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Avec Martin Blachier, médecin spécialiste santé publique pour son livre “LeS 10 nouvelles menaces sur notre santé” aux éditions du Cerf

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##LE_FACE_A_FACE-2023-02-07##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états,
00:03 le face à face.
00:05 Vous êtes dans le face à face avec Martin Blachier, médecin spécialiste en santé publique,
00:10 pour son livre "Les 10 nouvelles menaces sur notre santé" aux éditions du Cerf.
00:14 Bonjour Martin Blachier.
00:15 Bonjour.
00:16 Alors Martin Blachier, d'abord il faut que je le dise, qui ne connaît pas Martin Blachier ?
00:20 Qui n'a pas entendu parler une fois de Martin Blachier doit vivre sur la planète Mars.
00:24 Parce que pendant les deux ans et demi de Covid, Martin Blachier était pratiquement sur toutes
00:28 les chaînes d'infos en continu, les radios, les télévisions,
00:31 et il a apporté sa voix.
00:34 On peut désapprouver ou approuver, le contester ou non le contester,
00:39 mais il a apporté sa voix et parmi d'autres, et je dois dire moi personnellement,
00:45 même si nous n'étions pas d'accord sur un certain nombre de points,
00:48 au moins il n'a pas joué les médecins de plateau qui disaient que
00:53 tout va pour le mieux dans la meilleure des mondes et que c'est plus compliqué que ça.
00:56 Au moins lui, il a plutôt penché vers la complexité que vers la simplification.
01:00 Mais avant de parler de votre livre et de ses 10 nouvelles menaces sur notre santé, Martin Blachier,
01:05 je voudrais qu'on fasse un peu le point. Est-ce que pour vous, maintenant après ces 3 ans,
01:09 pratiquement, de charivarie, de tout ce qui s'est passé,
01:13 et vous avez vous-même d'ailleurs changé d'avis sur un certain nombre de points,
01:16 comme d'autres, comme nous, comme d'autres, il faut bien dire qu'au début,
01:19 personne ne savait grand chose, après il y a eu tout ce qu'il y a eu,
01:22 on ne va pas revenir sur tout cela, mais je voudrais savoir,
01:25 aujourd'hui, on est en 2023, quand vous regardez ça,
01:28 quand vous prenez du recul et que vous regardez tout ça,
01:31 non seulement sur vos interventions, bien sûr, mais sur la situation,
01:35 qu'est-ce que vous avez à dire là-dessus ?
01:38 - J'ai l'impression que la crise du Covid nous a révélé énormément de choses.
01:42 J'ai l'impression que ça a été, il y aura un avant et un après,
01:45 notamment dans le monde de la santé. Et quand j'ai écrit ce livre,
01:48 en particulier, les 10 menaces ont eu une révélation pendant la crise Covid.
01:54 Je crois aussi que... - Ça a été une feuille de température.
01:58 - Exactement, et ça nous a fait prendre aussi conscience de, peut-être,
02:01 se poser la question de quel était l'objectif sur les prochaines années.
02:05 Et la santé, pour moi, va devenir un objectif,
02:08 et pour l'instant, ça ne l'est pas du tout, on ne la mesure pas,
02:11 on sait si on est vivant ou si on est mort, on compte les quelques cancers
02:14 et les quelques infarctus, mais en dehors de ça, on ne s'intéresse pas
02:16 à la santé des populations, ce n'est même pas un objectif politique.
02:19 Et je pense que ça peut devenir un objectif politique,
02:21 parce qu'en dehors de sauver la planète, je ne vois pas quel objectif politique
02:24 on a réellement. - Mais pourtant, on parle de santé
02:27 du matin au soir, vous dites que ce n'est pas l'objectif,
02:29 on ne parle que de ça, même bien avant le Covid.
02:32 - Non, on ne parle pas du tout de santé, on parle des soignants,
02:35 parce qu'on a un système de santé qui est en train de se croûter,
02:38 comme dans la plupart des autres pays développés.
02:41 Donc on parle du système de santé, mais la santé, ce n'est pas ça.
02:43 La santé, c'est la mesure du vivant.
02:45 Vous savez, souvent, on parle de bonheur, il y a des économistes qui disent,
02:48 par exemple, il faut arrêter de parler de croissance,
02:51 il faut arrêter de parler de PIB, il faut parler de bonheur.
02:53 Mais le problème, c'est que moi, le bonheur, je n'arrive pas à savoir exactement ce que c'est,
02:55 et c'est dur à mesurer. Pour moi, c'est juste être en bonne santé.
