• l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

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Du lundi au vendredi à 19h05

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Transcription
00:00 Bonsoir, je m'appelle Momo.
00:01 Ils ont pari une seule fois ce soir.
00:03 Peut-être que c'est pas ton truc.
00:04 Réfléchis.
00:05 T'as pas besoin de venir ce septembre prochain.
00:07 Ça me donnera du temps pour écrire notre vanne.
00:08 Excuse-moi, parce que c'était écrit ce que t'as joué là en plus.
00:10 Qu'est-ce qui vous amène ici ?
00:13 Je suis venu voir un membre de ma famille.
00:15 Michel, président de l'association des clowns bénévoles.
00:18 Ça vous dirait de faire pareil ?
00:19 Quoi ?
00:20 Clown.
00:21 Oh non, non, non, moi j'y connais rien à ce truc-là.
00:23 Bonjour, quand j'étais petit, j'étais super fort au foot.
00:26 Ah ouais, tu faisais le ballon.
00:29 Elle m'aurait pas dit que c'était des petits bâtards.
00:31 Je ne valide pas ce choix.
00:32 Alors maintenant, je vais te montrer mon chez-moi.
00:35 C'est pas que du maquillage, c'est ta signature.
00:38 Voilà.
00:42 Oublie de t'affaire à des enfants malades.
00:44 Fonce.
00:45 Bonjour les enfants !
00:46 Vous avez pas vu l'infirmière ?
00:47 Elle me cherche partout.
00:48 À l'aide !
00:50 Vous avez apprécié mes talents de comique ?
00:52 Un, deux, trois, chimio !
00:53 Un, deux, trois, chimio, mais tu trouves ça drôle ?
00:55 Lola.
00:57 Je croyais vous avoir dit que j'étais contre votre dernier recrut.
01:00 Un seul faux pas de votre pitre et c'est terminé pour lui.
01:03 Alors, tu dois pas préparer le spectacle avec nous.
01:06 J'en ai rien à foutre.
01:08 Tu crois que j'ai l'âge de jouer au cirque ?
01:09 Ces gamins, ils s'acceptent hors conditions.
01:14 Parce qu'ils n'aspirent qu'à une chose, la vie.
01:16 Faut que tu te concentres sur ce qu'il y a de plus joyeux.
01:21 Mais on n'est pas dans un centre aéré ici.
01:25 Si tu te vois, mon con, tu vas décevoir toute une rimambèle de gamins.
01:29 Attends, je vais...
01:31 Je me suis fait mal.
01:35 J'appelle un docteur.
01:36 Docteur House ?
01:39 Boudère, vos mains dans le grand cirque.
01:49 Laisse-moi dire.
01:54 Bravo à Gaëlle aussi, la co-réalisatrice, co-scénariste.
01:57 C'est elle qui a écrit le film avec Boudère.
02:00 Jean Rachid, le film, est très réussi.
02:03 Et mon Boudère, ça me fait tellement plaisir de te voir à l'affiche.
02:06 C'est le rôle principal d'un film.
02:08 Je crois que c'est Jean Rachid qui t'a poussé.
02:11 J'ai raconté mon histoire à Jean Rachid.
02:13 Et Jean Rachid, on se connaît depuis...
02:15 Comme tous les trois, on se connaît depuis plus de 20 ans.
02:18 C'est marrant d'être à la télé parce que ça fait vraiment galérer avant.
02:22 Et Jean Rachid a tout de suite dit oui.
02:24 Il m'a tout de suite dit, il faut que tu racontes un film qui parle de toi,
02:28 qui est un peu inspiré de toi.
02:30 Et quand je lui ai raconté mon histoire,
02:32 je suis un peu ému.
02:34 Tu m'as eu parce que là, je suis pas un truc.
02:36 Moi, quand je suis arrivé en France, j'étais un enfant hospitalisé
02:38 pendant 7 ans à l'hôpital Necker.
02:40 Et pendant mon hospitalisation, j'ai rencontré ces clowns-là
02:43 qui me faisaient rire, qui faisaient rire mes parents.
02:45 Et je me suis dit, et plus tard, quand je suis devenu Boudère comédien,
02:48 j'allais, moi, voir les enfants dans les hôpitaux.
02:50 J'ai recroisé ces clowns-là et je voulais leur rendre hommage à eux,
02:54 à tout le personnel hospitalier, qui, grâce à eux, je suis là aujourd'hui
02:57 parce qu'ils font un travail exceptionnel, les infirmières, les infirmiers, les docteurs.
