OM Talk Show : la victoire contre le PSG, un match de légende ?

Le Phocéen

Le replay du Talk Show de ce jeudi 9 février 2023, présenté par Romain Haering, avec Sébastien Volpe et Karim Diouf.

Transcript

00:00:00 *Générique*

00:00:18 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, on se retrouve après cette victoire incroyable contre le PSG.

00:00:23 A côté de moi, il y a deux personnes que j'envis beaucoup parce qu'elles étaient au stade pour vivre cet événement incroyable.

00:00:28 Karim Diouf, comment c'était hier soir ? Raconte-moi.

00:00:31 Ah c'était génial, on s'est régalé, ça fait plaisir parce que le stade Vélodrome il est plein comme d'habitude, grosse ambiance.

00:00:37 On a l'équipe parisienne qu'on n'a pas battu depuis des années, on a produit du super jeu.

00:00:42 Et au final, parce qu'on a déjà produit du jeu, où on a perdu, on se rappelle quand Edinson Cavani avait éteint le stade en 2016 ou 2017, je ne sais plus.

00:00:51 Là, cette fois-ci, ça s'est bien terminé. En plus, on les a sortis d'une compétition, ça nous ouvre.

00:00:57 Donc c'était une soirée idéale et parfaite et ça fait vraiment du bien.

00:01:00 On avait besoin de ça.

00:01:01 Cavani c'était 2-2 juste pour la position.

00:01:03 Oui, 2-2 absolument. On avait besoin de ça, Seb, Sébastien, Wolf.

00:01:07 Ça fait du bien. On va commencer tout de suite par le commencement.

00:01:09 J'avais dit que si on gagnait, je dirais que Romain Canutti était un génie parce que le soir du tirage, je m'arrônais parce qu'il avait dit "je voudrais qu'on tape le PSG", etc.

00:01:18 Mais donc j'avais dit que si on gagnait, je dirais que c'était un génie.

00:01:22 Donc je n'ai pas peur de le dire. Romain Canutti est un génie.

00:01:25 Merci pour ce tirage mémorable qui nous permet d'éliminer, on peut dire, notre bâton noir parce que ça fait des années quand même qu'on ne les a pas tapés.

00:01:33 Ceci étant dit, pourquoi je m'arrônais le soir du tirage ?

00:01:37 J'assume aussi mon positionnement et ma réflexion du moment, même si je suis parmi les plus heureux ce soir, bien évidemment.

00:01:45 C'est que quand Tim Hark se bute hors jeu à la fin de deux, c'est ce que tu disais avec Cavani, en fait c'est un cauchemar à chaque fois.

00:01:55 Parce que toi qui l'as rappelé à de nombreuses reprises, si l'égalisation, alors on embrasse René, si ma tante elle en avait, ça serait mon oncle.

00:02:03 Mais s'ils égalisent, tu pars aux pénaltys, eux ils en donnent à Roumain.

00:02:06 Oui, exactement.

00:02:07 Toi Sanchez, il est sorti au profit de Vittinia, donc tu ne l'as plus pour tirer les pénaltys.

00:02:11 Donc je pense qu'on est en position défavorable, même si on dit toujours que c'est un tirage au sort les pénaltys.

00:02:16 Enfin, je pense que tu n'es quand même pas super bien.

00:02:18 Non, tu n'es pas favori.

00:02:19 Tu n'es pas favori sur la séance de tir au but.

00:02:21 Et de vivre ces matchs, où à la mi-temps, en première mi-temps, quand ils s'égalisent sur ce corner, pas imaginaire,

00:02:26 parce qu'il y a eu un débat, je pense que Rongier la touche d'un millimètre, mais la touche quand même.

00:02:30 Mais ça donne un mal de crâne, ces matchs, je ne les supporte plus.

00:02:33 Tu les as massacrés, tu y as 1 à 1.

00:02:35 C'est une injustice totale.

00:02:37 Donc c'est pour ça que moi, choper Paris à chaque fois, c'est...

00:02:41 Tu avais peur pour ton petit cœur.

00:02:43 J'avais trop peur pour mon petit cœur.

00:02:44 Mais maintenant qu'on les a tapés, je peux le dire.

00:02:46 On a survécu à cette soirée.

00:02:48 Est-ce que c'est un match de légende, les amis ?

00:02:50 Parce qu'on n'en a pas tant que ça des matchs de légende dans l'histoire de l'OM.

00:02:53 Alors après, c'est comme les joueurs de légende.

00:02:55 Si on en met 30, évidemment qu'on va peut-être le mettre dedans.

00:02:58 Mais si on en met 10 dans l'histoire de l'OM, est-ce qu'il est dedans ce match d'hier soir ?

00:03:02 Bah tiens Seb.

00:03:03 Ouais, moi je pense totalement parce que...

00:03:05 Qu'est-ce qui fait qu'il est légendaire ?

00:03:07 Qu'est-ce qui fait ? C'est qu'on n'a jamais battu le PSG sous l'air QSI.

00:03:12 Depuis... Alors en coupe, depuis des années et des années.

00:03:17 On ne les joue pas chaque année en coupe, donc cette stat, elle est un peu...

00:03:19 Mais là on les a tapés chez eux avec Thauvin et Payet.

00:03:22 Où on a fait avec Garcia un mur de béton et on avait marqué un but sur Koufran.

00:03:28 Mais au Vélodrome...

00:03:29 Avec Villas-Boas, je me permets juste...

00:03:30 Avec Villas-Boas, pardon.

00:03:31 Et avec...

00:03:34 Avec Garcia au Vélodrome on a failli...

00:03:35 Garcia on avait fait match nul, c'était la première fois qu'il arrivait.

00:03:37 On avait fait le mur de Berlin et avec Villas-Boas on avait gagné effectivement sur Payet pour Thauvin sur une Koufran.

00:03:44 Mais bon, on n'avait pas fait plus d'action que ça.

00:03:47 Et au Vélodrome, on les a plus tapés... Est-ce qu'on les avait tapés une fois sous l'air Qatari ?

00:03:51 Non, non, non. Tout au début, mais ils venaient de racheter le club et il n'y avait pas encore...

00:03:54 Ils venaient de racheter le club.

00:03:55 Donc là, je veux dire... Et là on les a tapés avec Messi, avec Neymar.

00:03:59 Ils ont leur équipe type, hormis Mbappé.

00:04:01 Mais il y avait tout le monde qui était là. Il y avait même Ramos qui était revenu.

00:04:04 Merci Sergio pour le pénalty.

00:04:06 Karim, pourquoi ça se met... Peut-être pas, peut-être que ce n'est pas un match de légende.

00:04:10 Moi je suis mitigé.

00:04:11 C'est un match de légende, mais je ne le mettrais peut-être pas à coup sûr dans le top 10.

00:04:15 Pour moi, c'est un match de légende de l'ère très ultra moderne de l'OM. Contemporaine, oui.

00:04:20 Post-Ligue des Champions 2093, quoi.

00:04:22 Oui, voilà. On va dire depuis... Dans les années 2000-2010, depuis.

00:04:27 C'est un match légendaire et qui est vraiment exceptionnel.

00:04:30 Dans toute l'histoire de l'OM, je pense que si on en cherche 10, on peut les trouver.

00:04:33 Mais par contre, on va dire, dans l'ère moderne, avec un PSG qui était complètement injouable dans les années 2010,

00:04:40 à l'époque d'Ibrahimović, de Cavani, de Lavetzis, ils étaient injouables.

00:04:44 On prenait des 4-5-0.

00:04:46 Là aujourd'hui, ce qui fait vraiment plaisir, c'est qu'on a su hisser le niveau, monter en progression.

00:04:52 Donc merci Longoria, merci... Même sans Paoli l'année dernière.

00:04:56 Merci à Igor Thudor, aux joueurs.

00:04:59 Même si Paris Saint-Germain va moins bien, mais ce n'est pas à cause qu'ils aillent moins bien qu'on les a battus.

00:05:05 C'est parce qu'aussi on a un bon Olympique de Marseille qui a proposé un très beau jeu.

00:05:09 Donc pour l'ère récente et moderne, c'est un match que je n'oublierai pas, effectivement.

00:05:13 Je suis complètement d'accord avec toi, avec ton analyse.

00:05:16 Et je rajouterai, pour répondre à la question de Romain, que pour moi, il rentre dans la légende.

00:05:21 Avec toutes les mesures de précaution qu'a souligné Karim.

00:05:25 Mais il rentre aussi dans la légende parce qu'on a maîtrisé ce match de bout en bout.

00:05:29 Et tu avais fait un bel édito pourvu que ce soit un match d'homme.

00:05:33 Et ça a été un match d'homme.

00:05:35 C'est-à-dire qu'on leur est rentré dedans de la première minute jusqu'à la dernière minute.

00:05:40 On a fait une première mi-temps, comme je n'ai rarement vu au stade Vélodrome.

00:05:43 Oh les amis ! Et c'est pour ça que dans ces matchs, sortir un a-a à la mi-temps,

00:05:49 alors que tu les as fracassés, tu les as massacrés, tu as un a-a...

00:05:53 Pour te dire, nous, avec Idriss et Loïc aussi,

00:05:57 je vous ai regardé un replay après.

00:05:59 À la mi-temps, c'était une sensation incroyable.

00:06:02 C'est-à-dire qu'on était choqués par le match qu'on faisait.

00:06:05 On était à la fois dégoûtés par ce but qu'on venait d'encaisser,

00:06:08 parce qu'on s'est dit "On a fait tout ça pour rien ! À chaque fois pareil quoi !"

00:06:11 Et on va revivre ce même cauchemar dont tu parlais.

00:06:13 On était presque pessimistes à la mi-temps, alors qu'on venait de voir, effectivement,

00:06:16 peut-être la plus belle première mi-temps de...

00:06:18 J'ai vu ta tête avec Idriss aussi, quand ils égalisent à la fin.

00:06:20 Il est là comme ça, Idriss il fait...

00:06:22 L'égalisation.

00:06:24 Il tombe dans sa chaise.

00:06:26 Il tombe, et toi tu étais là, tu regardais.

00:06:28 C'est ça que j'en pouvais plus, tu vois, avant le tirage que j'expliquais tout à l'heure.

00:06:31 Ce sentiment de...

00:06:33 Tu es toujours presque au niveau,

00:06:35 et à la fin, ça s'effondre comme un château de cartes.

00:06:38 Heureusement, pour le coup, ils étaient hors-jeu.

00:06:40 Heureusement.

00:06:41 Et ce qu'il y a de fort qu'on peut souligner dans ce match,

00:06:43 c'est que d'habitude, il est arrivé dans les 10-15 dernières années,

00:06:46 en tout cas depuis que QSI a racheté Paris,

00:06:48 que l'OM était bon en championnat,

00:06:50 proposait des bons matchs, des bonnes stratégies,

00:06:52 et que contre Paris, ça s'effondrait à chaque fois.

00:06:54 Là, avec notre stratégie, c'est-à-dire de jouer haut,

00:06:57 en ayant des défenseurs qui montent haut,

00:06:59 en ayant vraiment...

00:07:00 On a battu le Paris Saint-Germain.

00:07:02 On n'a pas eu besoin de faire une stratégie particulière.

00:07:04 On a joué comme contre n'importe quelle équipe sur laquelle on aurait joué.

00:07:08 On n'a pas eu besoin de changer de plan.

00:07:10 Limite, c'est Galchier qui a tenté un coup en jouant sans pointe, par exemple.

00:07:14 C'est lui qui a dû changer les plans.

00:07:16 Donc, avec notre stratégie, on a une équipe qui marche bien,

00:07:18 des défenseurs qui marquent beaucoup.

00:07:20 C'est étonnant.

00:07:21 Tant mieux, il faut aller faire attention,

00:07:22 parce que contre Nice, on a pris des buts.

00:07:24 Mais au final, on a su corriger et contenir cela.

00:07:26 Donc, en montant, on a quand même été un rouleau compresseur pour eux.

00:07:29 On les a mis dans la difficulté avec notre stratégie.

00:07:32 - On parle de la tactique dans la deuxième partie de l'émission.

00:07:35 Restons sur l'émotion, sur le sentiment.

00:07:37 Est-ce que c'est un match de légende ?

00:07:39 On peut aussi se dire...

00:07:40 Moi, j'ai un petit bémol par rapport à ça.

00:07:42 À 20h45, il y a un tirage au sort.

00:07:44 On prend rodèze à rodèze et on perd en quart de finale.

00:07:47 - Ça n'enlèvera pas que c'était un match de légende.

00:07:49 Ce ne sera pas une Coupe de France de légende ?

00:07:51 - Malgré tout, je pense que pour inscrire un match dans la légende,

00:07:55 il faut aussi que l'aventure soit belle.

00:07:57 Si tu restes sur un match de légende dans le sens inverse juste après...

00:08:01 - Alors, si tu vas par là, moi, je suis désolé.

00:08:04 C'est mon regard et je peux me tromper.

00:08:06 Mais le match face à Benfica, où on se fait sortir avec la main de Vatta,

00:08:10 c'est un match inscrit dans la légende de l'OM.

00:08:12 Pour autant, tu te fais éliminer.

00:08:13 - C'est vrai.

00:08:14 - Ce n'est pas obligatoirement que tu as des résultats derrière.

00:08:16 - Non, c'est une bonne remarque.

00:08:17 - Il est dans la légende parce que ce match est fou.

00:08:19 On doit se qualifier avec Aston Eddand dans les cages.

00:08:22 Tu te fais sortir et tu te fais voler.

00:08:25 - Il faut bien faire la dissession.