02:58 Est-ce que notre population est en bonne santé ?
03:01 Et parfois, je me dis, est-ce qu'il y a déjà un homme politique
03:03 qui a commencé un mandat, et qui l'a terminé, et qui à la fin de son mandat a dit
03:06 "Voilà, je peux vous dire une chose, j'ai amélioré la santé des gens
03:10 que j'avais administrés ou que j'ai gouvernés."
03:12 En fait, ils n'en sont pas capables. Je pense que déjà, un,
03:15 c'est pas un objectif qui se sont donnés parce qu'ils ont un objectif,
03:18 qui sont des objectifs économiques, qui sont des objectifs de sécurité,
03:21 qui sont des objectifs d'immigration, mais ils n'ont pas des objectifs
03:24 de santé de leur population, alors que pour moi, ça devrait être leur première priorité.
03:28 Et puis aussi parce qu'ils n'ont pas le moyen de le mesurer.
03:30 En fait, aujourd'hui, on ne peut pas mesurer la santé des gens,
03:32 on ne le regarde pas bien, on ne le sait pas.
03:34 Donc, on peut savoir si les gens sont vivants ou si les gens sont morts,
03:37 on peut avoir quelques grands indicateurs, mais savoir dans quelle santé est notre population,
03:41 on n'en sait rien. Déjà, s'ils se posaient la question, s'ils le mesuraient,
03:44 je suis pas sûr que même l'avis politique en serait changé.
03:46 Alors, on va continuer évidemment de parler avec vous, Martin Blachier,
03:50 de tout cela, après une toute petite pause. A tout de suite.
03:53 Et je le rappelle, vous avez la parole au 0826 300 300 pour interpeller Martin Blachier.
03:58 A tout de suite sur Sud Radio.
03:59 Ici Sud Radio.
04:03 Les Français parlent au français.
04:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
04:11 Je n'aime pas la blanquette de veau.
04:14 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
04:17 Et oui, la santé, la santé, la santé, comme disait Martin Blachier, c'est le vivant.
04:23 Enfin, je veux dire, c'est la chose la plus importante.
04:25 Si vous n'êtes pas en bonne santé, vous savez très bien que vous pouvez faire la moitié du quart
04:30 des choses que vous pouvez faire, vous sont interdites.
04:33 Les 10 nouvelles menaces sur votre santé, c'est votre nouveau livre aux éditions du CERN.
04:37 Mais Martin Blachier, quand même, je voudrais...
04:39 Vous dites la santé, vous dites effectivement la politique, mais il y a eu quand même des choses qui se sont passées.
04:44 Vous avez vu ce bilan bien avant, depuis des décennies.
04:48 L'hôpital qui...
04:50 Je ne dirais pas qui s'effondrait, mais enfin quand même, tous ces lits manquants, tout ce qui s'est passé.
04:56 Je voudrais revenir là-dessus parce que vous avez été médiatiquement un des acteurs les plus présents dans cette histoire.
05:03 On nous a dit un certain nombre de choses au départ.
05:06 Et puis le narratif, on le sait très bien, pour parler du Covid, a changé.
05:10 Je ne dis pas à 180 degrés, mais du tout au tout, on s'est aperçu que des choses qui étaient absolument précises
05:15 comme vacciner, tous protéger, etc.
05:18 Transmission, etc. On ne va pas, encore une fois, entrer dans le détail.
05:21 Mais je voudrais vous poser une question très franchement.
05:24 Est-ce qu'il y a des déclarations que vous avez faites et que vous regrettez, Martin Blachier ?
05:29 Très franchement.
05:30 Au cours de cette période.
05:32 Il y a eu des analyses qui ont été mauvaises, parce qu'il nous manquait des facteurs.
05:37 Mais non, je ne regrette pas.
05:40 Je crois que j'ai toujours été sincère.
05:43 C'est ce qui compte.
05:45 En fonction des connaissances que vous aviez et qu'on avait à ce moment-là.
05:48 Exactement. Moi j'ai toujours considéré que c'était un problème scientifique aussi.
05:52 Donc je l'ai abordé comme un problème scientifique.
05:55 Et puis vous me parliez de l'hôpital.
05:57 Moi je pense que le problème, ça a été de trop penser à l'hôpital pendant cette crise, et pas à la santé.
06:01 Encore une fois, la santé, ce n'est pas un sujet hospitalier.
