Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, a posé avec un ballon à l’effigie d'Olivier Dussopt, le ministre du Travail, sous le pied et a partagé le cliché sur son compte Twitter, s'attirant les foudres de la majorité. Souhaitant prendre la parole cette après-midi dans l'hémicycle, il a été hué par les députés Renaissance. Après une suspension de séance, il n'a pas pu défendre son amendement et a été défendu par sa collègue Raquel Garrido.
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00:00 qui fait partie intégrante de notre règlement intérieur, chers collègues,
00:02 c'est la deuxième partie, vous pouvez le consulter si vous voulez.
00:05 Et alors, s'il y en a un ici qui m'explique que la Constitution s'applique pas à nous,
00:09 bonjour la conception que vous avez de notre règlement.
00:12 (Applaudissements)
00:15 L'article, collègues, écoutez un peu, écoutez un petit peu.
00:19 (Bruit de tambour)
00:20 L'article 45 de la Constitution donne à chacun d'entre nous un droit à l'amendement
00:25 qui est un droit individuel et inaliénable.
00:27 Ce que vous êtes en train de faire à l'instant,
00:30 sur le fondement d'un désaccord politique qui a sa légitimité.
00:33 (Bruits de la foule)
00:35 Vous avez le droit d'être en désaccord politique,
00:41 vous avez le droit d'avoir une opinion politique sur l'expression
00:44 de vos collègues à l'extérieur comme à l'intérieur.
00:48 Mais vous n'avez pas le droit d'entraver le droit d'amendement des députés.
00:53 Vous êtes en train d'entraver les travaux de l'Assemblée Nationale.
00:57 Vous êtes en train de faire une obstruction,
01:00 celle dont vous accusez en permanence les autres.
01:03 Vous êtes en train de violer la Constitution.
01:06 Si vous avez des comptes politiques à régler avec M.Porte,
01:10 si vous avez absolument la défense à faire de M.Dussot,
01:13 qui d'ailleurs est un grand garçon, on peut aussi le faire lui-même.
01:17 Vous n'avez pas le droit d'empêcher un député de présenter un amendement.
01:22 C'est la Constitution qui doit s'appliquer.
01:24 Nous avons eu une conversation tous ensemble au pied de la tribune avec Mme la Présidente.
01:28 Un peu de silence.
01:29 Il a été convenu.
01:31 Collègues, vos protestations sont ridicules.
01:37 Comme vous l'a dit mon collègue Ruffin, vous faites pitié.
01:43 Vous ne supportez pas la conversation, vous ne supportez pas le débat.
01:49 Réglez vos problèmes politiques là où ils doivent être réglés.
01:53 S'il y en a un ici qui veut contester l'expression et la libre expression,
02:00 vous n'écoutez pas rien.