00:08:26 Par exemple, OM-Newcastle, pour moi, elle est dans la légende.

00:08:29 Avec Dj Drogba le doublé, malheureusement, on a perdu un final,

00:08:33 un regrettable final.

00:08:34 Donc, effectivement, il faut dissocier.

00:08:36 Après, c'est vrai que si d'un coup, tu perds contre Rodèze,

00:08:39 ça n'a pas la même saveur.

00:08:41 On va se dire comment on a perdu contre...

00:08:42 - On a fait tout ça pour ça.

00:08:44 - C'est ça.

00:08:45 Avec le respect qu'a pour Rodèze.

00:08:46 - Parce que maintenant, on est quasiment obligés de la gagner.

00:08:48 À moins que tu joues à Lens, tu fais à Opéno, tu perds Opéno.

00:08:51 - Attention, il y a Lens et Lyon.

00:08:52 - Il y a Lens et Lyon.

00:08:53 Enfin, il y a Lens pas sûr.

00:08:54 - Ou peut-être Lorient.

00:08:55 Lorient, c'est une équipe que je vois bien, il est loin.

00:08:57 Ils peuvent sortir Lens aussi.

00:08:58 En tout cas, il y a des équipes de Ligue 1.

00:09:00 Tant mieux.

00:09:01 Moi, maintenant, j'allais anticiper peut-être une...

00:09:03 - Vous anticipez tous les débats, mais c'est génial.

00:09:05 - Après, tu sais, on s'en fout, mais pour parler 10 secondes du PSG,

00:09:11 là où ils ne gagneront peut-être jamais la Champions,

00:09:13 c'est que les mecs, ils ne savent pas faire des choix.

00:09:15 Moi, je suis désolé, mais si je suis le PSG, que je joue contre le Bayern,

00:09:18 que je cherche à gagner la Champions, que coûte,

00:09:20 je mets une équipe remaniée contre l'OM, parce que c'est la Coupe de France.

00:09:24 Ce n'est même pas le championnat.

00:09:25 À la limite, si le championnat, j'ai Lens à 2 points et l'OM à 3 points,

00:09:28 tu es obligé de venir pour t'imposer.

00:09:30 Mais là, c'est la Coupe de France.

00:09:31 - C'est mitigé quand même.

00:09:32 - Comment ça, c'est mitigé ?

00:09:33 - Imagine, c'est nous, le contraire.

00:09:35 Là, d'un coup, tu vois qu'on les a posé.

00:09:37 - Tu veux gagner la Champions si c'est l'OM ?

00:09:38 Tu veux gagner la Champions ou la Coupe de France ?

00:09:40 - C'est clair, c'est clair et net.

00:09:42 - Moi, je veux gagner la Champions.

00:09:43 À un moment donné, la Coupe de France, ça va,

00:09:44 ils en ont gagné 8 d'affilée.

00:09:45 - Le problème qui se pose, c'est que là, en ce moment,

00:09:47 Paris, ils sont un peu en dents de scie.

00:09:49 Depuis les débuts d'année, post-Coupe du Monde,

00:09:52 ils ne sont pas bien, ils sont dans le mal.

00:09:54 Donc aujourd'hui, je pense que se remettre dans les rails,

00:09:57 surtout, c'était de battre l'OM.

00:09:59 Avec un match convaincant, il aurait rassuré tout le monde

00:10:02 parce qu'ils vont aller quand même à Monaco.

00:10:04 - Et son plan, c'était ça.

00:10:05 - Mais il n'a pas de profondeur de bain.

00:10:07 - Non, non, mais c'était ce que lui...

00:10:08 - Si Neymar, il se blesse hier, ou...

00:10:09 Mais si, il se blesse hier, parce qu'on lui met un tacle sévère.

00:10:12 Ils n'ont pas mbappé, ils perdent de messieurs au Neymar.

00:10:14 - Oui, mais il est obligé de prendre des risques.

00:10:16 Il prend des risques.

00:10:17 Parce que s'il met l'équipe romanienne et que l'OM met 4 à 0,

00:10:19 Gaëtchi, il saute.

00:10:20 - Il saute pas, mais il saute en fin de saison.

00:10:22 - Quand je dis "saute", pour les Qataris, c'est ça.

00:10:25 Le plan, il l'est fait.

00:10:26 Donc, pour moi, je trouve qu'ils ont bien fait, pour moi,

00:10:29 de mettre la vraie équipe.

00:10:30 Parce qu'ils auraient quand même peut-être pu gagner.

00:10:32 Et là, ça aurait été dramatique s'ils perdent en n'ayant pas l'équipe.

00:10:35 - Le plan de Paris, c'était vraiment de faire une sorte de répétition générale.

00:10:38 Comme le dit Karim, tu mets la grosse équipe contre Marseille.

00:10:40 Eux, ils ont 8 points d'avance.

00:10:41 Donc, à Monaco, ils auraient lâché le match,

00:10:43 ce qui ne nous arrange pas.

00:10:44 D'ailleurs, c'est peut-être ce qu'ils vont faire.

00:10:46 Et de, 6 jours après, contre le Bayern, avoir la même équipe quasiment que contre Marseille.

00:10:50 Je pense que c'était le plan.

00:10:51 Mais bon, ça n'a pas marché, tant mieux.

00:10:52 On ne va pas s'en plaindre.

00:10:53 - Je pense qu'ils l'ont bien fait.

00:10:54 - Moi, je trouve qu'ils couvrent trop de lièvres à la fois chaque année.

00:10:56 Pour faire ça, il te faut vraiment 22 bonshommes du même niveau.

00:10:58 Et ils ne les ont pas.

00:10:59 - Ou un PSG ultra-dominateur comme avant.

00:11:01 C'est-à-dire qu'en février, il y a 6 ou 7 ans,

00:11:03 ils avaient 15 points d'avance, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

00:11:05 Ils avaient besoin de...

00:11:06 Hier, Galchi a très mal vécu la défaite.

00:11:09 Plus que si on avait perdu.

00:11:10 C'est parce que là, il sait que le PSG est dans un tournant.

00:11:13 Ils sont vraiment dans une...

00:11:14 Tant mieux, tant pis pour eux.

00:11:15 - Oui, oui, tant mieux.

00:11:16 On ne va pas s'en plaindre.

00:11:17 Et d'ailleurs, on verra.

00:11:18 On est à 8 points.

00:11:19 On ne va pas se dire qu'on joue le titre.

00:11:20 On l'a déjà dit.

00:11:21 On a raté le coche contre Nice.

00:11:22 On verra plus tard.

00:11:23 Mais si ça venait à tourner vinaigre en Ligue des champions à Monaco,

00:11:26 après, ils jouent contre Lille, je crois.

00:11:28 Bon, restons...

00:11:30 - Après, je parles du principe qu'il ne faut pas parler de titre.

00:11:32 - Non, il ne faut pas en parler, mais bon.

00:11:34 - Il ne faut pas en vouloir à ceux qui regardent devant.

00:11:36 - Non, exactement.

00:11:37 - C'est-à-dire que si quelqu'un se dit, j'ai envie d'être champion peut-être cette année,

00:11:39 il ne faut pas lui tomber dessus en lui disant...

00:11:41 Que tu le dises ou pas, ça ne va pas changer l'histoire.

00:11:43 Donc, de regarder devant, ce n'est pas interdit de se le dire.

00:11:47 Parce que quand tu regardes devant, c'est sûr que tu es loin de derrière.

00:11:49 Donc, on pense à...

00:11:50 - On reste sur ce match.

00:11:51 On va parler un petit peu tactique parce qu'on va dire ce qu'on a aimé aussi dans ce match.

00:11:54 Parce qu'il n'y a pas que l'émotion.

00:11:55 Il y a aussi ce qu'on a vu sur le terrain.

00:12:04 Et oui, regardez, on vous propose les compos.

00:12:06 Ce qui s'est passé à 20h à peu près hier, 20h10, 20h15.

00:12:10 Les compos d'équipe qui tombent.

00:12:11 Et là, on se dit, mais qu'est-ce que va faire l'OM avec cette compo ?

00:12:15 Alors que c'est la compo qu'on attendait tous.

00:12:17 Avec les 11 joueurs, disons, les plus prêts pour ce type de match.

00:12:20 Je pense qu'on sera d'accord là-dessus.

00:12:22 Parce que le banc, c'était Payet, Unai et Caboret.

00:12:25 Et j'en oublie un, mais Vitignan.

00:12:28 Donc là, il a mis quelque part ses 11 les plus prêts.

00:12:31 Mais on ne s'attendait pas à voir Rongier à ce poste-là.

00:12:35 Qui finalement a joué ce sentinelle libéraux en alternant un peu les deux.

00:12:40 - Il avait un poste de...

00:12:42 Comment ça s'appelle là ?

00:12:44 De volant.

00:12:45 - Volante.

00:12:46 - De volante, comme il avait à l'époque Romao avec Bielsa.

00:12:49 C'est-à-dire qu'en position offensive...

00:12:51 - Voltigeur.

00:12:52 - Volantiseur.

00:12:53 - On lui disait "Viens au milieu du terrain pour renforcer le milieu du terrain".

00:12:56 Et en position défensive, il se repassait dans la défense centrale.

00:12:59 Et je suis en train de me dire...

00:13:01 Est-ce que si on met...

00:13:02 Alors ouais, j'allais dire quand il va rentrer Bailly,

00:13:05 tu mets Mbemba Bailly et tu laisses Rongier dans ce rôle-là.

00:13:08 Parce que le mec, il a apporté quand même, au milieu du terrain.

00:13:11 Mais bon, après, tu as un gigot qui ne démérite pas en ce moment.

00:13:14 Tu as des bons joueurs aussi.

00:13:15 - En fait, le plan, c'était que comme Paris n'a pas mis d'avant-centre,

00:13:18 avec Messi et Neymar un peu partout, un peu nulle part,

00:13:21 tu mettais un mec sur chacun d'entre eux.

00:13:23 Et Rongier, il suivait le milieu offensif le plus haut.

00:13:25 Bon, c'était Vicinia.

00:13:26 Et en fait, en premier mi-temps, Vicinia a joué faux neuf, on va dire.

00:13:29 Donc Rongier s'est trouvé dans cette zone.

00:13:31 Et quand ils ont fait rentrer Ekitikey,

00:13:33 pour le coup, Rongier est passé libéraux au marquage quasiment d'Ekitikey.

00:13:36 Donc en fait, tu as l'impression qu'il a joué libéraux.

00:13:38 Mais en fait, il a juste marqué l'autre joueur offensif

00:13:41 pour ne pas avoir Mbemba ou Gigo qui étaient plus sur Messi et Neymar.

00:13:45 Mais c'était vraiment bien.

00:13:46 C'était intéressant, carrément, cette tactique.

00:13:48 Paris qui est venu avec un milieu renforcé, d'ailleurs.

00:13:50 Oui, au-delà de la tactique qui a été rondement menée,

00:13:53 c'est vraiment un coup de chapeau pour Valentin Rongier,

00:13:55 pour plusieurs choses, parce que la première,

00:13:57 c'est qu'il a fait un superbe match.

00:13:58 Ça, il faut vraiment le dire.

00:13:59 Et 9 sur 10, ce n'est pas tout le temps qu'on le distribue.

00:14:03 Et ce qu'il y a d'appréciable chez le joueur,

00:14:05 c'est qu'il s'est appliqué très rapidement les consignes.

00:14:08 On l'a vu avec Sampaoli.

00:14:10 On le voit là.

00:14:11 C'est un joueur hybride.

00:14:12 Il y en a, il faut beaucoup de temps pour arriver.

00:14:14 Et lui, c'est un véritable couteau suisse.

00:14:16 Et j'espère pour lui, pour l'OM, pour tout le monde,

00:14:19 que l'équipe de France ne soit pas très loin.

00:14:21 Parce qu'à un moment donné, le joueur,

00:14:23 il va falloir se demander ce qu'il faut faire

00:14:25 pour accéder au moins aux 20 de Didier Deschamps.

00:14:29 Parce qu'il le mérite bien.

00:14:30 Dans ce match, il a étalé toute sa classe.

00:14:32 Quelqu'un qui ne connaît pas l'OM,

00:14:33 le voit jouer comme il a joué hier,

00:14:35 on croirait que c'est son poste de prédilection.

00:14:37 Alors qu'il aurait pu être à droite.

00:14:38 On avait pensé un temps,

00:14:40 si on avait un peu peur de mettre un derby,

00:14:42 parce qu'on avait peur qu'il soit trop offensif,

00:14:44 qu'il soit piston droit.

00:14:46 Dans tout cas, c'est de belles alternatives qu'on a avec lui.

00:14:48 Et Tudor, il a tout bon sur ce match finalement, Seb.

00:14:51 Parce qu'il y a beaucoup d'absents derrière.

00:14:52 On se dit, oh là là, en plus il y a la tuile Nuno Tavares.

00:14:54 Parce que ça reste une tuile.

00:14:55 Je sais qu'il y en a qui ne l'aiment pas trop.

00:14:57 Mais quand même, tu perds Nuno Tavares à 24h du match.

00:15:00 Il faut trouver un truc et il trouve quand même.

00:15:02 Moi, j'aime bien à ce moment,

00:15:04 parce qu'après on peut aussi reparler des matchs passés

00:15:07 où il était décevant.

00:15:08 Mais même qu'Aulazina a un piston gauche,

00:15:10 je veux dire si demain, ta défense, c'est Bailly, Mbemba, Gigo,

00:15:14 parce que je pense que c'est les trois qui sont quand même au-dessus en défense centrale

00:15:17 et que tu mets Aulazina à gauche,

00:15:20 je trouve qu'il se projette bien.

