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Transcription
00:00 Les bleus de Saint Geneviève, les Ginettes, face aux rouges de Hoche.
00:07 Deux lycées d'une ville habituellement tranquille, Versailles.
00:12 Ça ne saute pas aux yeux, mais ils sont les futures élites de la France.
00:22 Même si Macron ne veut pas nous remettre là,
00:32 Pour faire des carrières et pour fabriquer des payeurs.
00:36 Même si Macron ne veut pas nous remettre là.
00:40 Il faut replacer cette séquence qui sort de 15 jours de débat.
00:44 Deux débats, il n'y en a pas eu.
00:46 Et vous avez des députés qui sortent, qui sont contents d'avoir obstrué, qui chantent "On est là".
00:50 Voilà le niveau de ces gens-là.
00:52 (Musique)
01:01 Oui mais vous voyez, moi ce qui me frappe c'est la bêtise et la vulgarité, même jusqu'au timbre de la voix.
01:06 Quelle vulgarité !
01:07 Non mais vraiment, c'est vulgaire.
01:09 Mais disons-le, pourquoi ?
01:10 Je ne sais pas qui parle, mais surtout, c'est vulgaire.
01:13 Je suis désolé de vous le dire, t'as l'impression d'être obligé.
01:16 C'est vulgaire.
01:17 On est sur la défense des amendements maintenant.
01:20 Allez-y Madame Keké, vous avez la parole.
01:22 (Bruits de la foule)
01:24 Excusez-moi.
01:25 (Bruits de la foule)
01:28 Madame la Présidente.
01:29 Je dois en être à ma 13ème heure de présidence.
01:31 Madame la Présidente.
01:32 Je vous prie de m'excuser.
01:33 Allez-y.
01:34 Tous les Noirs ne se ressemblent pas.
01:35 (Bruits de la foule)
01:36 Et oui, c'est un slam spécial catholique aujourd'hui.
01:39 Joseph et Marie sont avec nous.
01:41 Et nous avons Paul, l'un des apôtres, avec nous.
01:45 (Rires)
01:47 Bienvenue.
01:48 Ça va Joseph ?
01:49 C'est drôle d'avoir Joseph et Marie à côté.
01:51 On ne l'a pas fait exprès.
01:52 (Bruits de la foule)
01:53 Indécence, honte, minable.
01:55 Voilà ce qu'inspire cette vidéo de Dylan Thiry,
01:58 influenceur français parti en Turquie après le séisme.
02:01 (Bruits de la foule)
02:02 Les réseaux sociaux, je le redis, c'est vraiment un fléau.
02:06 C'est le fléau pour moi de ce siècle.
02:08 C'est une catastrophe.
02:09 Et je pense que les mecs qui sont à la tête des réseaux sociaux,
02:13 que ce soit Insta, que ce soit Twitter,
02:15 que ce soit...
02:16 Ah parfait, Facebook, c'est autre chose.
02:18 Facebook, c'est très bien.
02:19 Je trouve que Facebook, il a un bon régulateur.
02:21 Facebook, ça n'a rien à voir.
02:22 Mais TikTok, les mecs, je peux vous dire,
02:24 ils vont avoir des comptes à rendre bientôt.
02:26 Il faut dire que l'homme fait l'objet de plusieurs plaintes pour escroquer
02:30 liées à des cagnottes en ligne prétendument humanitaires.
02:33 Et la visite de sa chambre d'hôtel à Istanbul ne va pas restaurer son image.
02:37 C'est un hôtel à Istanbul qui est magnifique.
02:39 Salle de bain en marbre noir.
02:40 C'est bon, chérie, on va la tester la porte.
02:42 C'est vrai, t'as fini de la raboter ?
02:44 Ouais.
02:45 Bon, j'ai hâte de voir le résultat, ce qu'il s'est donné, là.
02:48 Viens, on va voir si ça ferme.
02:50 Ça, ça rentre plus, ça y est.
02:52 Oh putain.
02:55 Alors ?
02:59 Je crois que j'ai eu un petit problème.
03:02 Cours très très vite, Renaud, cours.
03:05 Une œuvre de Jeff Koons brisée en mille morceaux.
