Apolline de Malherbe reçoit Éric Zemmour, président du parti Reconquête, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 9 février 2023.
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00:00 Ça fait 30 ans, 40 ans, que j'entends cette petite musique
00:05 à "les étrangers font les métiers que les français ne veulent pas faire".
00:10 Et donc du coup, régulièrement, on fait venir des immigrés pour cela.
00:13 Le patronat, et une partie du patronat, se réjouit parce qu'il peut les payer moins cher.
00:18 Et en plus, on régularise les clandestins.
00:26 Et puis ça ne cesse d'arriver sans fin et on arrive aujourd'hui à une situation catastrophique.
00:31 Les métiers en tension, il faut bien comprendre que
00:34 ce n'est pas seulement parce que les français ne veulent pas les faire.
00:37 Certains métiers, par exemple, effectivement, sont très durs dans l'agriculture ou dans le bâtiment.
00:42 Je pense que pour ces métiers-là, plutôt que de faire venir toujours plus d'étrangers,
00:47 nous devrions repenser ces métiers.
00:49 Par exemple, je vous disais que j'étais allé dans des régions agricoles.
00:53 Vous faites le tour de France en ce moment.
00:54 Absolument, la robotique agricole.
00:56 Nous sommes très forts en plus, les Français, industriellement, dans la robotique agricole.
01:01 C'est-à-dire des robots qui font certains travaux.
01:03 En plus, ça réglerait une partie des problèmes des éléments phytosanitaires.
01:07 Vous savez qu'on rajoute...
01:09 Donc ça, c'est une première chose. Il faut reconsidérer ces métiers.
01:11 Il faut d'abord mieux payer les gens.
01:13 Comme des robots plutôt que des étrangers.
01:14 Oui, absolument, des robots mieux que des étrangers.
01:16 Et deuxièmement, prenez l'exemple des restaurants.
01:19 Vous savez, c'est surtout le problème des métropoles.
01:21 Là, vous avez raison, à Paris, dans les grandes villes, dans les cuisines, il n'y a que des étrangers.
01:25 Mais dans les petites villes, il n'y a pas des étrangers.
01:30 Il y a des Français.
01:31 Donc ça prouve que ce n'est pas le métier qui est en cause.
01:33 En revanche, c'est le fait que pour travailler dans des restaurants,
01:37 il faut arriver tard, partir tard surtout, et qu'il faut habiter pas trop loin.
01:42 Or, les Français n'habitent plus à Paris.
01:45 Je dis à Paris, je pourrais dire à Bordeaux.
01:47 Oui, il y a un problème de logement et de prix d'immobilier.
01:48 Exactement. Et ils ne peuvent pas vivre en banlieue proche
01:51 parce que les banlieues proches sont islamisées et qu'ils ne se sentent plus chez eux.
01:55 Et donc le résultat, c'est qu'ils doivent se mettre très loin.
01:57 Et donc il reste... Non, non, non, je vous assure.
01:59 Vous dites que les banlieues proches sont islamisées.
02:01 Oui, je dis que les banlieues proches sont islamisées pour la plupart.
02:04 Il y a des îlots de non-islamisation.
02:07 Mais quand je dis islamisé, ça veut dire qu'on y vit de moins en moins à la française
02:12 et de plus en plus selon les canons de la civilisation islamique,
02:15 avec de plus en plus de femmes boîlées, avec de plus en plus de boutiques halal,
02:19 plus en plus de kebabs, etc.
02:21 Vous voyez, c'est ça ce que j'appelle l'islamisation.
02:23 C'est un mode de vie.
02:24 Plus en plus de mosquées.