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Retrouvez "Europe Matin - 5h-7h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-5-6

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Transcription
00:00 « Vous êtes un imposteur et un assassin », les mots du député insoumis Aurélien Saint-Aoul,
00:04 au ministre du Travail Olivier Dussopt, ne passent pas.
00:07 « Huée, immédiate, rappel à l'ordre et condamnation, même au sein de la NUPES ».
00:12 « Je me sens blessé, même humilié. »
00:14 « Tenir de tels propos est inacceptable », a réagi le président du groupe communiste André Chassaigne.
00:19 Malgré des excuses, une réunion des patrons de groupe à l'Assemblée décidera ce matin
00:23 d'une éventuelle sanction à l'encontre du député des Hauts-de-Seine.
00:26 « Les Français méritent mieux, les débats sur la réforme des retraites doivent se tenir sur le fond
00:31 et non pas dans l'invective », a déclaré la première ministre Elisabeth Borne,
00:35 qui a demandé à la NUPES de retirer ses amendements d'obstruction.
00:38 Appel entendu, Alexis de La Fontaine.
00:40 La gauche va retirer un millier d'amendements sur les 16 000 qui ralentissaient l'examen du texte.
00:45 Oui, nous étions dans une impasse, reconnaît un député socialiste.
00:49 La stratégie qui visait à bloquer l'Assemblée nationale est devenue contre-productive pour la NUPE,
00:55 car les débats se concentraient finalement sur les dérapages de la France insoumise,
01:00 une situation qui arrangait plutôt la majorité présidentielle.
01:03 Alors c'est un virage à 180 degrés dans la stratégie de la gauche.
01:08 Maintenant, les députés veulent revenir sur le fond du sujet et particulièrement sur l'article 7
01:14 qui repousse l'âge de départ à la retraite à 64 ans,
01:17 comme le justifie le président des socialistes Boris Vallaud.
01:20 La majorité qui n'est pas très à l'aise pour un certain nombre de ses députés avec ça,
01:23 qui aimerait bien esquiver le débat, qui aimerait bien se planquer pour être tout à fait clair,
01:28 eh bien soit mis devant ses responsabilités.
01:31 Les députés de la NUPE cherchent donc à inverser le rapport de force
01:35 en installant le gouvernement sur le fauteuil des accusés.
01:38 On a prouvé qu'il existait des alternatives à leur réforme.
01:42 Maintenant, c'est à eux de se justifier, conclut un insoumis.
01:45 Alexie de La Fontaine du service politique d'Europe 1.

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