00:15:22 Il apporte aussi.

00:15:23 Donc par rapport à un Tavares qui est certes plus physique,

00:15:27 moi je le verrais bien en cartouche, tu vois Tavares.

00:15:29 C'est-à-dire à 15-20 minutes de la fin, tu ne gagnes pas.

00:15:31 Tu lui dis, allez, éclate-toi, fais-toi plaisir.

00:15:33 Apporte donc, à la limite, une casse-tête.

00:15:36 Non, mais comme on le disait en première partie.

00:15:38 Bah casse-tête parce qu'il n'y avait pas Ballardi non plus ni Bailly.

00:15:40 Tu as raison.

00:15:41 Du coup, on n'avait pas pensé que Aulazina pourrait quand même jouer à gauche.

00:15:43 On s'est dit, Aulazina il est condamné à jouer derrière, qu'est-ce qu'on va faire ?

00:15:46 Je suis d'accord avec toi.

00:15:47 Et il a trouvé un truc.

00:15:48 Il a trouvé un truc.

00:15:49 Mais là où je suis quand même vachement content,

00:15:52 au-delà de l'aspect tactique qu'on a abordé,

00:15:55 c'est sur la mentalité.

00:15:57 On s'était dit avant le match, Ruben,

00:15:59 il faut qu'on arrête de penser que ce pari-là n'est pas invincible,

00:16:04 qu'on peut vraiment les gagner.

00:16:06 Et l'OM n'a pas eu peur.

00:16:08 Vous vous souvenez, je crois que c'était l'année dernière

00:16:10 où l'OM joue à 11 contre 10 un championnat au Stade Vélodrome.

00:16:13 Et on n'est pas allé la chercher cette victoire.

00:16:16 Et ce n'est même pas qu'on les a trop respectés.

00:16:18 C'est qu'il y a eu une forme de timidité.

00:16:20 Les joueurs ont expliqué en zone mixte après,

00:16:22 ouais, mais tiens Mbappé, il peut partir dans le dos.

00:16:25 Donc on avait peur de trop se libérer, même s'il soit à 10, etc.

00:16:27 Là hier, Mbappé, pas Mbappé, alors c'est dommage.

00:16:30 On verra bien quand il va venir à un championnat,

00:16:32 s'il est là et j'espère qu'il sera là,

00:16:33 pour voir si on peut quand même reproduire ce genre de prestation.

00:16:36 Ça ne nous dérange pas s'il n'est toujours pas remis.

00:16:38 Ouais, mais à un moment donné, ça serait bien qu'on arrive à les taper aussi

00:16:41 avec toutes leurs armes offensives.

00:16:43 Et ce que je voulais dire, c'est qu'on ne les a pas respectés.

00:16:48 On n'a pas été en position d'infériorité.

00:16:51 Et franchement, je vous le dis, je ne sais pas vous,

00:16:53 je sais que tu as fait du foot aussi, vous avez été des compétiteurs.

00:16:56 Moi, je fais un sport, je donne tout sur le terrain.

00:16:59 Je fais un 1 à la mi-temps à la dernière seconde.

00:17:02 Je rab, j'ai mal de tête, je suis au fond du trou.

00:17:05 Eux, ils sont repartis.

00:17:07 Alors, il y avait moins d'intensité dans la seconde période

00:17:09 parce qu'ils avaient rechargé les batteries, c'est normal.

00:17:12 Mais ils étaient encore là, les gars.

00:17:14 Et ils se sont battus jusqu'à la dernière minute.

00:17:16 Donc, je trouve qu'au-delà de l'aspect tactique,

00:17:19 ce qui a su insuffler Tudor, dans le sens d'avoir confiance en eux,

00:17:23 de regarder Paris, comme l'a dit Michel, dans la troisième mi-temps,

00:17:26 à les gars qu'on embrasse, on les a regardés dans les yeux.

00:17:29 Ça fait combien de temps qu'on a pu regarder Paris dans les yeux ?

00:17:31 Et là, on les a vraiment regardés dans les yeux.

00:17:33 C'est exactement ça.

00:17:34 C'est parce qu'il y a eu des moments, encore dans les dix dernières années,

00:17:37 où je pense que sur certains matchs, on pouvait regarder Paris dans les yeux.

00:17:41 Mais dès que c'était Paris, je vais prendre l'expression,

00:17:44 une mauvaise expression, caca culotte.

00:17:46 C'est-à-dire, c'est ce que je disais tout à l'heure, on changeait tout.

00:17:49 Là, on n'a rien changé.

00:17:51 On a changé un petit truc quand même.

00:17:53 - Dis-moi. - On a changé un truc.

00:17:55 Dans ce poste-là, on n'a pas rien changé.

00:17:57 On a quand même changé un truc.

00:17:58 - Par la force des chances. - Ça s'est bien passé,

00:18:00 on a changé un truc.

00:18:01 Parce qu'il y avait une blessure ou quoi.

00:18:02 Mais fondamentalement, on a changé pour ne pas aller aux blessures.

00:18:04 On n'a pas changé la mentalité.

00:18:05 La mentalité de dire, on va jouer beaucoup plus bas pour éviter de perdre, etc.

00:18:09 Donc, c'est-à-dire qu'on a joué vraiment, Mbemba, il est monté comme d'habitude.

00:18:13 - Gigo, quel match. - Gigo, il est monté à fond.

00:18:15 Donc, c'est-à-dire qu'on a eu vraiment nos défenseurs qui sont très offensifs.

00:18:18 Ils ne sont pas restés derrière en se disant, c'est Paris.

00:18:20 Effectivement, moi, là où je rejoins Seb,

00:18:23 c'est qu'un BAPE, effectivement,

00:18:25 qu'un seul joueur, ça peut te changer la mentalité d'un défenseur.

00:18:28 Mais moi, comme on dit, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

00:18:30 Il n'est pas été là hier.

00:18:31 Tant mieux, ça nous donne un tour.

00:18:32 Mais pour le championnat, s'il pouvait être remis,

00:18:34 et si on les bat encore avec un BAPE cette fois-ci, là, ça serait la cerise.

00:18:39 - Oui, c'est sûr. - Oui.

00:18:41 Par contre, si on prend un but d'un BAPE, on ne sera peut-être pas à Dira,

00:18:44 tant mieux qu'il était là.

00:18:45 Moi, je vous dis, les gars, s'ils peuvent être démunis au deuxième match.

00:18:49 Non, mais il y a Debo aussi, qu'il faut rappeler,

00:18:52 même si c'est frais dans la tête de tout le monde, parce que c'est récent,

00:18:55 mais on venait de perdre 3-1 contre Nice.

00:18:58 - Oui, bien sûr. - C'est-à-dire que tu perds 3-1 contre Nice.

00:19:01 J'ai vu d'autres Olympiques de Marseille au cours du Fosseyn sur ces 20 dernières années,

00:19:06 que quand tu as perdu comme ça, tu vas contre Paris avec mal de crâne,

00:19:11 et tu es un peu sur le recul.

00:19:12 Là, les mecs, ils sont rentrés sur la pelouse,

00:19:14 et ils ont dit, droit au but, on continue, on est sûr de notre force.

00:19:18 Alors, OK, certains me diront, oui, mais il n'a émis pas Yét, contre Nice.

00:19:21 Il avait fait souffler Malinovski et tout ça.

00:19:23 Non, mais ça ne fait rien.

00:19:24 Ce n'est pas parce qu'il y avait Vicinia et Payet et qu'il n'y avait pas Sanchez,

00:19:27 que tu as perdu malgré tout contre Nice.

00:19:29 Et là, les mecs, pourtant, il y avait Mbemba, il y avait tout le monde,

00:19:32 il y avait Kloss, etc.

00:19:33 Là, les mecs, c'est ça qui fait plaisir.

00:19:36 Si tu as perdu, ce n'est pas grave.

00:19:38 Tu continues sûr de tes forces, sûr de tes faces de l'heure,

00:19:41 sûr de tes conditions, et ça, j'applaudis.

00:19:43 Ce que je complèterais dans ce que tu dis, notre force,

00:19:45 c'est qu'on était sur une excellente série.

00:19:47 Et moi, à chaque fois, j'avais peur parce qu'une série, elle peut très mal finir.

00:19:51 On aurait pu perdre contre une équipe mal classée 2-0, 3-0.

00:19:54 Elle a été stoppée par un nul face à Monaco, qui est quand même juste derrière nous.

00:19:58 C'est une belle équipe de Ligue 1.

00:19:59 Dans des conditions où on se dit, franchement, le Pénaud, par exemple,

00:20:02 on se dit, normalement, on aurait peut-être même pu gagner ce match.

00:20:05 Voilà, donc on a fait un bon match.

00:20:06 On a perdu contre Nice, même si on a une équipe qui revient au championnat,

00:20:10 qui est très bonne.

00:20:11 Et malgré tout, on s'est relevé et on a battu le PSG.

00:20:14 Donc sur les 11 derniers matchs, la série s'est arrêtée, mais pas l'OM.

00:20:18 L'OM, on est toujours en avant.

00:20:19 Et c'est ça qui est bien.

00:20:20 Donc à souligner que Nice, au final, tant pis, on a perdu, mais on s'est relevé.

00:20:24 Tu ne peux pas tout gagner de toute façon.

00:20:25 Tu ne peux pas gagner tous les matchs.

00:20:26 Mais tu le sais comme moi, Karim, à Marseille plus qu'ailleurs,

00:20:29 tu joues contre Monaco, comme tu le dis, c'est un concurrent direct.

00:20:32 Tu aurais pu perdre, comme tu aurais pu gagner.

00:20:35 Oui, bien sûr, c'est ça.

00:20:36 Mais la série prend une fin, donc tu peux te dire, contre les gros, plus compliqué.

00:20:39 Même si on les avait tapés chez eux.

00:20:41 Tu reçois Nice, qui est sur une bonne dynamique, une bonne lancée, tu perds.

00:20:46 Si tu perds contre Paris, il y en aurait toujours pour dire,

00:20:50 ouais, on tape les petits, fort avec les petits, faible avec les forts, avec les costauds.

00:20:56 Alors que là, le fait d'avoir battu Paris, ça ferme des bouches.

00:21:00 Exactement.

00:21:01 Et sur Bein Sport, ils nous ont mis Marseille est magique.

00:21:04 C'est le pied de nez, il était super.

00:21:07 Même si tu perds contre des petits, tu gagnes tous tes matchs contre les petits et tu perds.

00:21:12 Ou tu fais match nu contre les gros, excusez-moi, tu es en Ligue des champions.

00:21:15 Mais c'est vrai qu'il faut des matchs référents, il faut battre Paris.

00:21:18 Et c'est vrai que Igor Thudor, les amis, il souffrait quand même aussi de ça,

00:21:22 dans le grand public, c'est qu'on appréciait son jeu.

00:21:25 Ça y est, déjà, il a passé plusieurs niveaux d'acceptation dans le public.

00:21:30 Déjà, au début, il y avait un gros rejet.

00:21:31 Même ceux qui ne l'ont pas sifflé se disaient, Thudor, on va voir.

00:21:35 Il y en a même qui disaient, vu ce qui se passe dans le groupe,

00:21:37 c'est peut-être fini déjà avant même que c'est commencé.

00:21:39 Il a passé ce premier cap, série de début de saison.

00:21:42 On se dit, ça va, on va peut-être passer une bonne saison avec Thudor.

00:21:45 Il y a cette descente aux enfers en Ligue des champions,

00:21:47 avec les débuts qui ne sont pas bons, le match de Tottenham, la série en octobre où ce n'est pas bon.

00:21:51 On se dit, peut-être Thudor se finit.

00:21:52 Il repasse un cap, l'équipe joue encore mieux.

00:21:55 Tu réussis à faire Lyon-Monaco et ton début de série.

00:21:57 Mais il n'y a quand même pas cette référence contre un gros,

00:22:00 parce que tu ne bats pas Rennes, tu ne bats pas Paris au match aller.

00:22:02 Il manque quelque chose, il manque ce petit truc.

00:22:06 Et là, je pense qu'on l'a eu hier soir.

00:22:08 Tu avais battu Rennes aussi en Coupe de France juste avant.

00:22:10 Tu avais battu Rennes en Coupe de France juste avant, effectivement.

00:22:12 Sur la série.

00:22:13 Oui, c'est vrai que sur la série, tu l'avais battu.

00:22:14 Mais il manquait quand même ce match référence face au gros.

00:22:17 Rennes, ce n'est plus la même équipe sans Terrier, par exemple.

00:22:19 Tu pouvais te dire, bon, Rennes, on les a battus 1-0, effectivement.

00:22:22 Mais là, tu as quand même, je pense, ton match référence.

00:22:25 Ça, c'est ce qui pouvait manquer à beaucoup d'entraîneurs.

00:22:27 Juste avant, Sampaoli, Garcia.

00:22:30 Il a fait quand même une finale d'Europa League.

00:22:32 Mais il y avait beaucoup d'entraîneurs où on se disait, les dernières années,

00:22:35 les gars, on a du jeu, mais on ne gagne pas de gros matchs.

00:22:38 Et là, on a battu le plus gros, c'est-à-dire le plus gros morceau du championnat.

00:22:41 Et quand même…

00:22:42 Impliqué en plus, très impliqué dans son match.

00:22:44 C'est un match très impliqué.

00:22:46 C'est ça qui est bien.