03:01 Et je voulais...
03:02 Moi, le seul truc que je sais faire, c'est faire rire et écrire des trucs.
03:05 Et j'en ai parlé à Jean Rachid et Jean Rachid a tout de suite dit oui.
03:08 Et il m'a dit cette phrase, il m'a dit, si ça marche, on va être heureux.
03:12 Si ça marche pas, on sera heureux quand même
03:14 parce qu'on aura fait le film qu'on voulait, le film touchant et drôle.
03:17 Voilà.
03:18 - Ça sort demain avec Boudère.
03:20 Bon, Boudère.
03:22 Jean Rachid.
03:25 Jean Rachid, qui est producteur du film,
03:29 voilà, qui va pouvoir s'acheter d'autres suites bientôt.
03:33 Non, c'est vrai qu'il m'en parle depuis très longtemps de ce film.
03:38 Et c'est vrai que Boudère, il a une histoire incroyable.
03:41 C'est vrai que la vie de Boudère, c'est vrai que Boudère, voilà,
03:43 ça n'a pas été facile pour toi.
03:45 - Non, mais moi, je vis ma deuxième vie.
03:47 - Ah, c'est ça.
03:48 - Ouais, exactement.
03:49 Quand je suis arrivé au monde en août 78 au Maroc,
03:51 dans un petit village,
03:52 je suis né avec des complications de respiration.
03:54 Et le docteur du village, qui à l'époque était aussi électricien,
03:58 il a dit à ma mère, en plus, il était vétérinaire aussi.
04:04 - Ouais, ça.
04:05 - Quand je suis arrivé, il me disait, bah, bah, tu pas une chèvre, enfin.
04:08 Et donc, voilà, il a dit à ma mère, cet enfant ne passera pas l'hiver.
04:12 Il ne passera pas le mois de décembre.
04:14 Mon papa était ici.
04:15 Mais c'est pas drôle, ça.
04:16 Et mon papa était ici en France.
04:18 Il a dit, non, on va le soigner.
04:19 Je suis arrivé à l'hôpital Necker.
04:20 Je suis resté pendant 7 ans, entrée et sortie.
04:23 Et voilà, je me suis soigné.
04:26 Et comme on a coutume de dire, faut pas oublier d'où on vient,
04:29 moi, je viens de l'hôpital Necker et j'en suis très fier.
04:31 Et voilà, c'est un appel à tous ceux qui sont dans les hôpitaux.
04:35 Croyez en vous et je suis avec vous, force à vous.
04:38 Et merci à toi, Cyril, parce que tu as quand même aidé ce film-là
04:41 à se financer grâce à Canal+.
04:43 Ça, il faut le dire, il faut dire les choses.
04:45 Merci, parce que Guillaume, j'en avais parlé il y a quoi, 3 ans.
04:48 - Il y a 3 ans, ouais.
04:49 - 3 ans, j'avais parlé de ce film-là.
04:50 Il m'a dit, franchement, tu tiens un vrai truc.
04:53 Sois naturel.
04:54 Et tout à l'heure, ça m'a fait plaisir, parce qu'il m'a dit,
04:56 j'ai vu ton film, mais il a vu que 20 minutes.
04:59 (rires)
05:01 (applaudissements)
05:04 Non, mais c'est vrai, ça me touche.
05:06 Ça me touche et voilà.
05:08 - Alors, Jean-Rachid, c'est vrai que t'as dit oui tout de suite
05:10 pour le film.
05:11 - On se rencontre à un mariage, en fait.
05:13 On est en train de danser tous les deux au mariage de Wahid.
05:15 - De Wahid, le mariage de Wahid.
05:17 - Et à un moment, je le regarde et c'est vrai qu'on se connaît
05:19 depuis pas mal d'années.
05:20 Et je lui dis, t'as pas envie qu'on fasse un film ensemble ?
05:23 Et il me dit, arrête, arrête.
05:24 Il a cru que j'étais bourré.
05:26 Je lui ai dit, non, vas-y, je t'appelle...
05:27 - Tu es souvent bourré.
05:28 - Oui, mais...
05:29 - Je t'appelle que la bue d'alcool est dangereuse.
05:31 De toute façon, t'es bien pas bourré.
05:32 - Et je lui ai dit, vas-y, je t'appelle demain.
05:34 Et lui, il m'a pris pour un...
05:35 Tu m'as pas cru au début.
05:36 - Oui, parce que...
05:37 - Je l'ai appelé le lendemain.