03:08 Lors d'un vernissage à Miami, une collectionneuse a fait tomber par accident un petit Balloon Dog,
03:13 ces chiens ballons en verre qui ont fait la renommée du sculpteur américain.
03:17 Valeur de l'œuvre, près de 40 000 euros.
03:19 Sur place, certains semblent choqués, sur les réseaux sociaux, beaucoup moins.
03:24 L'artiste figure de l'art contemporain est décriée, et cela se ressent dans les commentaires,
03:28 car certains relativisent.
03:30 Pas grave, c'était moche.
03:31 Alors, tu nous avais demandé de raboter la porte ?
03:34 Ouais.
03:35 Bon bah, maintenant elle ferme bien, mais il y a un autre petit problème.
03:39 Oh ! Mais comment tu peux faire ça ?
03:42 Bah, avec la scie sauteuse, c'est pareil.
03:44 Mais on rabote pas une porte avec une scie sauteuse !
03:46 Non mais franchement, sérieux, j'ai jamais vu ça de ma vie.
03:49 J'en ai la chair de poule !
03:51 Si tu veux, voilà.
03:52 Oh là là ! Non mais attends.
03:54 Donc on a un peu explosé, enfin j'ai explosé la porte.
03:57 Non mais là, les gars, franchement...
04:02 Chez les chimpanzés, le mal dominant affirme sa supériorité
04:06 par une démonstration de force et d'agressivité.
04:09 La petite phrase de Vincent Cassel, qui estime que si les hommes
04:15 devenaient trop vulnérables et trop féminins,
04:18 eh bien il y aurait un problème.
04:20 C'est ce qu'il a déclaré dans le quotidien britannique "The Guardian".
04:24 Est-ce qu'on s'en fout ou pas ? Joël ?
04:26 Bah tiens ça, je m'en fous pas.
04:28 Moi je m'en fous, pour moi c'est une connerie intersidérale.
04:30 Charles ?
04:31 J'en fous pas.
04:32 Alors, Joël ?
04:33 Bah non, mais je sais pas pourquoi on s'insurge en fait de ça.
04:36 Enfin, je vois pas quel est le problème dans ce qu'il a dit.
04:39 J'ai pas envie que tous les hommes deviennent des femmes.
04:41 Il a atteint le statut social le plus élevé du groupe
04:45 et détient désormais de nombreux privilèges,
04:48 comme celui de s'accoupler avec toutes les femelles du clan.
04:51 Est-ce que je prononce bien "Hugh", "Hugh", "Hugh" ?
04:55 Vous avez pas le prénom le plus facile ?
04:56 Oui, "Hugh".
04:57 "Hugh" ?
04:58 "Hugh".
04:59 À la française ?
05:00 Oui, c'est parfait.
05:01 On dit "Hugh Jackman".
05:03 Ça déglamourise un peu "Hugh", hein ?
05:05 Non, non, on garde "Hugh".
05:07 Ah non, je trouve le contraire au contraire.
05:10 "Hugh Jackom".
05:12 "Jackom".
05:15 Si elle prend la même couleur que lui, le tour est joué.
05:19 Mais ce ne sera pas pour cette fois.
05:24 Le message est clair.
05:27 Je trouve ça ridicule.
05:29 Les gens s'habillent comme ils veulent.
05:31 Si des hommes ont envie de s'épiler, ils s'épilent.
05:33 Si des femmes n'ont pas envie de s'épiler, elles ne s'épilent pas.
05:35 On s'en claque.
05:36 Charles.
05:37 Le problème, c'est quand les femmes commencent à ressembler à des hommes.
05:40 C'est un peu spécial.
05:42 Non, polémique mise à part.
05:44 On en a dans les GG, je dirais pas qu'ils...
05:46 Non, je plaisante.
05:47 N'importe quoi.
05:48 Que des bombes dans les GG.
05:50 Godefroy, les trois repassées sur ta bande.
05:53 Tu vois, là, il y a de l'enduit par-dessus ta bande.
05:56 Et ça, je suis quasiment sûr qu'elle va cloquer.
05:58 Là, c'est pas mal.
05:59 Là-haut, il y a un petit bourrelet.