00:22:47 C'est comme si tu disais, le PSG, quand ils viennent à Marseille,

00:22:49 de toute façon, et tu le disais lors d'une émission,

00:22:51 on ne pourrait pas s'appeler FC Cadeau-Livre juste pour le match.

00:22:55 On fait ça une fois.

00:22:56 On fait ça une fois, on maquille le nom.

00:22:58 On s'appelait, comme depuis toujours et avec fierté,

00:23:01 Olympique de Marseille, au crème des guingues.

00:23:04 Et pour le coup, ils étaient là avec leur armada,

00:23:06 leur Messi, leur Neymar, il y avait même Verratti qui était revenu.

00:23:10 Ramos contre nous, il y a toujours tout le monde qui revient.

00:23:12 Heureusement, Mbappé n'était pas là, on en a déjà parlé.

00:23:15 Mais on les a regardés dans les yeux.

00:23:17 Et franchement, je vous le dis, et je ne l'ai dit pas dans le match,

00:23:20 Karim peut en témoigner, même si je n'aime pas faire ça,

00:23:22 parce que ça porte généralement poisse, mais qu'est-ce qu'ils sont mauvais en fait.

00:23:26 Ils ne sont pas bons.

00:23:27 Est-ce que c'est eux qui ont été mauvais ou est-ce que c'est nous qui avons été très bons ?

00:23:30 Ce n'était pas les mêmes quand même.

00:23:32 Alors, le PSG post-Coupe du Monde, c'est pas...

00:23:38 Ils ont un nombre de points incroyable en championnat.

00:23:39 C'est vrai.

00:23:40 C'est moins joli peut-être, mais ça gagne tous les matchs quasiment.

00:23:44 Alors attention, si on regarde en janvier, ils ont un bilan qui est quand même...

00:23:48 Regarde, on va voir le classement Ligue 1, juste pour étayer ce que je dis.

00:23:50 Mais vas-y, je t'en prie, Karim.

00:23:51 Ils ont perdu contre Lens, ils ont perdu contre Rennes.

00:23:54 Ils ont fait contre Toulouse, ils ont gagné 3-1, mais ce n'était pas du grand PSG.

00:23:59 17 victoires, 3 nuls, 2 défaites en Ligue 1 cette saison.

00:24:02 Ce n'est pas...

00:24:03 On est quand même sur un gros rythme.

00:24:05 On est sur...

00:24:06 C'est un rythme qui n'est pas mal, mais le PSG de Zlatan, par exemple, c'était...

00:24:11 Ça paraissait...

00:24:12 Alors c'est vrai que les chiffres sont trompeurs, mais tu le vois qu'ils ne sont pas terribles.

00:24:16 Le match contre Toulouse, je l'ai regardé, ce n'était pas pour ça.

00:24:18 Moi aussi, je l'ai vu.

00:24:19 Mais ça n'enlève pas qu'on a fait une belle performance aussi.

00:24:21 Attention, ils ont baissé et nous on a augmenté.

00:24:23 Mais ils ont été meilleurs que contre Toulouse.

00:24:25 Contre Toulouse, c'était le néant total.

00:24:27 Là, franchement, par séquence, ils nous ont mis en danger.

00:24:29 On ne va pas dire le contraire.

00:24:30 Ce que je voulais te dire là, Romain, c'est qu'ils étaient dans un bon...

00:24:32 Il y a eu une année, je n'ai pas la mémoire de Romain Canutti, mais il y a eu une année

00:24:39 où on obtient à la fois un pénalty et un carton rouge.

00:24:42 Oui, c'est l'année où c'est Maxwell qui marque de la tête après le péno sur Valbuena de Thiago Mota.

00:24:49 Voilà.

00:24:50 Je n'ai pas l'année, mais c'est...

00:24:51 Donc on est de 20 ?

00:24:52 2012-2013.

00:24:53 On est devant à la mi-temps puisqu'on transforme le pénalty.

00:24:56 Ils jouent à 10 contre 11.

00:24:57 Mais tu avais ce sentiment que quand ils voulaient, ils nous massacraient à 10 contre 11.

00:25:02 Là, hier, on était à 11 contre 11.

00:25:04 Et j'ai eu ce sentiment de me dire, mais comment ils vont faire à revenir dans ce match ?

00:25:09 Et ils ont failli le faire à la fin.

00:25:11 Heureusement qu'il y a ce but hors-jeu.

00:25:13 Mais on sentait qu'on avait vraiment une espèce de mainmise sur ce match et on maîtrisait les débats.

00:25:19 Et c'est ça qui fait...

00:25:20 Jean de Florette, sur le chat de Twitch, nous dit que c'est 2013-2014 avec BoP.

00:25:23 C'est possible.

00:25:24 Effectivement, on n'a pas la même mémoire que Jean.

00:25:27 Merci à toi.

00:25:28 Merci Jean.

00:25:29 Tota aussi qui nous dit, c'est Eli BoP.

00:25:31 Merci les amis, vous êtes là sur le chat.

00:25:33 Ça me permet de vous saluer, vous qui nous regardez en direct ou en replay, c'est bien aussi.

00:25:36 Et on va kiffer.

00:25:37 Je pense que c'est le genre de tol que vous prenez plaisir à regarder après une belle victoire contre le PSG.

00:25:43 On se projette un petit peu, on va parler du tirage au sort parce que oui, il approche ce tirage au sort.

00:25:47 C'est quoi le tirage au sort idéal ?

00:25:49 7 équipes sur la ligne de départ pour pouvoir affronter l'Olympique de Marseille.

00:26:01 Il y en a 4 de Ligue 1.

00:26:02 Ce n'est pas énorme.

00:26:03 Et dans ces 4-là, il y a Toulouse, il y a Nantes tenant du titre.

00:26:07 Et puis il y a effectivement les deux gros, surtout si tu vas à Lyon par exemple,

00:26:11 où tu n'as jamais gagné au Groupama Stadium, ce n'est pas un très bon tirage, on verra.

00:26:15 Ou Lorient ou Lens qui sont deux équipes difficiles à manœuvrer,

00:26:19 même si Lorient, on les a quand même bien dominées au Stade Vélodrome.

00:26:22 Et puis il y a 3 équipes de Ligue 2, faits rarissimes.

00:26:25 C'est un championnat qui est très rarement au rendez-vous des quart de finale parce qu'ils ont énormément de tours à passer.

00:26:29 On a d'ailleurs plus souvent des National 2 que des Ligue 2, bizarrement ces dernières années.

00:26:33 Il y en a 3, Rodèze, Annecy et Grenoble.

00:26:36 Alors qu'est-ce que ça serait le tirage idéal ?

00:26:38 Avant de nous prononcer messieurs, je vous propose de découvrir un reportage signé Loic Lachaud

00:26:42 qui est allé à la rencontre des supporters de l'Olympique de Marseille qui nous donne leur tirage idéal.

00:26:47 Peu importe mais à la maison.

00:26:50 Je crains un peu plus si on va à Lens, mais si on va jusqu'à la finale, il faut battre les gros.

00:26:54 Mais à la maison, quoi qu'il arrive, on va tirer à la maison pour que 67 000, que ça soit encore la folie.

00:26:58 Je pense que Marseille-Lyon c'est le meilleur tirage pour nous.

00:27:01 Je dirais Lens.

00:27:04 Je dirais Lens parce que contre les bonnes équipes du championnat, on arrive à tenir la route.

00:27:08 Et je vois que quand on joue des clubs d'un niveau inférieur au niveau effectif,

00:27:13 on est un petit peu moins bon, peut-être un peu trop tendre dans le jeu.

00:27:17 N'importe laquelle. Si c'est à domicile, n'importe laquelle.

00:27:20 Franchement j'ai confiance en nous, confiance en notre public pour nous pousser à gagner contre n'importe quelle équipe.

00:27:27 À l'extérieur c'est différent mais si c'est à domicile, peu importe.

00:27:30 Ça on sera d'accord. Ça on sera tous d'accord.

00:27:34 Si on peut jouer au Vélodrome, on prend.

00:27:36 On est tous d'accord là-dessus. On va pas s'embêter avec un déplacement.

00:27:39 Alors qu'on a vu, le Stade Vélodrome demande qu'elle s'enflamme pour cette Coupe de France.

00:27:42 Mais quelle équipe ? Je suis très surpris par ce que je viens d'entendre.

00:27:46 Ils veulent Lyon, ils veulent Lens.

00:27:48 C'est ce que je te disais tout à l'heure.

00:27:49 On n'a pas un peu trop mangé des gros là parce qu'on bat Rennes, on bat Paris les gars.

00:27:53 On n'a pas le droit d'avoir un tour un peu facile à un moment pour avancer ? Non ?

00:27:57 D'autant que c'est des ligues 2 et qu'il n'y aura pas d'inversion.

00:27:59 Oui, exactement.

00:28:00 Donc si on tape OM-Annecy, ça sera au Stade Vélodrome.

00:28:05 Je ne vois pas craquer sur OM-Annecy au Vélodrome, très honnêtement.

00:28:08 Non.

00:28:09 Avec cette équipe-là.

00:28:10 Moi, je reste fidèle à ce que je défends depuis toujours.

00:28:13 Moi, je veux qu'on la gagne.

00:28:15 Et pour la gagner, c'est quand même plus facile de recevoir Annecy au Vélodrome que de recevoir Lens.

00:28:22 Parce que Lens les a reçus et on a vu ce que ça a donné.

00:28:25 Ils ont mis un tir lointain parce que je pense qu'on a été encore une fois très bon sur ce match.

00:28:28 Un tir lointain détourné, on a perdu un championnat alors qu'on était devant eux.

00:28:33 Tu peux aller au Pénault contre ce type d'équipe.

00:28:36 Après, sur ce que disait Romain, et là où je le rejoins maintenant après avoir vu le match de hier face à Paris,

00:28:43 c'est sûr que si dans le dernier carré, il reste Lens ou Lyon, et nous, je préfère les choper au Stade Vélodrome.

00:28:53 Parce que ça sera quand même plus facile de les sortir qu'au Stade de France.

00:28:56 Mais ils ne sont pas obligés d'être là au dernier carré non plus.

00:28:59 Mais ils ne sont pas obligés.

00:29:00 C'est-à-dire qu'ils peuvent se faire sortir, c'est déjà Karim qui l'a précisé.

00:29:03 Lens, ils n'ont pas gagné à Lorient.

00:29:05 Exactement, ils ont un tour à jouer.

00:29:07 Donc s'ils se font sortir, après si le tirage c'est Lorient-Lyon ou M-Annecy,

00:29:12 et que Lorient batte Lyon encore chez eux, moi je préfère aller à Lorient qu'à Lyon.

00:29:18 Alors ça fait peut-être encore, comme avant le tirage où on a chopé Paris, un peu poule mouillée.

00:29:23 Mais ce n'est pas grave, j'assume.

00:29:24 Moi, avant toute chose, je préfère d'abord gagner.

00:29:28 Mais bien sûr.

00:29:29 Si chaque année tu me dis que tu es champion, et si chaque année tu me dis que tu gagnes la Coupe de France,

00:29:32 peu importe les circonstances, je prends.

00:29:34 En plus, quoi qu'il arrive maintenant, le parcours il est beau.

00:29:36 Tu peux jouer n'importe qui jusqu'en finale, il est beau le parcours.

00:29:39 Donc tu n'as même plus à te dire "ouais on l'a gagné mais elle est au rabais".

00:29:42 Elle ne sera pas au rabais.

00:29:43 Tu as battu Rennes et surtout tu as battu Paris.

00:29:45 Donc quoi qu'il arrive maintenant, c'est...

00:29:47 Je suis d'accord avec ton analyse.

00:29:48 Moi je suis un peu plus mitigé dans le sens que je veux garder le rythme en fait.

00:29:53 C'est-à-dire que je n'ai pas envie qu'on se dise inconsciemment dans l'inconscient collectif

00:29:57 "Ah on est sur Rodès etc. c'est bon".

00:29:59 On en parlait Romain tout à l'heure.

00:30:01 C'est vrai que c'était juste ce que tu me disais quand on travaillait dans l'après-midi.

00:30:04 Tu me disais "ça permet de faire tourner parce qu'on a des grosses échéances".

00:30:07 Oui, je précise, ce match-là, c'est important dans l'analyse,

00:30:10 il est entre la réception de Paris et le déplacement à Rennes.

00:30:13 C'est peut-être le moment où on peut avoir un tirage un peu facile.

00:30:17 Annecy moi je dis.

00:30:18 C'est pour ça que dans ce que tu me disais tout à l'heure quand on bossait,

00:30:20 tu me disais effectivement, tu m'as un peu fait changer d'avis,

00:30:23 mais de l'autre côté, pour garder cet empreint, taper une Ligue 1 c'est normal.

00:30:30 Tu veux taper Lens en quart, et puis je te propose de recevoir Lyon en demi,

00:30:34 on les tape aussi et après il restera qui en finale ?

00:30:36 Nantes qui a gagné la Ligue 1.

00:30:38 Et tu t'imagines tu auras fait Rennes, Paris, Lens, Lyon et Nantes.

00:30:41 C'est une coupe d'Europe, alors là c'est parfait, c'est mieux qu'une Europa League.

00:30:45 Carrément si je te propose OM-Toulouse du coup, si je te suis bien, c'est ce qui ressemble le plus à…

00:30:50 Moi je suis comme nos amis, je prends tout, dès l'instant où c'est au Vélodrome.

00:30:53 Après si je suis plus terre-terre, bien évidemment que je préfère avoir aller à la rigueur une grosse équipe en finale.