06:05 Et vous savez, ceux qui ont parfois la plus mauvaise vision de la santé des gens, c'est les gens qui sont à l'hôpital.
06:10 Et le problème, c'est qu'il faut développer, il faut travailler la santé en dehors de l'hôpital.
06:15 Ou avant, vous voulez dire.
06:16 Mais avant. Mais la santé, c'est simplement mesurer comment vont les gens.
06:20 Si vous êtes un responsable, c'est votre première question, c'est comment va ma population ?
06:24 Est-ce qu'elle va bien ou est-ce qu'elle ne va pas bien ?
06:25 Aujourd'hui, on peut dire que les Français vivent assez longtemps, mais honnêtement, ils ne vont pas très bien.
06:30 Quand on regarde les données, quand on regarde physiquement et mentalement, ils ne vont pas très bien.
06:34 Donc il y a des problèmes à se penser.
06:35 Est-ce qu'il faut aller poser la question aux réanimateurs ? Est-ce qu'il faut aller poser la question aux infectiologues ?
06:39 Est-ce qu'il faut même aller poser la question aux psychiatres ? Je ne pense pas.
06:42 Je pense que la réponse, elle est dans la société.
06:44 Donc il faut s'inquiéter de la santé des gens et trouver les solutions qui ne passeront pas par le système de santé nécessairement.
06:49 - Alors attendez, oui d'accord. Mais enfin, vous oubliez quelque chose de très important.
06:53 On est tous patients potentiels.
06:55 Et je ne dis pas tous patients malades comme le docteur. Non, ce n'est pas ça.
06:58 Tout homme en bonne santé est un malade qui s'ignore.
07:01 Mais regardez par exemple, pendant très longtemps, les médecins, alors on trouve que les médecins ne servent à rien.
07:07 Mais enfin, on a besoin en tout cas de discuter avec eux.
07:11 Et ce sont quand même les gens en contact avec les malades qui sont importants.
07:15 Ou alors ils ne servent à rien. C'est ça.
07:17 - Vous savez, pour moi, les deux secteurs d'activité desquels dépendent vraiment la santé dans l'avenir,
07:23 c'est les systèmes d'information et tout ce qui est réseaux sociaux.
07:25 En en reparlant là, parce qu'il y a vraiment une vraie menace sur la santé publique.
07:29 Et probablement l'agroalimentaire.
07:31 Si je relie les deux secteurs qui sont vraiment liés à la santé, c'est là que ça se passe.
07:35 Ça ne se passera pas dans les hôpitaux, ça se passera dans ces secteurs-là.
07:38 - Alors pourquoi les... Ah oui, vous voulez... Alors vous, vous dites en fait, vous parlez de la prévention là.
07:42 - Mais même pas de la prévention. Vous savez, la santé, c'est un gradient.
07:45 Imaginons qu'il y ait de 0 à 100, et tout le monde est entre 0 à 100.
07:48 Donc les gens qui sont en dessous de 10, par exemple, sont les gens qui sont à l'hôpital et qui sont gravement malades.
07:53 Et on n'est pas tous entre 90 et 100, donc on est tous entre 10 probablement et 90.
07:58 Donc la grosse, grosse majorité des gens sont là.
08:00 Et ce qu'on aimerait, c'est pouvoir optimiser la santé des gens.
08:03 Et il y a des choses qui pèsent sur la santé des gens.
08:05 Et notamment, selon moi, les réseaux sociaux.
08:07 Notamment la façon dont on fait de la nourriture.
08:10 Notamment la façon dont on peut parler aux gens.
08:12 Et tous ces facteurs-là, la façon dont on travaille.
08:14 On pousse tous les gens vers le télétravail.
08:16 Est-ce qu'on sait l'impact que ça va avoir sur leur santé ?
08:18 Si ça descend leur score de santé, il faut arrêter de le faire.
08:21 Mais c'est des questions qu'on ne se pose même pas.
08:23 C'est-à-dire qu'on donne une responsabilité incroyable aux gens qui font les réseaux sociaux sur nos enfants.
08:28 On ne se pose même pas la question, et eux-mêmes ne se posent même pas la question
08:31 de l'impact que ça a sur notre santé.
08:33 Alors qu'ils ont transformé le lien social de façon considérable.
08:36 La seule chose qu'ils ont essayé, c'est de nous rendre addicts à ça,
08:39 pour nous vendre de l'espace mental à des annonceurs.
