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Victor Belmondo est comédien comme son illustre grand-père Jean-Paul Belmondo. Il sera au casting de « Arrête avec mensonges » d'après le best-seller de Philippe Besson. Réalisé par Olivier Peyron, le film sera dans les salles à partir du mercredi 22 février prochain.

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Transcription
00:00 - Bonjour Victor. - Bonjour.
00:01 - Bienvenue en direct dans notre émission.
00:03 - Avec plaisir, merci de me recevoir.
00:05 - Avec grand plaisir. On va parler dans une poignée de secondes de ce film magnifique, c'est "Mon coup de cœur".
00:10 Regardez, ça s'appelle "Arrête avec tes mensonges" d'après le best-seller de Philippe Besson.
00:14 Vous êtes aux côtés de Guillaume de Toncadèque dans ce film.
00:17 Et je voulais commencer par votre patronyme, évidemment Victor, vous vous appelez Belmondo
00:21 et vous êtes parvenu assez rapidement je trouve à vous faire un prénom dans le métier du cinéma.
00:25 Regardons cette photo s'il vous plaît Victor, regardez. Trois générations, regardez en face.
00:30 Trois générations de Belmondo, donc votre grand-père Jean-Paul, votre papa à droite, Paul.
00:34 À quel âge, Victor, est-ce que le virus de la comédie vous a pris ?
00:38 - Très tôt, très tôt, vers 10 ans je crois.
00:41 J'avais ça en moi, je sentais l'envie de jouer, le besoin même de jouer.
00:47 Ça ne fait que grandir, grandir, grandir.
00:49 Et voilà, en fait j'ai joué dans un court métrage avec mon père à 10 ans.
00:53 - Et vous saviez que c'était...
00:55 - Ce jour-là sur le plateau je me suis dit ok c'est ça, c'est ça que je veux faire.
00:58 Et à partir de ce moment-là j'ai travaillé dur pour essayer de retrouver un jour un plateau.
01:04 Et voilà, c'est arrivé. - Pour l'instant ça marche plutôt bien.
01:07 Allez, arrête avec tes mensonges sur vos écrans la semaine prochaine.
01:11 Je vous le redis, les yeux dans les yeux, c'est un coup de cœur. Voici la bande-annonce, regardez.
01:15 - Monsieur Belcourt, vous avez fait bon voyage ? - Oui.
01:20 - Bon, ça fait longtemps que vous n'êtes pas revenu.
01:22 - 35 ans, depuis que je suis parti en fait.
01:24 - Laissez-moi vous présenter notre grand écrivain Stéphane Belcourt.
01:27 - Bonsoir, enchanté. - Bonsoir.
01:28 - Votre nom ? - Andrieu, Lucan Andrieu.
01:32 - Ah c'est amusant.
01:34 - J'ai connu un Thomas Andrieu au lycée.
01:37 - On a peu eu 150, c'était mon père je pense.
01:42 - Vous vous connaissez bien ?
01:43 - Comme ça ?
01:45 - Faut en dire à personne.
01:47 - C'est dur de l'imaginer avec des potes.
01:49 - Allez viens.
01:51 - La ferme c'était boulot, boulot, tout le temps.
01:53 - Il était comment mon père ?
01:55 - Qu'est-ce que tu fous là ?
01:58 - Je t'ai dit que ça devait rester entre nous.
01:59 - Tu te rends pas compte ?
02:00 - Toi tu vas te barrer, moi je resterai.
02:02 - Je sais que si je reste j'en crerai et toi aussi.
02:04 - Seule fois où il s'illumine c'est quand on passe à la télé.
02:12 - C'est têtu pour vous.
02:13 - Mais putain pourquoi vous voulez pas me répondre ?
02:15 - Tu me réserves encore d'autres surprises comme ça ?
02:19 - Ma ferme à abandonner du jour au lendemain, comme pour toi, sans un mot, sans une explication.
02:22 - Qu'est-ce que tu viens de dire là ?
02:23 - Je suis très mal à l'aise alors on se calme.
02:25 - Stéphane, tu as ta vie qui t'attend et je suis sûr que tu vas pas t'arrêter là.
02:29 - Qu'est-ce qui se passe Lucas, explique-moi.
02:31 - J'aurais pu, je te le dirai plus tard.
02:33 - Tout ce qu'il m'a laissé c'est des questions.
02:35 - Mais moi je l'ai aimé comme un fou dans le verre.
02:40 - Hitler, Mischat à la fin c'est obligatoire, prévoyez un petit mouchoir.
02:45 - C'est un film Victor sur les dégâts, les dégâts des secrets de famille, les dégâts de la non-acceptation.
02:50 - Qu'est-ce qui vous a plu dans le scénario ?
02:52 - C'est ça en fait, parce que c'est un film qui parle d'acceptation dans tout ce que ça englobe.
02:56 - L'acceptation de soi, l'acceptation de l'autre, l'acceptation de son passé, de son histoire.
03:00 - J'ai été touché par, c'est un film très émouvant mais c'est une émotion qui fait du bien.
03:05 - C'est un film qui fait rire aussi par moment.
03:07 - C'est un film très complet, j'ai été vachement touché par ça.
03:11 - On va saluer Philippe Besson, je sais qu'il regarde cette émission.
03:13 - On savait que son livre était un best-seller mais c'est une adaptation d'Olivier Péon qui est vraiment très belle.
03:19 - Il en a tiré la sub scientifiquement parce que ce n'est pas évident de ramener à 1h30 un livre de plusieurs centaines de pages.