00:30:59 Mais c'est pour maintenir un peu ce rythme et cette envie de tout le monde.

00:31:03 Mais bon c'est vrai que l'OM qu'on a aujourd'hui, il fait preuve d'envie, preuve de beaucoup de football.

00:31:09 Si on n'a pas de pépins, de blessures, de suspensions, etc. on devrait normalement…

00:31:15 On est les favoris de tout le monde normalement.

00:31:17 Consultation sur le fossé, je regarde en temps réel puisqu'on a lancé ça cet après-midi.

00:31:21 C'est Rodès qui arrive en tête, mais à 30%.

00:31:24 Et Lyon est à 23%.

00:31:27 Pas mal, les gens y veulent.

00:31:28 Il y a quand même une personne sur quatre quasiment qui a envie d'affronter Lyon.

00:31:31 Bah oui.

00:31:32 T'as envie toi ?

00:31:35 Franchement, tu as battu Paris, tu chopes Lyon, à Fort Chéri ou au Vélodrome,

00:31:38 et ils viennent te taper sur un but moisi.

00:31:41 Tu fais le même match que hier, c'est-à-dire que tu les enfonces tout le long.

00:31:44 Mais le golfe fait des exploits.

00:31:45 Ou tu vas au Pénom.

00:31:46 Tu vas au Pénom et tu sors.

00:31:47 Tu sais quoi ?

00:31:48 Tu me mets un sac de glace sur la tête, ça n'arrivera pas.

00:31:50 Ça n'arrivera pas.

00:31:51 Si tu pars comme ça…

00:31:52 Si Lyon… Non, je suis sûr que…

00:31:53 Alors tapons Lyon.

00:31:54 Si c'est à Lyon, c'est pour dire à la fin, vous vous rendez compte les gars, on a tapé Rennes, Paris, Lyon…

00:31:59 Après, on n'irait pas à Lyon et après en demi, on va à Lens comme ça, alors là, c'est même plus qu'à Lens.

00:32:04 Là, c'est épique.

00:32:05 Après, c'est vrai que comme dans beaucoup de débats qu'on a eus, admettons qu'on ait un parcours aussi gros et dur que cela,

00:32:12 effectivement, qu'il y aurait le championnat à ne pas oublier.

00:32:16 Mais à un moment donné, c'est trois matchs.

00:32:18 Parce que là, on va en parler, il y a le match au Clermont qui arrive après, mais là, avec les forces,

00:32:22 là, on a vraiment laissé beaucoup, beaucoup, beaucoup d'énergie hier contre Paris.

00:32:26 Alors, on est tous là à se fraiser la moustache.

00:32:28 On verra si on sera capable de gagner à Clermont déjà.

00:32:30 Mais Clermont, ça va être compliqué de compliqué parce que notre style de jeu, ça nécessite énormément d'énergie.

00:32:37 Alors, on s'en fout. Là, on est au lasso de la victoire contre le PSG.

00:32:41 On ne va pas commencer à faire les rabats joies.

00:32:44 Ça vous rend notre bon plaisir.

00:32:46 Ça n'arrive tellement jamais que quand ça arrive, on peut juste être content.

00:32:51 Par contre, on va en parler tout à l'heure.

00:32:54 On a quand même un bel effectif qui est bien fourni.

00:32:58 Si on utilise bien nos forces comme Dimitri Payet, peut-être ne pas le faire rentrer d'entrée comme contre Nice.

00:33:03 C'est-à-dire que si Yugor Tudor fait une bonne compo, je pense qu'on a de quoi battre clairement en faisant tourner.

00:33:10 Après, est-ce qu'on doit faire tourner aussi ? C'est la question.

00:33:12 Oui, parce qu'après, il y a une semaine sans jouer.

00:33:15 Tu peux limite te dire, allez, on y va, on donne tout ce qui nous reste et après, on se reposera.

00:33:19 On y va alors.

00:33:20 On y va, on va y aller tout de suite.

00:33:21 Mais juste avant, je veux juste votre dernier mot, votre tirage idéal.

00:33:25 Seb ?

00:33:26 OM-Annecy.

00:33:27 OM-Annecy.

00:33:28 Karim ?

00:33:29 OM-Lorient.

00:33:30 OM-Lorient.

00:33:31 Moi, je vais aller sur OM-Grenoble pour laver la front de Marcelo Bielsa.

00:33:36 Et ce match perdu le 4 janvier 2015, un des tournants de la saison de Bielsa.

00:33:42 Allez, on enchaîne tout de suite justement sur OM-Clairmont.

00:33:45 OU VIVRE UN MATCH AU STADE VELODROME ?

00:33:50 J'ai dit OM-Clairmont parce que j'ai envie de revivre tout de suite des ambiances au stade Vélodrome.

00:33:54 Mais non, il faudra patienter jusqu'à OMPSG pour revivre un match au stade Vélodrome.

00:33:58 Ça, c'est quand même la folie.

00:33:59 C'est que même s'il y a quelques semaines entre ces deux matchs, il n'y a aucun match au Vélodrome d'ici là.

00:34:04 Donc, on va rester sur un Vélodrome dans une ambiance de folie dans notre esprit jusqu'au prochain OMPSG

00:34:09 où on devrait, en tout cas dans les tribunes, revivre le même type de match.

00:34:12 Donc, ça va être sympa.

00:34:14 L'avant-match Clermont-OM, on va regarder tout de suite à quoi peut ressembler la composition du Clermont-Foot

00:34:21 avec quelques noms qu'on connaît quand même dans cette équipe.

00:34:23 Je pense à Gonalron au milieu qui revient de blessure ou à Khaoui dans un rôle important cette saison à Clermont.

00:34:30 Clermont qui joue avec deux pistons, un peu comme nous depuis quelques semaines.

00:34:34 Alevina qui est un ancien attaquant, qui jouait Elier sur les saisons précédentes et qui est pas mal dans ce rôle.

00:34:39 Mais Borges côté gauche, c'est pas mal aussi.

00:34:41 Donc, c'est vraiment leur force du moment, c'est les côtés, l'animation des couloirs.

00:34:45 Karim, qu'est-ce qu'on doit craindre de cette équipe si on doit craindre quelque chose ?

00:34:49 Une équipe qui va jouer sans complexe, qui va se dire "en fait, moi j'aurais peur d'un entraîneur qui ait le bon discours".

00:34:57 En se disant "attention, ils sortent de Paris, on peut peut-être les jouer, c'est fort probable".

00:35:04 Donc, moi on peut craindre uniquement.

00:35:06 Je ne sais plus contre qui, il n'y a pas longtemps, ils ont fait un très bon match Clermont.

00:35:09 Moi non plus.

00:35:11 Ils ont perdu contre Monaco par contre, sur le dernier match.

00:35:15 Je ne me souviens plus malheureusement, mais ils avaient fait un match où j'avais vu pas mal de qualité.

00:35:20 Il faut se méfier de toutes les équipes parce qu'aujourd'hui, on est l'attraction de la Ligue 1.

00:35:24 Donc attention, ce n'est plus le PSG véritablement, donc il faut être attentif à ça.

00:35:28 De toute façon, l'OM c'est toujours l'attraction.

00:35:30 Tu le dis pour faire les déplacements, tu vas à Clermont, je l'ai déjà fait à Clermont, c'est la folie.

00:35:34 Les mecs sont là-bas, le stade est plein, c'est le match de l'année.

00:35:38 Tant mieux, mais à un moment donné, ils devraient se dire ça de Paris aussi.

00:35:41 Ils le disent aussi, ça commence.

00:35:43 Si tout le monde joue contre Paris, je vous le joue un peu.

00:35:45 Ça commence aussi pour être honnête.

00:35:47 Ils ont deux matchs de l'année.

00:35:49 Après on ne va pas se mentir Romain, quand on voit l'effectif de Clermont.

00:35:52 C'est pim pam poum ?

00:35:54 Non, je ne le dis plus parce qu'après ça porte l'oeil.

00:35:57 Je le dis après quand on a gagné.

00:36:00 Déjà il y a Kaoui qui ne jouait pas chez nous et qui est titulaire là-bas.

00:36:03 Quand tu as du Mbemba, quand tu as du Gigo qui en ce moment pour moi est stratosphérique,

00:36:10 il va pouvoir jouer.

00:36:13 Bah, il balardit aussi.

00:36:15 Il va pouvoir jouer.

00:36:16 Qu'est-ce que tu veux que les champs, que Kaoui…

00:36:19 Les mecs, il faut les passer contre eux.

00:36:22 Mais s'il n'y est pas arrivé, Neymar il n'y est pas arrivé.

00:36:24 Tu vois ce que je veux te dire ?

00:36:26 Et toi devant, maintenant tu as du Ender, tu as du Vitignac, tu as du Sanchez,

00:36:32 tu as du Payet, tu as du Malinovski.

00:36:34 Donc toi tu as une telle puissance de feu et les mecs derrière,

00:36:38 ils vont nous mettre en danger eux.

00:36:40 Alors respectons l'adversaire, arrêtons d'avoir le melon.

00:36:44 Evidemment, c'est toujours les phrases qu'on dira toujours parce que c'est tellement une porte ouverte.

00:36:49 Mais la réalité c'est que l'OM, sans même jouer au niveau d'intensité qu'on a vu contre Paris,

00:36:56 tu joues juste sur tes valeurs, tu ne peux pas être en danger contre eux.

00:37:01 C'est comme dans le même type de match qu'on a fait contre Nantes par exemple.

00:37:04 Juste pour regarder le classement, pour vous montrer que Clermont,

00:37:07 cette saison c'est quand même une équipe qui est pas mal en Ligue 1 comme le disait Karim.

00:37:10 On les voit, ils sont 11e avec 30 points, même nombre que Reims, une équipe dont on dit du bien.

00:37:16 Ou deux points de Lyon, ils sont à deux points de Lyon.

00:37:19 Donc voilà, Clermont normalement va se maintenir, à moins qu'il s'effondre totalement.

00:37:23 Mais normalement il devrait être dans le bon wagon.

00:37:26 Parce que l'ennemi c'est nous. Il faut garder la tête froide, ne pas se dire que le match est gagné.

00:37:33 Qu'Igor Tudor arrive à concerner tout son effectif et qu'on aille jouer notre football en se disant

00:37:38 "C'est une équipe de L1, il va falloir la traiter comme telle"

00:37:40 et pas se dire "Paris c'est derrière, la prochaine échéance c'est untel"

00:37:43 et qu'on respecte l'adversaire et ça devrait passer.

00:37:46 Et tu sais ce qu'il a dit Igor Tudor à la fin du match, je crois que c'était chez nos confrères de France 3,

00:37:53 ou Binsport peu importe, il a dit "Je n'aime pas le concept de favori".

00:38:01 Que ce soit d'ailleurs en Coupe de France, mais ça vaut pour le championnat aussi.

00:38:04 Il n'y a pas de favori ou de pas favori. Un match de foot c'est 11 mètres contre 11 mètres.

00:38:09 Il faut respecter tout le monde. La seule chose que je dis c'est que même si on enlève ce terme de favori,

00:38:14 je ne vois pas comment Clermont, avec les forces en présence,

00:38:18 si on est solide et qu'on est cohérent et qu'on est dans notre intensité,

00:38:22 c'est-à-dire qu'on n'est pas rincé du match de Paris, ça peut arriver.

00:38:26 Mais si c'est ça, ça va être compliqué. Mais si ce n'est pas ça qu'on joue sur notre valeur,

00:38:31 je ne vois pas comment ils peuvent nous mettre en difficulté.

00:38:33 Ils n'ont pas forcément d'armes parce que même Nice, il ne faut pas oublier qu'ils ont un effectif de grande qualité.

00:38:39 - Bien sûr, Nice, normalement ils doivent jouer dans la même cour que Rennes, que Lille.

00:38:43 - C'est juste qu'il faut faire attention aussi au coup du sort.

00:38:45 Je touche du bois, il y a une blessure, un carton rouge contre nous, on n'a pas réussi à marquer.

00:38:48 C'est le foot, un pénault, une injustice, c'est sur ça qu'il faut se dire, garder la tête froide,

00:38:53 que le match n'est pas forcément gagné, c'est juste ça.

00:38:55 - On me signale sur le chat, et vous avez raison les amis, que deux joueurs majeurs leur manquent.

00:38:59 Saïdou, qui est un des meilleurs défenseurs de Ligue 1 cette saison, le gagné, je crois.

00:39:04 Et puis, Gastien, le fils du coach. - Ah oui, c'est vrai.

00:39:06 - Voilà, ils ne sont pas là. - Ils ont d'autres absents aussi.

00:39:08 Là, c'est les deux plus... - En fait, finalement, les autres absents sont revenus.

00:39:12 Gonallon, par exemple, a repris l'entraînement aujourd'hui, c'est pour ça qu'on l'a mis dans la compo.

00:39:16 - Gonallon, c'est un bon joueur, tu vois ce que je veux te dire.

00:39:18 - Il a passé un peu le... - Déjà, il est vieillissant,

00:39:21 et ensuite, c'est un joueur qui, dans un effectif rodé, ça va marcher,

00:39:24 mais ce n'est pas lui qui va, sur un changement de rythme, te mettre en difficulté.

00:39:27 Non, moi, franchement, je suis... Il y a des matchs où tu es inquiet, tu vois,

00:39:30 tu te dis "J'y vais, je suis inquiet", là, je ne suis pas inquiet.

00:39:32 Pas parce que je ne suis pas inquiet qu'on ne va pas se faire raccrocher, mais je ne suis pas inquiet.