08:42 Le problème, c'est que ça va avoir un impact sur la santé.
08:45 Et qui va payer cet impact sur la santé ? C'est la société.
08:47 Donc il faut se poser cette question de la santé à chaque fois qu'on prend une décision.
08:50 Parce que la santé, ce sera l'indicateur, ce sera l'objectif du 21ème siècle.
08:55 Ce n'est pas la survie, on va tous survivre jusqu'à 90-100 ans.
08:58 On survit presque trop longtemps.
09:00 La question c'est comment on est pendant ces 90-100 années de vie.
09:03 Et ça c'est une question que le politique ne se pose pas.
09:05 - Oui, vous voulez dire qu'il vaut mieux vivre en plus temps bien portant
09:08 qu'allongé sur un hôpital en gisant.
09:11 - Oui, mais comment on sait qu'il est bien portant ?
09:13 C'est ça la question.
09:14 - Comment on le mesure ?
09:15 - On le sent chacun.
09:16 - On le sent, mais ceux qui doivent prendre des décisions,
09:19 ils doivent pouvoir voir si ça améliore ou détériore la santé.
09:23 - Alors justement, vous parlez de ça, moi j'ai vu une vidéo ce matin,
09:26 j'aurais dû d'ailleurs le donner qu'on l'entend parce qu'on aurait pu entendre le sonore,
09:30 où une petite fille engueule son père en disant "mais non, tu ne dois pas embrasser,
09:34 il ne faut pas embrasser sinon ça fait la maladie".
09:37 Vous savez comment on a conditionné quand même les enfants là depuis...
09:41 Moi je me rappelle cette vidéo, vous savez, la petite fille qui a embrassé sa grand-mère,
09:45 on retrouvait la grand-mère intubée.
09:48 Est-ce que ça aussi, ça n'a pas été cette persuasion,
09:51 cette fabrique du consentement qui a joué ?
09:53 - Mais si je reviens sur ce que je vous disais, c'est-à-dire la santé.
09:57 Si on mesure l'impact que la gestion de la crise a eu sur la santé des gens,
10:01 elle l'a détérioré.
10:02 Et on le montrera avec des études.
10:04 Moi je suis déjà en contact avec des équipes qui travaillent dessus,
10:07 ils ont des éléments pour montrer que la façon dont a géré la crise
10:10 a détérioré la santé des gens.
10:12 On le sait, on le voit, on a les données.
10:14 On regarde les données des indicateurs de santé mentale des jeunes enfants, par exemple.
10:19 Franchement, ce qu'on voit nous fait très peur.
10:21 Il faut le dire, sur la consommation de psychotropes,
10:23 sur les motifs d'hospitalisation,
10:25 c'est des choses qui sont assez terrifiantes.
10:27 Ça allait déjà assez mal depuis les années 2010.
10:29 - Et que le Covid a fait gaugment.
10:31 - Exactement, ça a été comme jeter de l'huile sur le feu.
10:33 En fait, le Covid, c'est comme s'il y avait eu de l'huile sur le feu
10:36 sur plein de problèmes de santé qui étaient sous-jacents dans la population.
10:39 Et je pense que ce qui serait bien, c'est que cette crise Covid
10:42 nous fasse ouvrir les yeux sur les objectifs qu'on se fixe.
10:45 Et il faut des objectifs de santé.
10:47 Le problème, c'est qu'à chaque fois, à la santé, on met un hospitalier.
10:49 Et son obsession, c'est l'hôpital.
10:51 Parce qu'il a vécu dans l'hôpital, pour l'hôpital, avec l'hôpital.
10:55 Et il ne se pose pas la question de la santé des gens.
10:57 Donc, encore une fois, on ne la mesure pas.
10:59 Et on n'essaie pas de l'améliorer là où elle peut être améliorée.
11:01 C'est-à-dire, justement, en dehors de l'hôpital.
11:03 - Alors, vous avez raison, mais il n'y a pas que l'hôpital.
11:05 Il y a les médecins généralistes, les médecins de ville, etc.
11:08 Enfin, parmi les personnes... Alors, ceux-là, qu'est-ce qu'on en fait ?
11:10 - Mais non, mais ceux-là, ils sont là.
11:12 De toute façon, le système de santé prend en charge les malades.
11:14 Le problème, c'est qu'il y a une demande qui augmente.
11:16 Et on a une offre qui est stable, voire qui diminue.
11:19 - Alors, justement...
11:21 - Et la demande, pourquoi elle augmente ?
