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Transcription
00:00 M. Kassouvis est avec nous, on parle de l'astronaute de Nicolas Giraud, ce film sort ce mercredi,
00:04 c'est un très très beau film que je vous recommande, qui fait beaucoup de bien.
00:06 J'ai eu ma petite larme à la fin, on va pas dire pourquoi, mais j'étais très très très ému.
00:10 - Écoute, moi aussi. - Toi aussi ?
00:11 - Ah ouais, je m'attendais pas à ça. - Moi non plus.
00:14 Je savais pas ce qu'il avait dans cette boîte.
00:17 J'ai vu le film en projection et je me suis dit "mais j'avais pas que ça allait être comme ça".
00:23 Le film est beau, le film est magnifique, mais la façon dont ça monte,
00:28 là où il nous amène m'a surpris aussi.
00:31 Dis-moi, tu as dit il y a quelques instants que tu avais tourné dans Star Wars, c'est quand même pas mal ça.
00:35 - Ouais, j'ai fait ça. - Mais alors ça a pas dû te plaire trop,
00:38 parce que tout est justement calibré, il y a moins de magie, ça allait là ?
00:42 En fait j'ai failli refuser parce que je me suis dit "j'ai pas envie de casser mon rêve",
00:45 parce que moi je suis un vrai môme de Star Wars de 77, j'ai fait la queue,
00:49 je me suis battu dans la queue parce qu'il y a des gens qui voulaient dire,
00:52 qui voulaient spoiler le fait que Dark Vador, et qu'ils étaient frères et sœurs,
00:56 que Dark Vador était le père, c'était une vraie aventure.
01:00 Donc je viens de cette époque-là, et on m'a proposé de jouer dans une des nouvelles séries de Disney,
01:05 et j'ai hésité en y allant et en découvrant ce dont je vous ai parlé,
01:09 sur la technologie, la façon dont elle a évolué,
01:12 et j'ai travaillé avec les deux réalisateurs qui s'appellent les Daniels,
01:15 qui ont un film qui s'appelait "Everything, Everywhere, All at Once",
01:18 qui est nommé aux Oscars, qui sont des jeunes réalisateurs.
01:22 Et j'ai l'impression d'être, et puis le mélange de tous ces artistes,
01:26 parce qu'il y a ceux qui fabriquent les marionnettes, il y a les costumes,
01:29 il y a les décors, il y a les accessoiristes, il y a les acteurs,
01:32 il y a tout le monde, tout ce monde-là fait un...
01:36 J'avais l'impression d'être en 1960 sur un plateau de films de science-fiction de l'époque,
01:42 où tout se fait au dernier moment, et au contraire, rien n'est trop polissé,
01:46 trop préparé, et ça m'a donné beaucoup de plaisir.
01:50 - J'ai l'impression que tu n'es pas grisé par ton aventure américaine,
01:53 tu as tourné avec les plus grands, que ce soit Spielberg, et tant d'autres,
01:57 ou même avec Nicole Kidman, enfin un tas de stars américaines,
02:01 tu n'as pas l'air grisé par ça du tout, tu as beaucoup de recul par rapport à ça.
02:04 - Non, parce que vous savez, parce que...
02:07 En fait, ce que m'a dit Spielberg, c'est qu'il y a des moments,
02:11 il y a des héros qu'il ne faut pas rencontrer.
02:16 Parce que je l'avais proposé de travailler sur un projet,
02:18 et il m'a dit "tu sais quoi, je t'aime bien, tu m'aimes bien,
02:20 je ne suis pas quelqu'un avec qui il faut travailler,
02:22 ça ne fonctionnera pas avec toi".
02:24 Et il m'a dit qu'il y a des choses qu'il faut...
02:28 En fait, quand on rencontre ces gens-là, on voit leur humanité,
02:31 et tout d'un coup, ils perdent un petit peu leur piédestal,
02:33 parce que ce sont des êtres humains comme vous et moi.
02:35 Donc, moi j'ai eu la chance de fréquenter des gens qui m'ont inspiré,
02:40 qui ont fait ce que je suis aujourd'hui, avant que je les rencontre.
02:45 Spielberg est quelqu'un qui m'a inspiré depuis que j'ai 12 ans.
02:48 Le fait de pouvoir tourner avec lui sur un film aussi important que Munich,
02:51 est quelque chose qui...
02:54 Honnêtement, tu ne peux pas être grisé.

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