06:01 Dans l'ensemble, c'est très bien pour la première fois, Cyndia.
06:03 Mes bandes, elles sont plus belles que les tiennes.
06:05 Je les ai mieux réussies.
06:06 Et c'est Laurent qui me l'a dit.
06:08 Non, c'est moi qui monte mieux que toi.
06:10 C'est pas faux.
06:12 C'est pas d'une intelligence foudroyante,
06:16 mais en même temps, je le rejoins un peu dans le même sens.
06:20 En même temps, je le rejoins un peu dans sa beaufrie.
06:24 C'est-à-dire que quand je vois les nouvelles générations dégenrés,
06:28 walkisés, où on n'a plus le droit de dire
06:31 s'ils sont un garçon ou une fille,
06:34 où il faut des toilettes neutres,
06:37 où ils changent de sexe à 12 ans et demi,
06:41 et ils se tanasient à 13, si tu veux,
06:44 ça m'inquiète un peu.
06:45 Ça rentre pas.
06:47 Non.
06:48 Avec deux M alors.
06:50 Donc arrêtez Olivier, je vous dis que ça ne rentre pas depuis tout à l'heure.
06:53 Écoutez, ça devient gênant ce que vous êtes en train de dire là.
06:56 C'est bon qu'on se connaisse.
06:59 Ravie d'avoir fait votre connaissance.
07:02 Merci.
07:07 Ah voilà, j'attendais le youtou.
07:09 J'ai eu peur que le youtou n'arrive jamais.
07:17 Non.
07:18 Et au revoir.
07:21 C'était hier à Dunkerque, Julia, je sais que vous allez adorer.
07:24 C'est le point d'orgue de la saison du carnaval.
07:26 La sortie de la bande des pêcheurs et son jet de harengs
07:29 depuis le balcon de l'hôtel de ville.
07:31 Alors regardez, il y a une foule immense
07:33 ici qui a bataillé comme chaque année pour récupérer l'un de ces harengs.
07:36 Alors voilà, des harengs qui pour beaucoup...
07:38 Ah non !
07:39 Oui, oui, on peut croquer dedans, à plein dedans, vous voyez.
07:44 Mais beaucoup sont emballés.
07:46 Alors, voyez, enfin, c'est bien, on a les images,
07:49 mais on n'a pas l'odeur.
07:50 Le carnaval de Dunkerque, c'est aussi le rendez-vous des mélomanes.
07:54 Tous les ans, vous inventez, vous écrivez une nouvelle chanson.
07:57 Moi, ma préférée, c'est quand même Chantal.
07:59 On ne dira pas la suite.
08:00 Si elle a mis son doigt dans le...
08:03 Dans le bip, voilà.
08:04 Quel peut bien être ce nom mystérieux qui rime avec Chantal ?
08:09 On va mener l'enquête.
08:11 Le championnat du monde du cri de la mouette.
08:15 Ça donne ça.
08:16 *Cris de mouette*
08:23 C'est très bien fait.
08:25 C'est le cri du gagnant, Captain Mamou, habillé de plumes pour l'occasion.
08:30 C'est très réussi, donc entre rieur et sarcastique.
08:33 Je trouve que le ton est très bon.
08:35 Certaines mouettes viennent de loin, comme Archibaleta.
08:43 Il a volé, traversé la France depuis le Pays Basque pour se confronter au plus grand.
08:48 La mouette du Pays Basque, en fait, elle ressemble le plus à une goéla.
08:52 De la nuance, Captain Mamou en avait à revendre.
09:00 C'est Lucien, 18 ans, qui est le gagnant, un jeune de la Vénoie,
09:05 qui ne savait même pas, il y a un an, imiter ce cri de la mouette.
09:08 Franchement, c'est la première fois que je viens ici.
09:10 Et quel bonheur, quel bonheur.
09:12 Je suis arrivé ce matin, je me suis habillé, j'ai préparé ça en deux jours.
09:17 Quelle ascension, franchement, quelle réussite.
09:19 Champion du monde, ma gueule.
09:23 Captain Mamou, la mouette nordiste, la mouette novice,
09:28 il entre avec honneur au Panthéon des mouettes.
09:30 *Bruit de tambour*

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