Yves Jobic : «Le syndicat de la magistrature avait dans le viseur […] le quai des Orfèvres»

  • l’année dernière
L’ancien patron de la brigade antigang du 36 quai des Orfèvres, Yves Jobic : «Nous avons découvert, à travers de mon affaire, que le syndicat de la magistrature avait dans le viseur, déjà depuis plusieurs années, le quai des orfèvres, qui représentait pour lui une citadelle de 2300 policiers, commissaires et inspecteurs.» Il raconte la machination qui lui a valu une condamnation à tort et une incarcération de 17 jours avant d’être blanchi. 

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Transcript
00:00 Alors à l'époque, on est donc à la fin des années 80,
00:02 nous avons découvert, parce que nous, je vous avoue que nous,
00:06 nous étions pris par le quotidien de nos arrestations.
00:09 Nous avions de très bonnes relations avec les magistrats parisiens
00:12 et nous avons découvert au travers de mon affaire
00:14 que le syndicat de l'administrature avait dans le viseur
00:17 depuis déjà plusieurs années le quai des heures fèvres
00:20 qui représentait pour lui une citadelle
00:22 où de 3300 policiers et commissaires et inspecteurs,
00:26 c'était vraiment une très grosse machine
00:28 et qui, selon le syndicat de l'administrature,
00:31 n'était pas assez transparente vis-à-vis des magistrats,
00:34 ce qui était faux.
00:35 Et d'autre part, le syndicat de l'administrature
00:38 ne supportait pas que des policiers et des sources humaines,
00:42 des informateurs, partant du principe qu'on ne peut pas négocier
00:46 avec des voyous ou donc avoir des informations auprès de délinquants.
00:50 Et en réalité, il est difficile de faire autrement.
00:54 [Musique]
00:57 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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