05:38 Je lui ai dit, vas-y, on se donne rendez-vous.
05:39 Il avait une petite idée, mais c'était pas terrible.
05:41 - C'était pas ouf.
05:42 - C'était pas ouf.
05:43 Après, je lui ai parlé.
05:44 Je lui ai dit, écoute, moi, je te verrai bien ton histoire
05:46 dans les hôpitaux, ce que t'as vécu quand t'étais petit.
05:48 Parle de ça, on va mettre de l'humour.
05:50 On s'est regardés, on a dit, on l'écrit ensemble.
05:52 Et après, on s'est arrêtés, on s'est dit,
05:54 on sait pas trop écrire.
05:55 Moi, j'ai arrêté en 5e et lui aussi.
05:57 Donc, on s'est dit, il nous faut une fille.
05:59 On a appelé Gaëlle Falzarena, qui a tout fait, la structure.
06:03 - Hautaloréale.
06:04 - Avec un grand talent, voilà, qu'on embrasse très fort.
06:06 - Et après, vous avez écrit ensemble.
06:07 - On a écrit ensemble, on a réalisé ensemble aussi.
06:09 - Le grand cirque, ça sort demain au cinéma.
06:11 Les choralistes, c'est vrai, Gaëlle.
06:13 On a un extrait avec Boudère.
06:14 Tu discutes avec des enfants à l'hôpital.
06:15 Regardez.
06:16 - Alors, ça avance ?
06:18 - Oui.
06:19 - Oh, il est super beau, ton dessin, Hélène.
06:22 Bravo.
06:23 Oh, il est éclaté au sol, ton dessin.
06:26 Regarde, on dirait M. Patate.
06:28 - C'est toi que j'ai dessiné, hein ?
06:30 - Oh, il est beau, ce monsieur musclé.
06:33 - Voilà, j'ai fini.
06:34 Qui veut jouer à 1, 2, 3, 6, Mio ?
06:36 - Moi.
06:37 Mais qu'est-ce qu'on gagne, cette fois ?
06:38 - Un cancer, comme ça, on tourne en des gagnants.
06:41 - Des implants en Turquie.
06:43 - Mais moi, je préfère avoir un cancer que ta tête.
06:48 - Petit bâtard.
06:50 Petit bâtard.
06:51 - Les grands cirques, à soir demain, avec mon ami Boudère.
06:59 Qui est formidable dedans.
07:00 - Cet extrait résume complètement ce que je vis dans le grand laisson avec les enfants.
07:04 - Exactement.
07:05 - Parce que quand on va voir les enfants dans les hôpitaux,
07:06 ils veulent pas qu'on les regarde comme des enfants malades.
07:09 Ils veulent qu'on les regarde comme des enfants.
07:10 Ils font des vannes, ils charrient, ils rient.
07:13 Et ils ont un rapport à la maladie qui n'est pas le même que le nôtre.
07:15 Et tout ce que vous voyez dans le film,
07:17 c'est ce que j'ai vécu avec des enfants.
07:19 Des blagues qu'ils me faisaient sur mon nez.
07:21 - Tu fais même un truc qui est osé.
07:25 C'est vrai qu'il y a un truc incroyable.
07:26 Tu fais le 1, 2, 3, chimio.
07:27 - 1, 2, 3, chimio.
07:28 Exactement.
07:29 - Et seulement, je veux dire, là, vous trouvez le film super et tout ça.
07:33 Mais ça a été tellement dur à monter.
07:35 Petit film, les hôpitaux font peur aux financiers.
07:37 Une petite comédie, ça faisait peur.
07:39 Et voilà, avec l'équipe d'Arnaud Chotard et tout Fix, Rap, Productions aussi,
07:43 on s'est bien battus à monter ce petit film.
07:46 Je pense que c'est le plus petit budget de l'année.
07:48 - Oui, c'est vrai.
07:49 - Oui, parce que je n'ai toujours pas été payé.
07:51 (rires)
07:52 C'est très, très petit, comme budget.
07:54 - On avait un petit budget.
07:55 - Non, non, non, mais on l'a fait avec beaucoup, beaucoup de coeur.
07:58 Et je sais qu'il y a plein de chroniqueurs qui vont venir.
08:00 - Oui, oui.
08:01 - Magnifique.
08:02 - Ils vont faire plein d'éloges et j'étais très content.
08:03 - Oui, c'est vrai.
08:04 Pour une voix qui fait un film, tu sais, c'est un porte-à-l'or.
08:06 [Musique]

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