00:39:35 - On avance, les amis, avec le calendrier juste de la journée pour voir où vont nos adversaires,

00:39:38 les équipes qui se tiennent avec nous. Par exemple, Lance qui se rend à Lyon,

00:39:41 ça peut être des points perdus pour les Lansois, parce que Lyon, malgré tout,

00:39:45 semble aller un poil mieux, même si ce n'est toujours pas brillant.

00:39:48 Rennes, par exemple, qui va à Toulouse, Lille qui reçoit Strasbourg,

00:39:52 et vous allez m'aider, les amis, peut-être Paris... Ah, Paris à Monaco !

00:39:56 - Ah, Monaco ? - Oui.

00:39:57 - Je croyais que tu allais dire Lyon. - Et alors, là, je vous pose la question.

00:39:59 Vous êtes pour Monaco ou vous êtes pour Paris ?

00:40:01 - Ah, ben, c'est toute la question. Karim ?

00:40:05 - La vérité, on va me prendre pour un fou, mais moi, tant qu'il y a de la vie,

00:40:10 il y a de l'espoir, je vais dire que je suis pour...

00:40:15 On ne peut pas dire que je suis pour Paris, on ne peut pas dire ça,

00:40:17 mais je préférerais voir Paris gagner. Pourquoi ? Parce que j'ai confiance en nous.

00:40:21 Si on joue bien, que même Monaco tape Paris et qu'ils montent en classement,

00:40:26 et si nous, on gagne, ils nous seront toujours derrière.

00:40:29 Mais à un moment donné, faire trébucher Paris, et si nous, on gagne...

00:40:32 - Donc, tu es pour Monaco, alors ? - On serait finalement à 5 points.

00:40:34 - T'as dit l'inverse, t'es pour Monaco, finalement.

00:40:36 - Qu'est-ce que j'ai dit ? - T'as dit que t'étais pour Paris,

00:40:38 mais c'est pas très grave. - Moi, je veux que Paris perde.

00:40:40 - Voilà. - Je suis pour Paris, mais...

00:40:43 - Ah, je me suis trompé. - Elle fait 40 minutes parfaites, là,

00:40:46 on n'a pas tout saisi, mais c'est pas grave.

00:40:48 C'est plutôt Paris, plutôt Monaco, rapidement, juste toi.

00:40:50 - Plutôt le match nul, comme ça, les deux, ils perdent 2 points chacun.

00:40:52 - Logique. Les amis, le coach, c'est nous.

00:40:55 - Il me semble bien que c'est le pinto. - Un peu.

00:40:59 - Tu te mets à droite, c'est dans l'axe, dans l'axe, voilà.

00:41:02 Et le coach, c'est ça, les gars, le coach, c'est nous.

00:41:05 - Eh oui, le coach, c'est nous, on est là.

00:41:08 Alors, les amis, on va faire cette compo pour affronter clairement

00:41:11 avec le staff que nous composons aujourd'hui à 3,

00:41:14 donc au moins, comme ça, il y aura un consensus.

00:41:16 Avec Lopez dans les buts, je continue la compo,

00:41:18 vous me dites si vous êtes d'accord.

00:41:20 Quoique, il y a du choix, on va faire la défense de chef.

00:41:22 - Moi, je mets Bailly direct. - Bailly, ouais.

00:41:24 - On a dit qu'on faisait tourner après Paris,

00:41:26 donc si on ne fait pas jouer Bailly... - Moi aussi, je suis d'accord.

00:41:28 - Bailly avec qui ? - Balerdi, puisqu'il faut du sang frais.

00:41:31 - Je reposerai M. Tchantsel, moi. - Ouais, moi aussi.

00:41:34 - Je le reposerai, tu vois, il a tellement donné les traits offensifs,

00:41:37 je mettrai Balerdi, Gigo et... - Et Bailly.

00:41:40 - Et Bailly. - Ouais.

00:41:42 - Complètement d'accord. - Allez, ça nous va.

00:41:44 Avec Colasinac, piston gauche, Klos, piston droit,

00:41:46 ou un autre piston droit ? - Alors, moi, tu sais ce que je ferai,

00:41:49 mais vraiment, ce n'est pas pour inventer, je te jure, ce n'est pas pour inventer.

00:41:52 Je pense que Colasinac, il est au bout de la corde raide, là, tu vois.

00:41:55 On l'use, on le reuse, on le contruse.

00:41:57 Alors, OK, il y a une semaine de repos après, mais moi, je mettrai du Klos...

00:42:00 - Il est peut-être sorti touché, d'ailleurs, hier, effectivement.

00:42:02 - Il est peut-être sorti touché. Moi, je mettrai du Klos à gauche et du Caboret à droite,

00:42:05 que j'ai trouvé... - Pourquoi ?

00:42:07 - Caboret, il est bien rentré. - ...qu'il est bien rentré sur Paris,

00:42:09 il n'a pas eu peur. Et là, on joue contre lui clairement,

00:42:11 il ne va pas non plus avoir affaire à... - Oui, oui, oui, et c'est à ça qu'il sert aussi.

00:42:13 - C'est à ça qu'il sert. Donc, moi, je mettrai Klos à gauche et Caboret à droite.

00:42:16 - Je suis convaincu aussi par cette théorie. - Ouais, moi aussi.

00:42:18 - Allons-y. Alors, on répète la défense, parce que ça allait un peu vite pour la régie, je comprends, et on est désolés.

00:42:24 Gigo, Balerdi, Bailly, pour les défenseurs. - Alors, plutôt...

00:42:28 - Plutôt Bailly en libéraux. - Plutôt Bailly au centre.

00:42:30 - Avec... - Et du coup, qui ? Gigo à gauche ou à droite ?

00:42:34 - Plutôt à gauche, non. - À gauche ?

00:42:36 - Balerdi a déjà fait son tour. - Et à droite, Balerdi, à droite ?

00:42:38 - Et donc, Gigo, Balerdi, Bailly, on a dit Caboret à droite et Klos à gauche.

00:42:44 - J'avais une alternative à vous proposer, puisque le temps que ça se met en place, c'est Under.

00:42:48 Si tu veux jouer très offensif, tu peux mettre Under en piston et avoir trois offensives.

00:42:52 - Ouais, mais Under, je le ferais souffler aussi, moi, parce qu'il est carbone.

00:42:54 - C'est vrai que tu peux faire souffler Under. - Il est under, il est carbone.

00:42:56 - Allez, on y va comme ça. Le milieu de terrain, alors, est-ce qu'on fait Rongier, Vertou ? Karim ?

00:43:01 - Rongier, j'ai vraiment encore envie de le voir. Il a peut-être besoin de souffler aussi bien.

00:43:05 - Non, mais Rongier... - Il a l'air pas mal, il a pas la fatigue.

00:43:07 - Il est inusable. Le mec, il a 15 poumons et à ce moment-là, il est stratosphérique.

00:43:15 - Donc avec Vertou, puisque Vertou n'a pas joué contre Nice pour le reposer.

00:43:18 - Rongier, Vertou, moi, ça me va. - Rongier, Vertou.

00:43:20 - Rongier, Vertou au milieu de terrain. A gauche, c'est Klos et au milieu de terrain, Rongier, Vertou.

00:43:26 Le trio offensif de M. Karim Diouf ?

00:43:29 - Bernabe, Vitigna, de toute façon.

00:43:31 - Vitigna, ça y est, c'est le moment de... On l'a pas fait rentrer quand il fallait.

00:43:35 On l'a fait rentrer justement un peu trop tôt. Là, c'est un match en jambes.

00:43:39 L'équipe est bien, je mets Vitigna en pointe, direct d'entrée.

00:43:42 - Vitigna aussi ? - Moi, je mettrai Vitigna.

00:43:44 Derrière, je mettrai Unai, qui n'a pas joué beaucoup.

00:43:47 - Sanchez quand même ou pas ? - Non.

00:43:51 - Sanchez, non. - Ah bon ?

00:43:53 - Le maître m'a fait deux matchs dans le groupe. Il pourrait rentrer.

00:43:55 - Sanchez, il rentre dans le DR.

00:43:57 - Il a déjà pas joué contre Nice, on l'a reposé. On va quand même l'utiliser, ce joueur.

00:44:00 - Il est rentré à la mi-temps.

00:44:03 - Non mais là, contre Paris, il a fait un match, il a laissé les jambes, les poumons.

00:44:06 - Après, il y a une semaine de repos, les gars.

00:44:08 - Non, non, Sanchez, il a quel âge, rappelle-moi ?

00:44:10 - Moi, je veux gagner, clairement.

00:44:12 - Pourquoi, tu crois qu'elle est pas belle, l'équipe ?

00:44:14 - Si y a Sanchez, elle est un peu moins belle. Si y a pas Sanchez, elle est un peu moins belle.

00:44:17 - Tu sais pas ce qu'il vaut Vitigna, il a fait une première mi-temps.

00:44:21 - Tu vas pas nous faire une Malinovski avec Vitigna, non ?

00:44:23 - Mais bon, pour moi, les recrues, c'est ce qu'on a fait avec Malinovski.

00:44:26 Petit à petit, on s'y habitue, tout ça.

00:44:28 - Mais là, on joue contre eux, clairement.

00:44:29 - On a perdu des points.

00:44:30 - Si, pas confiance.

00:44:31 - Tu le mettrais sur le banc ?

00:44:33 - Un match, ça dure 90 minutes.

00:44:34 - Non mais moi, je mets Vitigna et Sanchez.

00:44:36 - Non mais, un match, ça dure...

00:44:37 - Je vous dis pas qu'il faut pas mettre Vitigna.

00:44:38 - Un match, ça dure 90 minutes.

00:44:39 - Ouais.

00:44:40 - Si à la 60ème, t'es toujours 0-0...

00:44:42 - Ah bah oui, j'espère bien.

00:44:43 - Tiens, moi, Sanchez. Mais faut-il perdre rien à zéro ?

00:44:45 - Il y a Paul Kack qui a saisi l'enjeu du débat.

00:44:47 Est-ce que Sanchez doit être titulaire ? On va voir la réponse.

00:44:50 Et pour l'instant, c'est non.

00:44:51 On verra le résultat tout à l'heure.

00:44:52 Donc, Vitigna avec Unai, tu m'as dit ?

00:44:54 - Ouais, moi, je mettrais Unai, c'est bien.

00:44:56 - Pourquoi pas ? Et qui ?

00:44:57 Il reste une place. Payet ?

00:44:59 - Non. Non, non, parce que là, il faut gagner, quand même.

00:45:01 - Non, de toute façon, là...

00:45:02 - On est con de ce qu'on dit.

00:45:03 Il y a un an, jour pour jour, on le mettait en premier.

00:45:05 - Non, il y a un an, jour pour jour, il était faux CNN de l'année.

00:45:08 - Eh oui, on le mettait premier, le premier du coachement.

00:45:10 Alors, Payet, oui, on ne débat pas, mais avec qui ?

00:45:12 - C'est ça qu'on a mis Gendouzi aussi de côté.

00:45:14 - On peut le mettre aussi.

00:45:15 - Non, non, c'était pour dire...

00:45:16 - Qui reste ?

00:45:17 - Malinovski.

00:45:18 - Malinovski, Payet, Gendouzi, c'est pas mal, déjà.

00:45:21 - Malinovski, moi.

00:45:22 - Ouais, Malinovski aussi.

00:45:23 - Malinovski.

00:45:24 - Parce que je ne sais pas s'il avait encore du jus, hier.

00:45:25 - Ouais, ouais.

00:45:26 - Puis il a soufflé, lui aussi, contre Nice.

00:45:27 - Il a soufflé aussi.

00:45:28 Non, mais hier, je ne l'ai pas...

00:45:30 Autant Under, je le sens Carbeau.

00:45:32 Enfin, Carbeau, on se comprend.

00:45:34 - Oui, ça donne beaucoup.

00:45:35 - Non, mais tu t'imagines, si tu fais cette compo, qui est quand même une très jolie équipe,

00:45:39 après, tu peux faire rentrer du Under, tu peux faire rentrer du Sanchez, voire du Dim,

00:45:44 si vraiment il y a besoin de...

00:45:46 - Colasinac aussi, vous ne l'avez pas mis.

00:45:48 - Colasinac, et si par contre tu plies le match...

00:45:49 - Gendouzi.

00:45:50 - Gendouzi.

00:45:51 - Si tu plies le match de bonne facture en premier mi-temps, tu peux te permettre de ne pas les faire rentrer,

00:45:55 bien qu'il y ait déjà une semaine.

00:45:56 - Aussi, aussi.

00:45:57 - Et là, dans ton équipe, ce qui me fait plaisir, c'est que je pense qu'à la fière allure,

00:46:00 Vitinha l'effraie, Unai l'effraie, Caboret l'effraie, Balerdi l'effraie, Bailly l'effraie,

00:46:05 tu as cinq joueurs.

00:46:06 - Oui, oui, oui.

00:46:07 - Tu as Kloss, qui a fait le match contre Paris, mais avant il était blessé.

00:46:10 - En plus, tu rééquilibres, tu donnes du temps de jeu.

00:46:12 Non seulement ça permet de souffler et de donner du temps de jeu,

00:46:15 et Unai, j'ai envie de voir ce qu'il donne sur un match entier.

00:46:18 - C'est la même chose que Vitinha, en fait, Unai.

00:46:20 - Les deux, oui, et les deux sont largement...

00:46:22 Et en plus, Vitinha, il a commencé, comme on a dit, avec Nice,

00:46:26 une défense qui était difficile de respect pour Clermont,

00:46:29 mais là, il aura beaucoup plus à jouer, je pense, Vitinha.