03:25 - Bien sûr, ce n'est pas facile et c'est vrai que je trouve que son adaptation est très forte, très belle.
03:30 - Il a pris des libertés avec le livre, je crois que Philippe aime ces libertés-là.
03:34 - Et il a réussi à en faire un film bouleversant, sincèrement bouleversant.
03:39 - On va revoir cette affiche, regardez, votre nom est à égalité avec Guillaume de Tonquedec sur cette affiche.
03:46 - Il est comment Guillaume en partenaire ?
03:48 - Magnifique, c'est le partenaire rêvé, sincèrement, je le dis en toute sincérité.
03:53 - Je crois que ces qualités d'homme sont ces qualités d'acteur, c'est quelqu'un d'une très très grande générosité, d'une grande écoute, d'une immense bienveillance.
04:01 - C'est la joie de vivre, voilà, sincèrement il m'a rendu le travail facile Guillaume.
04:06 - Alors regardez, par le truchement, comment on dit, d'une petite vidéo, il est là ce matin pour vous Guillaume de Tonquedec, regardez.
04:12 - Salut Victor, Damien m'a proposé de venir mais tu vois je peux pas, je suis retenu.
04:16 - Donc je voulais juste te dire combien j'ai été profondément heureux de tourner avec toi.
04:20 - T'as été génial parce que les scènes qu'on avait à jouer sont pleines d'émotions, il fallait donc passer sur une certaine pudeur.
04:28 - Parce que t'es un homme pudique et élégant et ça j'aime.
04:32 - Et on est arrivé à les faire ces scènes et je crois qu'en plus de faire un beau film, on est devenu copain.
04:39 - Donc ça c'est un des plus beaux cadeaux de la vie, ne change rien, je t'adore.
04:43 - Mon Guigui, je suis très touché, je t'aime mon Guigui.
04:47 - Mais il faut se dire les choses quand le courant et l'amitié passent, il faut se le dire.
04:51 - Ce film s'intitule "Arrête avec tes mensonges", c'est quoi Victor ce bobard au niveau de votre anglais que vous avez dit au réalisateur ?
05:01 - Alors je parle anglais mais j'ai pas un accent parfait, j'ai un accent français.
05:06 - Mon personnage parle un anglais parfait.
05:10 - Puisqu'il est censé avoir séjourné aux Etats-Unis.
05:12 - Il vit aux Etats-Unis depuis des années donc il est censé vraiment maîtriser l'anglais.
05:15 - Et donc le réalisateur me demande si je parle anglais, quand on se rencontre je lui dis "oui oui bien sûr je parle anglais"
05:20 - Mais il me dit "mais est-ce que tu parles anglais sans accent ?" Je lui dis "bien sûr je parle anglais sans accent, t'inquiète pas"
05:24 - Il me dit "t'es sûr hein ? Oui oui".
05:25 - Il vous a fait confiance ?
05:26 - Il m'a fait confiance, il m'appelle avant le tournage, il me dit "mais est-ce que t'as besoin d'un coach ? Parce que vraiment ton accent, faut pas qu'il y ait d'accent français"
05:32 - Je lui dis "mais non pas besoin de coach et tout t'inquiète pas".
05:34 - J'arrive sur le plateau, je fais la première prise, il coupe et il vient me voir et il me dit "mais tu as un accent, on est d'accord ?"
05:41 - Du coup j'ai dit "ouais mais t'inquiète, il y a certains français qui vivent aux Etats-Unis qui ont un accent quand même".
05:45 - Moralité pour avoir un rôle parfois, faire un petit mensonge quoi.
05:48 - Ouais, il y a des petits mensonges qui font pas de mal.
05:50 - Victor, je peux vous demander de regarder bien la caméra qui est devant vous s'il vous plaît.
05:54 - Voilà, regardez votre caméra, parce que j'aimerais qu'on fasse un petit quelque chose, un petit trucage.
05:59 - Regardez, voilà. La ressemblance, on peut pas la nier, c'est j'imagine une fierté ou est-ce que à votre avis ça vous embête par rapport à la carrière que vous voulez faire ?
06:09 - Bah moi en fait j'en ai pas conscience de cette ressemblance.
06:11 - Alors je pense que je suis pas tout seul à vous confirmer que vous ressemblez à votre grand-père.
06:14 - Je sais, je sais. En fait je m'en rends compte parce qu'on m'en parle énormément donc je finis par le croire.
06:20 - Mais c'est vrai que de moi-même, je me regarde pas dans le miroir en me disant "qu'est-ce que je ressemble à mon grand-père" mais c'est vrai qu'on me le dit beaucoup donc je commence à le croire.
06:29 - Évidemment votre grand-père vous a vu réussir dans le cinéma, il était content pour vous ? Il vous a donné des conseils, Victor ?
06:35 - Il était très content, il était je crois surtout content que quelqu'un d'autre de la famille fasse ce métier.
06:40 - Maintenant c'était quelqu'un d'assez pudique donc il me donnait pas de conseils.
06:44 - C'est surtout pas quelqu'un qui se mettait en position de donner des conseils, il était très humble et il avait pas de grandes théories sur le métier sachant que pour lui c'était une grande récréation.
06:55 - Et cet amour des français pour votre grand-père c'est vraiment un comédien qu'on a tous adoré, ça vous fait plaisir évidemment parce que c'était qu'un grand-père généreux dans la vie ?
07:03 - Bien sûr ça nous fait énormément de bien de voir tout l'amour et toute la bienveillance qu'il a laissé notamment quand il est parti, voir tout cet élan d'amour c'était vraiment incroyable.
07:16 incroyable.

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