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“J’ai commencé en écrivant les voix de Koh Lanta”

Des Jeux Olympiques à Koh-Lanta, Denis Brogniart nous retrace son parcours dans La Dalle

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Transcription
00:00 Salut à tous, c'est Denis Brognard.
00:01 Je suis très heureux d'être avec vous dans l'Adal sur Melty.
00:04 Et ma sentence, comme toujours, elle est irrévocable.
00:07 J'ai commencé ma vie étudiante par une fac de sport.
00:16 Puis ensuite, j'ai fait une école de journalisme,
00:18 l'Institut pratique de journalisme à Paris.
00:20 J'étais journaliste à Radio France, à Europe 1, à Eurosport.
00:23 Je suis rentré à TF1 en 1999, à la fois à l'info et puis au divertissement.
00:28 Je me suis retrouvé d'abord derrière à l'écriture des voix de Koh Lanta
00:33 sur la première saison en 2001 et puis présentateur à partir de 2002.
00:37 J'ai beaucoup de chance parce que depuis que je suis tout gamin,
00:43 je rêve d'être journaliste et journaliste de sport en particulier.
00:47 Et cette vocation, j'ai réussi à l'assouvir.
00:50 Et c'est ça qui est formidable.
00:52 Je me suis donné les moyens.
00:54 C'est pour ça que j'ai fait une école de journalisme.
00:55 Mais c'est ce que je dis toujours à mes enfants.
00:57 Quand on sait exactement ce qu'on veut faire,
00:59 quand on a une passion aussi dévorante que le journalisme pour moi,
01:03 c'est facile d'être motivé et c'est facile d'être heureux chaque jour,
01:08 de pouvoir vivre, de pouvoir partager cette passion au quotidien.
01:13 Mon grand-père m'avait dit un jour, parce que j'avais des problèmes aux pieds,
01:19 que je n'irais jamais aux Jeux olympiques.
01:21 Comme athlète, il avait raison, mais j'y suis allé à plusieurs reprises,
01:24 Jeux olympiques d'été, Jeux olympiques d'hiver en tant que journaliste.
01:27 C'est vrai que c'est un pied de nez à ce qu'il avait pu me dire.
01:31 Et c'est surtout pour moi l'aboutissement de quelque chose d'exceptionnel,
01:35 parce que vivre, ne serait-ce qu'une fois les Jeux olympiques,
01:38 c'est l'extase absolue.
01:40 Quand j'arrive en 1999 à TF1, à la demande de Xavier Couture,
01:47 qui est le patron des sports et de l'antenne,
01:48 je viens comme journaliste de sport.
01:50 Et puis après, assez rapidement, Xavier me propose d'écrire les voix
01:55 de la première saison de Colental.
01:57 Les textes.
01:57 Puis je deviens animateur, ce qui me permet ensuite de partager mon temps
02:00 entre le journalisme et l'animation.
02:02 C'est pour ça que je me considère aujourd'hui comme un journaliste présentateur,
02:05 mais qui utilise les compétences qu'on me reconnaît
02:08 à la fois dans le journalisme et dans l'animation de la même façon.
02:11 J'ai deux casquettes d'un seul et même métier.
02:14 Quand j'étais à Eurosport, je rêvais de courir le marathon de New York,
02:20 mais je n'avais pas les moyens.
02:21 Donc j'avais proposé à mon patron d'y aller et en même temps de commenter la course
02:25 toutes les dix minutes, trois, quatre minutes avec les ancêtres du téléphone portable
02:29 qui était lourd, qui avait peu de batterie.
02:31 J'ai couru plusieurs fois le marathon de New York, le marathon de Londres
02:34 en le commentant pour Eurosport et en faisant des interviews de marathoniens français
02:38 qui étaient à mes côtés en décrivant ce que je voyais dans New York,
02:42 dans Londres notamment.
02:43 Et ça reste des moments, encore une fois, d'exception dans ma carrière.
02:47 Je ne l'explique pas.
02:52 Je pense que c'est une alchimie.
02:53 Je pense que c'est absolument pas organisé.
02:57 Je n'ai rien fait pour, si ce n'est d'être authentique.
03:00 Je crois que c'est ce qu'on peut me reconnaître et d'être plutôt proche des gens.
03:04 J'aime les gens et c'est rigolo, effectivement,
03:06 cette espèce de complicité que j'entretiens maintenant depuis plus de 20 ans
03:10 avec le public français,
03:11 ça fait que les dirigeants du musée Grévin m'ont fait cette proposition
03:16 et qu'on va monter tout un corner consacré à Koh Lanta
03:20 et que j'en suis évidemment très fier.
03:23 Si tu veux devenir journaliste, première qualité, être passionné.
03:26 Que le journalisme soit une vocation
03:28 parce que ce n'est pas un métier que tu fais pour gagner beaucoup d'argent.
03:31 Ce n'est pas un métier que tu fais en te disant que tu vas peu travailler.
03:33 Tu vas beaucoup travailler les jours fériés, les week-ends,
03:35 notamment si tu travailles dans le sport,
03:37 mais tu vas vibrer, tu vas devenir un tintin reporter,
03:41 tu vas voyager et tu vas pouvoir être témoin de moments extraordinaires,
03:46 que ce soit dans la politique, si tu es au service étranger,
03:48 au service de la culture,
03:50 au service sport, c'est un métier de passion.
03:52 Donc si j'ai qu'un seul conseil à donner,
03:54 c'est celui que j'avais moi utilisé,
03:57 c'est de foncer et ne jamais être économe ni de ton temps,
04:01 ni de ton énergie.
04:02 Si j'étais face à celui que j'étais quand j'étais gamin,
04:09 je lui dirais continue et toujours confiance en toi
04:13 et va au bout de tes rêves.
04:14 Je crois que j'ai eu la chance,
04:15 et c'est ce que je dis souvent à mes enfants,
04:16 d'aller au bout de la plupart de mes rêves.
04:19 Pourquoi ? Parce que j'y ai cru,
04:20 parce que j'en ai eu sans doute beaucoup plus envie que beaucoup.
04:24 Et si je pouvais me projeter et revenir dans le temps,
04:27 j'aimerais être ce gamin effectivement espiègle
04:31 qui à un moment s'était mis au volant de l'ami cis-citroën de son papa
04:35 et qui en faisant semblant de conduire avait décroché le frein à main
04:39 et avait précipité la voiture en bas d'un pré au bord d'un ravin.
04:43 Voilà, je lui dirais à ce gamin, je rêve d'être à nouveau toi.
04:47 à ce gamin, je rêve d'être à nouveau toi.
04:50 *Bruit de bruit de bruit*

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