00:46:32 On verra vraiment ses qualités dans ce match-là.

00:46:34 - Les amis, j'ai une breaking news, mais je vous la donne juste après,

00:46:36 ça ne nous concerne pas vraiment, même si ça nous concerne un peu.

00:46:39 On y va tout de suite.

00:46:40 Les amis, rapidement sur ce Paris Unibet, on va regarder une petite fiche

00:46:50 avec les possibilités pour ce match.

00:46:53 Moi, j'ai retenu ça, voilà.

00:46:55 Si vous voyez autre chose, je vous le trouverai aussi

00:46:57 sur mon petit tableau de bord.

00:46:59 L'Olympique de Marseille est coté à 1,70 pour cette rencontre.

00:47:02 Vitinha est coté à 2,75, par exemple, puisque vous voulez le mettre.

00:47:07 On a choisi de le mettre, les amis.

00:47:10 - Il a dit que la Salut, il a des solidarisations.

00:47:12 Il a dit, puisque vous avez... On a choisi.

00:47:15 - Non, pour le coup, il n'y avait rien de négatif.

00:47:18 Moi, je vous donne mon pari, comme ça, c'est fait.

00:47:20 L'OM gagne d'un but tout juste, 2-1, 1-0, 3-2.

00:47:24 Un but d'écart, pas plus sur ce match.

00:47:26 3-52, c'est ce qui a failli arriver à Nantes

00:47:29 s'il n'y avait pas eu le but d'Ounai, par exemple.

00:47:31 Moi, je vois un match un peu pareil, où on marque,

00:47:33 mais ce n'est pas le match du siècle et on arrive à gagner.

00:47:36 Voilà, pas un but d'écart, 3-52.

00:47:38 Karim, en dernier, puisque tu es toujours le leader.

00:47:41 Peut-être plus pour longtemps.

00:47:42 - Attends, il a donné le bon résultat, non ?

00:47:44 Hier, tu as dit 2-1 avant le match.

00:47:46 - C'est nos amis de BFM Marseille, je l'avais dit, mais pas au talk.

00:47:48 - C'est dommage. - Tu avais dit quoi au talk ?

00:47:50 - Je n'avais pas fait le talk. - Mais j'aurais dit ça, donc j'aurais gagné.

00:47:53 - C'est dommage. - Non, mais ça, pour l'année prochaine, il faudra changer la règle.

00:47:55 - Il faudra mettre en place un truc, avec un tableau ou en deux mots.

00:47:57 - Moi, je suis dernier, j'ai fait 3 paris sur l'année.

00:48:00 - Alors Seb, c'est l'occasion de tout rattraper ?

00:48:02 - Eh bien, écoute, je n'en sais rien.

00:48:07 - Tu veux écouter, Karim, peut-être que ça peut t'inspirer ?

00:48:09 - Non, mais je veux un pari à une cote à 20,

00:48:12 un multiplicateur, comme ça, si des fois ça passe, après je joue.

00:48:15 - Ça, ils ne gagnent pas les mecs, ils jouent trop de trucs bizarres.

00:48:17 - C'est vrai. J'ai par exemple, dans une cote à 20, un but de Balerdi.

00:48:21 - Allez, moi, je mets but de Balerdi.

00:48:24 Au moins, comme ça, si sur corner, il marque, je suis premier jusqu'à la fin de l'année.

00:48:27 - C'est typiquement le type de match où Marc Balerdi, rappelez-vous du match à Lorient, par exemple.

00:48:31 - Balerdi, but de Balerdi, c'est parti.

00:48:33 - C'est pas mal, ça. - Au moins, si je suis dernier, je sais pourquoi.

00:48:35 - Est-ce que tu veux augmenter la cote ? Non, c'est risqué, peut-être, de faire Marseille et Balerdi.

00:48:38 - Marseille et Balerdi.

00:48:40 - T'imagines, il y a match nuit, les buts de Balerdi, tu veux te séduirer dans la foulée.

00:48:43 - Non, non, non, je veux Balerdi et l'OM, parce qu'on ne perdra jamais à Clermont, si on perd à Clermont.

00:48:48 - Cote à 24-40. - C'est parfait.

00:48:51 - Tu peux passer leader avec ce coup-là. - C'est ça.

00:48:53 - À même coup, là, je te passe devant et je viens au tour de la poche, je fais "ti-ti-ti, ti-ti-ti".

00:48:57 - Karim Diouf, l'homme de la raison.

00:49:00 - Oui, mais j'ai encore changé d'âme, et là, je vais faire...

00:49:03 - Tu vas faire un safe ? - J'hésite entre deux choses.

00:49:06 - Je veux dire les deux, comme ça, ça peut donner des idées.

00:49:08 - Tu divises ton pari en deux ? - Oui, je vais diviser en deux.

00:49:10 - Je mets 3-0 pour l'OM.

00:49:13 - D'accord, c'est une très belle cote. - Moi, je suis bon sur les...

00:49:16 - Je vais t'adonner, elle est à 11-50.

00:49:19 - C'est pas mal, ça. Un petit 3-0 sur l'OM, et l'autre, j'hésite entre victoire de l'OM,

00:49:24 c'est un pléonasme, ou buteur de Vittinia, buteur.

00:49:28 - Mais les deux ensemble ? - Non, non, non.

00:49:31 - Après, il ne veut pas, toi. Lui, il joue contre toi. Moi, ce n'est pas grave, je suis dernier.

00:49:34 - Non, je ne vais pas me faire voir. La dernière fois, j'ai perdu à cause de toi sur ça.

00:49:38 - Ah bon ? - Oui.

00:49:39 - Pardon, alors excuse-moi. - Non, mais si j'avais gagné, j'aurais gagné plus.

00:49:42 - Grâce à moi. - Je veux faire.

00:49:44 - Mais là, il a perdu plus grâce à toi.

00:49:46 - 5 euros sur 3-0 sur l'OM, et 5 euros Vittinia, tu vas remarquer.

00:49:53 - Très bien. - J'ai confiance en lui.

00:49:55 - Allez, on part sur les questions-réponses. - Il va peut-être même pas jouer, peut-être.

00:50:01 - On se rejoint sur Twitch avec vous, sur le chat. - Et le breaking news, alors ? J'attends.

00:50:11 - J'y suis, j'y viens. - Ah pardon, pardon.

00:50:12 - Messi, incertain pour Bayern PSG. - Tu vois, c'est ce que je te disais hier.

00:50:17 - À force de jouer tous les... - Touché aux ischios.

00:50:19 - Eh bien ouais, à force de jouer toutes les paris comme quoi.

00:50:21 - Ça, c'est les trucs quand tu cours trop, quand tu cours...

00:50:23 - Oui, ce n'est pas lui, ce n'est pas le seul qui n'est pas arrivé.

00:50:25 - Mais quand tu fais beaucoup de marches. - Mais non, mais il a fait tout le match en plus.

00:50:28 - S'ils auraient pu le sortir, il aurait fait le tampi ensemble pour les parisiens.

00:50:31 - Bref, en tout cas, il est forfait pour Monaco. Le Monaco PSG qui, pour le coup, nous intéresse.

00:50:36 - Mais oui, mais ils ont laissé des points à Galaz, ils se laissent des points à Monaco.

00:50:40 J'espère qu'on va les retaper. - Après, on peut revenir à 5 points.

00:50:43 - C'est ce que je disais tout à l'heure, ça que je regarde devant.

00:50:45 Après, c'est tampi pour eux. Ils ont l'argent pour avoir un effectif qui permet de faire souffler Messi.

00:50:49 - Ils sont nuls. - À un moment donné, tampi pour eux.

00:50:51 - Ils ne l'ont pas fait, ils n'ont pris personne à ce match. - Ils sont nuls.

00:50:54 - Ils ont raté Ziyech. - Il a été traumatisé par Gigo.

00:50:58 - Ce n'est pas impossible. C'est samedi le match, j'ai peut-être dit une bêtise.

00:51:03 C'est samedi le match contre eux, clairement. - Très, très beau samedi.

00:51:08 - Pensez-vous que Vitinha sera prêt ? C'est Dark Nox. Je prendrai les questions forum juste après.

00:51:13 Pensez-vous que Vitinha sera prêt pour le prochain OMSG ?

00:51:17 On était tous d'accord qu'il n'était pas prêt.

00:51:19 Est-ce que vous pensez qu'il peut être prêt dans le sens où on le mettra titulaire sur ce match ?

00:51:25 - Il y a combien de matchs entre temps ? Il y a deux matchs. - Pour nous, il y a deux matchs.

00:51:30 - Non. - Ah si. Je croyais que tu me disais non, il n'y a pas deux matchs.

00:51:34 - Bon alors oui. - Du coup, non tu ne penses pas ?

00:51:38 - Non, je pense que même s'il est prêt, à moins qu'il marque un triplé contre Clermont

00:51:42 et qu'on voit qu'il a assimilé à vitesse grand V le système de Tudor,

00:51:48 je pense qu'on a tellement de certitude avec Sanchez devant,

00:51:53 même si Sanchez n'aime pas jouer à ce poste-là, ici il est quand même fait.

00:51:57 Je ne pense pas qu'il sera titulaire contre le PSG. Je suis même sûr qu'il ne sera pas titulaire contre le PSG.

00:52:03 - Non. Moi je pense que pour honorer le Paris Vigée, je ne vais pas dire le contraire,

00:52:07 je pense qu'il sera capable de marquer, on peut marquer sans être prêt.

00:52:11 C'est-à-dire qu'il peut avoir une belle occasion et marquer un beau but par exemple contre Clermont,

00:52:17 mais je pense qu'il nous faudra un peu plus de temps pour être prêt.

00:52:20 Si tout se passe bien, qu'il a une belle progression, ça va faire à Lomali-Noski,

00:52:23 il faudra 4 matchs au moins, ce qui nous amènera au mois de mars, je pense.

00:52:26 - Très bien. Mbemba suspendu pour le prochain Clasico, nous dit Zosmonga.

00:52:31 Eh ouais, normalement. Alors, ça dépend parce que, en fait, ce qui se passe,

00:52:35 c'est que la suspension prend lieu le lundi suivant la commission de discipline.

00:52:39 Mais la FED a décidé, la FED, il faut qu'ils se réunissent, c'est par Minitel là-bas.

00:52:45 Donc, ils se disent, nous, on fera ça la semaine prochaine.

00:52:48 Pourquoi ils ne feraient pas ça demain ? Bon, ils font ça la semaine prochaine.

00:52:51 Du coup, ça veut dire que c'est le 15 ou le 16, on n'a pas la date exacte.

00:52:55 Ça veut dire que la suspension prend effet à partir du 20, lundi 20,

00:52:59 vous aurez notamment peut-être une finale de la Tolkakalemi, il faut qu'on en parle tous ensemble,

00:53:04 mais on en a déjà parlé avec Karim et il est chaud.

00:53:07 Donc, le lundi 20, ça commence la suspension et il n'y a pas de match jusqu'à OMPSG.

00:53:12 Donc, suspendu pour OMPSG, tout ça parce que la FED n'est pas capable de se réunir demain

00:53:16 pour faire une commission de discipline après les matchs de Coupe de France.

00:53:19 C'est dramatique, c'est la France, messieurs.

00:53:22 C'est la France.

00:53:23 C'est la France de l'immobilisme.

00:53:25 Ça serait dommage que, peu importe les raisons, parce que les raisons,

00:53:28 elles pourraient même paraître obscures si on commence à trop réfléchir de comment ça se fait.

00:53:31 C'était prévu avant. Non, non, mais pour le coup, la date était prévue avant.

00:53:35 Après, tu me diras si on fait une défense avec Gigo, Bailly et Balerdi.

00:53:41 Ou Colasinac.

00:53:43 Voilà, on était plus en danger hier.

00:53:46 Là, si tu me fais, Chancel, c'est mon chouchou, c'est mon gâté de l'année, monsieur Chancel.

00:53:51 Mais bon.

00:53:52 D'ailleurs, vous me l'avez fait reposer. Pourquoi, du coup ?

00:53:56 Parce qu'il est Carbeau.

00:53:58 Oui, mais il ne jouera plus après.

00:54:00 Il ne va pas jouer Toulouse et il sera suspendu pour Malgatre.

00:54:03 Il jouera Toulouse, pardon, et il sera suspendu après.

00:54:05 Ça fait clairement Toulouse-Paris.

00:54:07 Clairement, s'il ne joue pas, il va jouer Toulouse et après, il ne rejoue pas.

00:54:10 Eh bien oui, Toulouse.

00:54:11 On est capable de faire l'erreur que Paris a fait peut-être avec Messi.

00:54:14 Voilà, merci Karim.

00:54:16 À un moment donné, il y a le match d'Otro qui plane à chaque fois au-dessus.

00:54:20 Parce que si tu es blessé, Ro, après tu es là pour qu'ils jouent.

00:54:24 Je suis d'accord.

00:54:25 Ce n'est pas un match que tu loupes, c'est que tu as manqué trois ou quatre.

00:54:28 Par contre, je suis moins confiant.

00:54:30 Si par contre, il n'est pas là contre Paris, déjà le match sera différent, je pense.

00:54:34 Il risque d'arriver plus comme ça, vexé, énervé.

00:54:37 Peut-être avec Mbappé.

00:54:38 C'est là qu'il y a un bain bas.

00:54:40 J'aimerais qu'il soit là par contre, ce match-là.

00:54:42 Même si on a des bons défenseurs, s'il n'est pas là, c'est un peu plus dur.

