Meilleurs moments de la 48e cérémonie des César 2023
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TVTranscription
00:00 (Applaudissements)
00:02 (...)
00:08 -Merci infiniment. C'est un prix qui nous touche énormément,
00:12 comme vous pouvez l'imaginer.
00:14 Dans le film, 2 personnages partagent ce constat.
00:18 Il y a quelque chose qui cloche entre les femmes et les hommes.
00:22 C'est un euphémisme.
00:23 Le morbide décompte
00:29 de la violence faite aux femmes tient en une phrase.
00:32 "Un décès tous les 3 jours
00:34 "et dans les mauvaises années tous les 2 jours."
00:37 Seules les femmes savent dans leur chair
00:39 ce qu'est la violence qu'on leur inflige.
00:41 Mais pourtant, quand Dominique et Gilles sont venus nous voir
00:44 avec l'envie de faire ce film,
00:46 il nous est apparu évident qu'il y avait un manque,
00:49 que le regard des hommes était important,
00:52 qu'il fallait donner la parole à ces hommes-là
00:56 et que les cinéastes devaient absolument s'emparer de ce récit.
01:00 Dominique, il y a quelques jours, tu as donné un interview
01:03 et tu as cité la philosophe Geneviève Fresse,
01:07 qui a dit quelque chose qui m'a beaucoup frappée.
01:10 C'est que Me Too a libéré la parole,
01:13 mais qu'il s'agissait maintenant de libérer l'écoute.
01:17 Or, dans le film de Dominique, les hommes écoutent.
01:20 Ils écoutent d'autres hommes
01:23 débiter un flot de propos profondément misogynes
01:28 sans se rendre compte de rien,
01:30 mais surtout, ils écoutent des femmes
01:32 et des femmes qui leur tendent un miroir sans concession.
01:37 Et je pense que si le film nous bouleverse, c'est pour cela,
01:41 mais c'est aussi pour cela qu'il nous apaise profondément
01:44 et que nous en avions tous et toutes très profondément besoin.
01:49 Donc, je dirais vive les femmes
01:52 et vive les hommes qui rejoignent leur combat,
01:55 parce que ce combat, nous devons le mener ensemble.
01:57 Merci.
01:59 (Applaudissements)
02:00 (...)
02:17 -Merci à vous tous. Merci infiniment.
02:20 Merci à nos partenaires qui nous suivent depuis plus de...
02:23 Enfin, près de 30 ans dans nos prises de risques.
02:28 Et surtout, merci aux artistes
02:30 qui, par leurs oeuvres, éclairent nos jours et nos nuits.
02:34 Et j'ai une pensée ce soir plus particulière
02:37 pour ces mêmes artistes qui, loin d'ici,
02:40 ou pas si loin, d'ailleurs,
02:43 meurent sous des bombes, meurent dans des prisons
02:46 pour avoir voulu porter leur voix.
02:48 Donc, je pense à eux ce soir et je pense à nous, en France,
02:53 qui avons de la chance de vivre dans un pays
02:55 où il y a encore des médias libres et indépendants,
03:00 où il y a encore des lieux pour montrer les oeuvres,
03:03 pour montrer de la diversité du monde.
03:05 Et cet équilibre, en fait, il est fragile.
03:08 Donc, j'ai envie de dire, protégeons-le.
03:11 Vive le cinéma.
03:12 (Applaudissements)
03:14 (...)
03:22 -Merci beaucoup.
03:24 Alors, parce que j'ai pas réussi à le caser tout à l'heure,
03:27 mais ça va paraître un peu anecdotique,
03:29 mais, en fait, je voudrais remercier
03:30 les enquêteurs de la PG de Grenoble
03:33 qui m'ont accueilli pendant une semaine.
03:36 Et ce stage d'immersion a été très important
03:40 pour la justesse du film.
03:43 Voilà. Donc, je voulais les remercier
03:44 pour leur confiance.
03:47 Et ensuite, je...
03:49 Je voulais avoir une pensée pour la vraie Clara,
03:54 c'est-à-dire la vraie victime de l'affaire
03:57 qui a donné lieu au film.
04:01 Voilà. Elle s'appelait Maud.
04:03 Merci.
04:04 (...)
04:12 (...)