L'entraîneur du PSG ne cachait pas sa préoccupation après cette deuxième défaite en trois jours, ce samedi à Monaco (1-3), qui survient à l'aube de la réception du Bayern Munich en Ligue des champions.
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00:00 On n'est pas dans le même contexte que sur le match de Marseille.
00:03 De par l'absence de certains joueurs, que ce soit sur la feuille de match ou même sur
00:12 le ventouche, on a eu évidemment la déception d'être éliminé en Coupe de France.
00:19 Ce matin, ça a été assez compliqué quand on s'est levé.
00:22 Il a fallu composer, recomposer plusieurs fois l'équipe par rapport à l'état de santé
00:31 de certains de mes joueurs qui avaient fait le voyage.
00:33 Et que, automatiquement, l'équipe qui était alignée avait un visage totalement différent
00:45 de ce que je fais habituellement.
00:50 On avait réfléchi sur nos organisations et il a fallu modifier l'organisation parce
00:56 que des joueurs avaient des problèmes pour démarrer le match.
00:59 Des joueurs sont sortis de la feuille de match, des joueurs étaient sur le ventouche, ne
01:02 pouvant pas jouer.
01:03 A partir de là, j'ai monté mon équipe et on a eu une entente de match, évidemment
01:12 catastrophique, que ce soit au bout de trois minutes, que ce soit au bout de 16 ou 18 minutes.
01:17 En modifiant l'organisation, il semblait qu'on était en train de revenir dans le match.
01:25 On a eu deux ou trois situations, on a marqué ce but qui redonne espoir.
01:29 Et après, il y en a à être en colère sur la manière dont on prend le troisième.
01:35 On a été pris à chaque fois sur des transitions dans la profondeur.
01:39 On est sur un coup de pied arrêté offensif et on est à 20 secondes, 15 secondes de la
01:45 fin de la première période, tant bien que mal, en ayant eu un début de match très
01:49 catastrophique avec une grande présence de notre gardien de but.
01:53 On était deux à un, on se disait "Tiens, il y a de l'espoir mais on prend ce troisième
01:59 but de manière très stupide à un très mauvais moment".
02:02 Et derrière, on a une deuxième période où rien ne s'est passé, si ce n'est que Monaco
02:10 a eu beaucoup de situations et que Didier Odonaruma a fait un grand match.
02:15 Alors on n'est pas sur l'état d'esprit, sur le manque d'intensité.
02:21 C'est l'état actuel de l'effectif et c'est une réalité.
02:28 Je ne vais pas me cacher derrière cela, mais l'état actuel de l'effectif et celui-ci,
02:36 c'est bizarre, mais c'est vrai.
02:42 C'est bizarre de dire cela quand on parle du Paris Saint-Germain, mais c'est la réalité
02:46 actuelle.
02:47 C'est une période très difficile et quand vous venez ici avec le calendrier chargé
02:54 avec une équipe européenne et d'un très bon niveau, quand vous avez l'état des lieux
03:02 actuel de l'effectif, je le répète encore une fois, des joueurs qui ne pouvaient pas
03:05 rentrer, des joueurs qui ne sont sortis de la feuille de match, des joueurs qui ne pouvaient
03:07 jouer que 15 minutes, des joueurs qui ne pouvaient jouer que 20 minutes, des joueurs qui n'avaient
03:11 pas démarré le match, des matchs depuis 9 mois, des jeunes joueurs sur le terrain.
03:15 Cela a rendu ce match-là, ce n'est pas une question de mauvais état d'esprit pour répondre
03:21 précisément à la question, c'est la réalité aujourd'hui de notre équipe.
03:28 Oui, si je n'étais pas inquiet, ce serait grave.
03:33 Après, est-ce que certains qui étaient présents ce soir pourront démarrer le match demain,
03:40 mardi ? On verra.
03:43 Est-ce que certains qui n'étaient pas présents pourront démarrer le match mardi ? On verra.
03:51 On a un calendrier très chargé, on a l'effectif qui est très touché, très affaibli.
03:57 Mais oui, on est inquiet.
03:59 Et dans cette période-là, il faut garder la lucidité.
04:05 Je comprends la colère de nos supporters.
04:09 Son fer à l'angle de bois est évidemment très légitime.
04:13 La frustration qui devient de la colère sur deux grands déplacements.
04:17 Même s'ils ne sont pas déplacés à Marseille, ils sont déplacés en nombre cet après-midi.
04:22 Il y a de la colère.
04:23 Mais dans ces moments difficiles, il faut l'union sacrée.
04:28 Comme ça, il faut trouver de l'énergie, des forces vives.
04:33 Et évidemment, nos supporters, qui sont de fidèles supporters, qui sont en colère, déçus
04:40 en ce moment, doivent être dans la préparation du match contre Paris omniprésent pour aussi
04:48 amener de l'énergie.