00:54:45 Parce que je pense qu'il craint plus un bain bas que les autres compères.

00:54:50 Les amis, un petit "tu préfères" de Souliot.

00:54:53 Tu préfères pessimiste, mais bon, il en faut aussi.

00:54:56 Vous préférez finir troisième du championnat et éliminer en quarts de finale de la Coupe de France ?

00:55:00 Pas bon délire.

00:55:02 Ou gagner la Coupe de France, mais finir quatrième en championnat ?

00:55:05 S'il avait dit deuxième…

00:55:08 Deuxième, tu basculais vers le scénario de l'élimination en quarts.

00:55:12 Deuxième, je prends toujours…

00:55:14 En gros, la question c'est, vous préférez faire la Ligue des Champions l'année prochaine ou gagner la Coupe de France ?

00:55:18 La Ligue des Champions, tous les jours.

00:55:20 Embêté ?

00:55:22 Je suis embêté parce que, moi en fait, je le sais, on en a parlé, j'ai fait des "oh mon café" où on a dit ça,

00:55:30 j'ai fait des talks où je l'ai dit.

00:55:32 Moi aussi, les gars, je suis conscient de la deuxième place, de l'argent, tout, je suis conscient.

00:55:37 Mais à un moment donné, je suis prêt à sacrifier une fois pour avoir un titre.

00:55:41 Mais non, pas maintenant.

00:55:42 Attends, mais ce que je veux dire…

00:55:43 Attends, c'est un débat.

00:55:44 Oui, mais ce que je veux dire, c'est que, par exemple, là, même Longoria, il serait bien qu'il soit récompensé d'un titre.

00:55:50 Nous, les supporters, récompensés d'un titre pour aller de l'avant.

00:55:54 C'est-à-dire que ça serait un investissement.

00:55:55 Je t'imagine que le mec avec zéro, Francus, il t'a pris du Vitigna, il t'a pris du Guendouzi, il t'a pris du Sanchez, il t'a pris du Malinovski avec zéro.

00:56:04 Si tu refais Champions et que t'arrives à vendre un Guendouzi en Angleterre et qu'il a enfin des moyens financiers,

00:56:12 ne me dis pas que l'année prochaine, tu ne peux pas…

00:56:14 Et alors, c'est des questions à la con parce que, évidemment, je veux la gagner, la Coupe de France.

00:56:18 On me fait faire les choix, c'est le titre que je préfère.

00:56:20 Mais attention que d'un côté, je préférerais le deuxième parce que si on n'est pas deuxième, financièrement…

00:56:24 C'est ça.

00:56:25 C'est catastrophique.

00:56:26 Non, catastrophisant.

00:56:27 C'est compliqué.

00:56:28 C'est compliqué parce qu'on a quand même sorti beaucoup d'argent qu'il faut quand même pérenniser, il faut être vigilant sur ça.

00:56:33 Après, c'est vrai qu'on nous dit, on nous prend à partie, on nous dit « ouais, tu préfères ci que ça ».

00:56:37 Je préfère les deux.

00:56:38 On a les moyens de faire les deux.

00:56:40 Donc, tu préfères des fois…

00:56:42 Ouais, ça ne veut rien dire.

00:56:43 Disons que si tu n'es pas en Ligue des Champions, tu seras peut-être obligé de faire une grosse vente de plus ou à ne pas prendre un renfort de plus.

00:56:49 Ou les deux.

00:56:50 Là, on regarde le banc, on se dit « wow, on a une effective de fou ». La saison prochaine, on regardera le banc, on dira « ouais, bof ».

00:56:56 C'est pour ça que moi, je ne serai plus pour la deuxième place.

00:56:59 L'équipe type sera quand même pas mal.

00:57:01 Je ne serai plus pour la deuxième place et je serai pour des titres, que ce soit la Coupe de France, voire même l'Europa League, qui est chère à mon cœur.

00:57:09 Le jour où financièrement, on aura aligné trois, quatre, cinq saisons de Champions, qu'on sera comme ça financièrement parce qu'on aura aussi fait des belles ventes

00:57:18 et mis en valeur les joueurs que l'Hongoria a recrutés.

00:57:23 Et que là, à ce moment-là, tu te diras « bon, cette année, je préfère gagner un trophée parce qu'en réalité, on est stable ».

00:57:30 L'important, c'est quand même la stabilité du club ou pas ?

00:57:32 Oui, c'est ce qui s'est passé en 2009.

00:57:34 Après, quand on a eu les titres en 2010, on était stable financièrement.

00:57:38 On avait une belle équipe et les titres sont arrivés avec trois coupes de la Ligue, etc.

00:57:43 C'est vrai.

00:57:44 Mais là, ça fait 17 ans qu'on avait rien gagné.

00:57:46 Ça fait déjà 11 ans.

00:57:48 Mais on veut tous gagner la Coupe de France.

00:57:50 Le premier qui dit que je ne veux pas gagner la Coupe de France, il est fou.

00:57:52 Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit.

00:57:53 Non, mais toi, on comprend.

00:57:54 C'est ce que tu dis depuis plusieurs saisons et j'ai la chance de faire beaucoup de talk avec toi depuis plusieurs saisons.

00:57:57 Tu veux que le club grandisse, grandisse, grandisse de plus en plus, de plus en plus.

00:58:00 Jusqu'à arriver à un stade où…

00:58:02 Ce qui est le cas actuellement.

00:58:03 On y est arrivé.

00:58:04 Parce que regarde, maintenant, tu regardes Paris dans les yeux.

00:58:06 Mais pourquoi ? Parce que tu as eu la Champions.

00:58:08 Parce que vous croyez vraiment…

00:58:09 À un moment donné, il faut arrêter de se mentir.

00:58:11 Il faut arrêter de se voiler la face.

00:58:12 Vous croyez vraiment que si l'OM n'avait pas été en Champions, un Alexis Sanchez, il venait à l'OM ?

00:58:16 Bien sûr que non.

00:58:17 Il ne venait jamais ?

00:58:18 Non, non, je ne pense pas.

00:58:19 Donc là, on est à se dire "ouais, Sanchez, Sanchez, Sanchez".

00:58:21 Et vous croyez qu'il lui a vendu quoi à Malinovski et aux Vitiglia, aux autres ?

00:58:26 Qu'on va finir seconde, qu'on va faire la…

00:58:28 C'est un projet de Champions qu'on est en train de construire.

00:58:30 Il ne lui aurait pas dit à Sanchez "Viens, on va gagner la Coupe de France".

00:58:34 Mais même à Mbemba.

00:58:35 Il faut arrêter.

00:58:36 Même à Mbemba.

00:58:37 Il peut aller où il veut.

00:58:38 Bien sûr.

00:58:39 C'est pour ça que si tu préfères, je n'y répondrai plus.

00:58:41 D'orégano.

00:58:42 Après, c'est toujours "on veut les deux".

00:58:45 Les amis, si Paul K est avec nous, j'ai envie d'un petit sondage rapide pour savoir

00:58:50 si les gens ont envie de vivre le tirage au sort avec nous.

00:58:52 Ça peut être sympa.

00:58:53 I go to the Wii.

00:58:54 Ils vont te dire, ils vont te dire.

00:58:56 On va voir.

00:58:57 Voulez-vous qu'on fasse une émission spéciale tirage au sort ?

00:59:00 C'est dans 10 minutes avant le tirage et on fait ça assez rapidement.

00:59:03 Même petite émission Twitch rapide.

00:59:05 Comme on sait le faire sur le fossé.

00:59:07 Il n'y a que des oui.

00:59:08 À même temps, il y aurait des non.

00:59:09 Je veux un sondage avec oui/non.

00:59:10 Attention.

00:59:11 Je dis qu'on va se faire passer.

00:59:12 On va nous tirer à la fin.

00:59:13 On va jouer contre Lyon.

00:59:14 Mais arrête !

00:59:15 C'est fou ça.

00:59:16 C'est pas vrai.

00:59:17 Vous m'écoutez vraiment à rabot.

00:59:18 C'est pas parce que je dis ça que vous êtes fous.

00:59:19 Non, mais c'est bon toi.

00:59:20 Déjà, tu es le seul que je connais de ma vie qui, quand on fait les pronoms, il mise

00:59:23 contre l'OM.

00:59:24 En quelle année j'ai misé contre l'OM ?

00:59:25 Oui, contre Rennes.

00:59:26 Je te le rappelle.

00:59:27 Ah oui, on a perdu deux points par ta faute.

00:59:30 J'étais au stade avec toi, je pleurais quand on a fait le match.

00:59:33 Tu as gagné, tu as gagné.

00:59:35 Nous, on a perdu deux points, les supporters.

00:59:37 Toi, tu as peut-être gagné.

00:59:38 Tu étais content, tu lui as un partout.

00:59:40 Bien sûr que non.

00:59:41 Je t'ai fané.

00:59:42 Comment tu t'es fané ?

00:59:43 Là, tu es là à dire c'est qui le premier du classement, n'est pas rien.

00:59:46 Non, il ne fait pas ça.

00:59:47 Il ne fait pas ça.

00:59:48 Tu as vu ?

00:59:49 Non, mais là je…

00:59:50 En public, il ne fait pas ça.

00:59:51 Non, je ne fais pas.

00:59:52 En public, il ne fait pas ça.

00:59:53 Non, non.

00:59:54 Mais c'est le premier.

00:59:55 C'est le cas.

00:59:56 Et nous, on bat de classement tous les deux, Seb.

00:59:59 Oui, mais parce que nous, on met toujours le même gagnant.

01:00:02 C'est ça qui est bon.

01:00:03 Non, le pire, c'est que moi, non.

01:00:05 Je peux plus gagner en étant le même gagnant et débuteur que…

01:00:08 Pour préciser, le tirage, c'est à 20h45.

01:00:11 Alors, on se retrouvera vers 20h30, 20h35.

01:00:13 On verra.

01:00:14 Et on se retrouvera sur Twitch et sur le Fosse1.

01:00:16 On fait le petit tirage en famille, entre nous.

01:00:19 Et évidemment, on décrypte un tout petit peu juste après.

01:00:23 Et on se projette.

01:00:25 Non, Nico Pépin, tu dis que feront le Fosse1 si on gagne la Coupe de France tout nu dans le Vieux-Port.

01:00:34 Moi, j'ai dit tout nu dans le Vieux-Port, c'est si on fait le doublé.

01:00:36 À un moment donné, tout nu dans le Vieux-Port…

01:00:38 Ah ouais ? Tu as dit ça ?

01:00:39 Si on fait le doublé Coupe Championnat, je vais devant le Vieux-Port, je me fous à Walp,

01:00:43 et je pique une tête dans le Vieux-Port.

01:00:45 On filme.

01:00:46 Le doublé.

01:00:47 On floutera.

01:00:48 Mais en direct.

01:00:49 Non, alors, tu sais quoi ?

01:00:50 En direct.

01:00:51 Je vais pas me promener la bite à l'air, pardon l'expression, mais je mets juste…

01:00:57 Tu sais quoi ? On n'est pas si loin du doublé, en vrai.

01:00:59 Mais j'y vais direct cash.

01:01:01 Je vais, j'enlève tout, tête dans le Vieux-Port.

01:01:05 Par contre, si on gagne juste la Coupe de France ou le championnat, non.

01:01:12 Dans ta piscine, déjà.

01:01:14 Oui, j'ai pas de piscine.

01:01:15 T'as pas de piscine, mais dans ton bain.

01:01:17 Voilà, dans mon bain.

01:01:18 Ok, les amis, j'ai l'impression que c'est bon, c'est validé.

01:01:22 À 92%, une majorité écrasante.

01:01:25 Ils veulent nous retrouver à 20h30, car on y sera.

01:01:28 Pourquoi pas.

01:01:29 Allez, on se donne rendez-vous tout à l'heure pour vivre le tirage au sort.

01:01:32 On verra si on prend Lyon, si on prend Rodez, si on prend Annecy ou peu importe qui.

01:01:36 Annecy, je vous l'annonce.

01:01:37 Merci Seb.

01:01:38 Tu veux même que je te dise ?

01:01:39 Oui, dis-moi.

01:01:40 On va aller à Annecy.

01:01:41 En fait, le tirage, je l'ai vu…

01:01:42 C'est pas ouf, en fait.

01:01:43 Non, mais je t'ai pas dit qu'on allait faire un truc de ouf.

01:01:45 Non, non, c'est vrai.

01:01:46 Le tirage, c'est Annecy, OM.

01:01:48 Moi, j'ai pronostiqué, et tout à l'heure on m'a demandé, parce que j'ai pas donné mon ressenti.

01:01:52 OM Nantes ou OM Toulouse ?

01:01:54 Une équipe de Ligue 1, mais au vélodrome, accessible.

01:01:57 À l'entrepôt.

01:01:58 Voilà, je le sens comme ça.

01:01:59 Karim, tu sens quoi ?

01:02:00 L'an sous l'Orient.

01:02:01 Hein ?

01:02:02 L'an sous l'Orient.

01:02:03 L'an sous l'Orient, très bien.

01:02:04 L'Orient, je crois…

01:02:05 Tu sens l'Orient, toi.

01:02:06 Une envie de bamba-dieng.

01:02:07 Je m'en suis même pas fait exprès, tu vois.

01:02:09 Pas mal.

01:02:10 Les amis, on se retrouve tout à l'heure.

01:02:11 Merci Seb, merci Karim pour cette émission, et merci à Rémi Chabert.

01:02:14 À la réalisation, et à très vite sur le fossé.

01:02:16 Ciao !

01:02:18 [Générique]

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