Interview : Arnaud Chabert

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Il y a énormément de courses à haute intensité.
00:08 Il y a des transitions, qu'elles soient offensives ou défensives, qui sont faites à 100% voire
00:16 à 1000%.
00:17 C'est-à-dire qu'il y a un engagement total.
00:20 Je sors, je fais une course, je la fais à 100% sinon je n'y vais pas.
00:25 Il y a cette notion-là qui diffère un peu pour moi des autres équipes où certaines
00:30 courses, certains temps du match vont être en gestion.
00:33 Là, je n'ai pas l'impression qu'il y ait de la gestion de temps.
00:37 Les temps forts, temps faibles, qu'on peut appeler en football, il n'y a quasiment que
00:41 les temps forts.
00:42 On essaie du moins de les transformer en temps forts.
00:44 C'est ça.
00:45 C'est fascinant cette année-là.
00:46 On l'a déjà vu sur des Dortmund à certaines époques ou sur plus du défensif à l'Atletico
00:56 quand ça décide de presser pendant quasiment quatre-vingt-six minutes.
00:59 Mais rare sont les équipes en Europe qui arrivent à avoir un tel niveau d'intensité
01:04 tout un match.
01:05 Moi, c'est ça qui m'impressionne le plus.
01:09 Il faut savoir que la limite physique en football, c'est ça.
01:14 C'est qu'entre ton sprint 1 et ton sprint 30 à la fin du match, l'intensité a diminué.
01:23 Et là, je n'ai quasiment pas l'impression que cette intensité diminue entre le sprint
01:28 1 et le sprint 30.
01:29 Tu vois, on perd certains gars à la fin du match.
01:32 !