Karima Brikh : «Les dés étaient pipés depuis le début. Le gouvernement était décidé à faire passer cette réforme»

  • l’année dernière
Invitée de Soir Info sur CNEWS, la journaliste Karima Brikh a estimé que le débat était inutile et que le gouvernement n'aurait jamais pensé à se rétracter concernant la réforme des retraites.

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00:00 du temps, je pense que pour répondre sur... j'ai l'impression que les dés, en fait, pardon,
00:03 étaient pipés depuis le début. En fait, on ne voulait pas vraiment débattre de ce fameux 62 à
00:08 64. En fait, on voulait, mais pas vraiment. Du côté du gouvernement, dès le départ, je pense
00:13 qu'ils ont décidé qu'ils allaient décider de faire cette réforme, peu importe ce qu'en pense le peuple,
00:19 peu importe ce qu'en pense l'opposition. Et du côté de l'opposition, on a plutôt assisté à une
00:23 espèce de mauvais cinéma, un cinéma de bas étage, c'est plutôt ça. Je pense que le niveau a baissé,
00:29 et c'est ça sur quoi on a assisté. Donc, je pense que les dés étaient pipés depuis le début,
00:33 et la réforme, peu importe ce qui va arriver, le gouvernement avait décidé d'être droit dans ses
00:37 bottes et de continuer jusqu'au bout. Alors, en termes de démocratie, est-ce que c'est un peu
00:42 une crise de cette démocratie? On va devoir se poser la question pour la suite des choses. Qu'est-ce
00:46 qu'on veut? Est-ce qu'on va devoir élargir? Est-ce qu'on va devoir penser, par exemple,
00:50 à faire certains référendums citoyens sur des grandes questions qui touchent tout le monde?
00:54 Bien, ça pourrait être une possibilité, parce que peut-être ce qu'on peut dire en terminant,
00:58 c'est qu'il y a un décalage de plus en plus grand entre la population, entre le peuple et les élites
01:03 politiques, qui ne se sont pas nécessairement comportées comme des élites. Alors, justement,
01:06 c'est ce qui est vrai.
01:07 [Musique]
01:11 [SILENCE]

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