11:22 1) Parce qu'il y a un vieillissement de la population.
11:24 Donc, les gens vieillissent. Au bout d'un moment, ils ont des maladies.
11:26 Donc, il faut les prendre en charge longtemps avec les maladies.
11:29 Et parce qu'il y a aussi une création de valeur.
11:30 C'est-à-dire qu'en fait, l'intelligence humaine a été beaucoup sur les systèmes d'information.
11:34 Et ensuite, elle a été sur essayer d'améliorer la santé des gens.
11:37 Donc, l'intelligence humaine propose de la valeur.
11:39 Si ça propose de la valeur, ça veut dire qu'on a des choses à offrir aux gens.
11:43 Et si on a des choses à offrir aux gens, il faut des gens pour l'administrer.
11:45 Ce sont les médecins, ce sont les soignants.
11:47 Donc, je peux vous donner une prédiction très simple.
11:48 C'est que dans les 10, 20, 30 prochaines années,
11:51 la valeur qui va être proposée par l'intelligence humaine sur la santé va augmenter.
11:55 Donc, on aura besoin de plus de gens.
11:56 Alors, est-ce que ce seront des médecins ?
11:57 Est-ce que ce seront des techniciens ?
11:59 Est-ce que ce seront des psychologues ?
12:00 Ça, je ne sais pas.
12:01 - Ou tout ça à la fois.
12:02 - Ou tout ça à la fois.
12:03 Visiblement, le gouvernement, lui, ce qu'il veut, c'est que ce soit de moins en moins des médecins
12:05 qui sont difficiles à gérer.
12:07 Et de plus en plus, d'autres professions.
12:09 Donc, diviser un petit peu la responsabilité d'un système de santé.
12:11 Ce que je ne trouve pas forcément une mauvaise idée.
12:13 Mais en tout cas, le sujet de la santé, c'est là qu'il va y avoir de la valeur.
12:15 Donc, d'un point de vue économique, mais même d'un point de vue sociétal politique,
12:18 il faut regarder dans cette direction-là.
12:20 - Alors justement, rentrons dans le vif du sujet.
12:22 Vous énumérez d'ailleurs les 10 nouvelles menaces sur notre santé.
12:26 On ne va pas évidemment les voir toutes, mais quand même.
12:29 Je dis cancer, Alzheimer, les addictions, les drogues, le dérèglement climatique,
12:33 la dépression, la fertilité en baisse, la zoonose, la transmission de l'animal à l'humain,
12:39 le sommeil, effectivement, les antibiotiques sur le dosage,
12:43 et enfin, évidemment, last but not least, l'obésité.
12:46 Mais alors, vous dites, écoutez, ce qui va beaucoup jouer, c'est les réseaux sociaux.
12:51 En quoi concrètement, Martin Blachier ?
12:53 - Vous savez, moi, mes équipes sont en train de plancher dessus en ce moment.
12:57 On voit depuis 2010 une détérioration de l'état mental des jeunes.
13:02 Et notamment des enfants.
13:04 - Une détérioration importante.
13:05 - Surtout des jeunes filles, pour être honnête.
13:07 Donc, on a des tentatives de suicide qui augmentent, des idées suicidaires qui augmentent.
13:11 On a multiplié par 5 ou par 7 la consommation d'antidépresseurs chez les enfants.
13:16 Donc, il y a quelque chose qui se passe.
13:18 Et quand vous lisez les études scientifiques, on ne sait pas.
13:20 On ne sait pas ce qui se passe, mais il y a des choses qui sont incriminées,
13:24 les réseaux sociaux notamment, et le cyber harcèlement.
13:27 On savait que le harcèlement, ça rendait les enfants malades.
13:30 Visiblement, le cyber, c'est-à-dire les réseaux sociaux, ont amplifié le phénomène.
13:34 Et on sait aussi qu'avec des études qui ont été faites pendant très longtemps,
13:38 que ce qui conditionne l'état mental notamment des enfants, c'est le lien social.
13:41 Et qu'est-ce qui a le plus modifié le lien social ces 10 dernières années ?
13:44 C'est le numérique, et en particulier, les réseaux sociaux.
13:48 Et donc, il commence à y avoir de l'évidence scientifique qui sort pour dire que c'est dangereux.
13:52 Les réseaux sociaux chez les enfants, c'est dangereux.
13:55 Comme le tabagisme passif, comme de l'ordure de nid de coca à tous les repas.
13:59 Or, c'est quelque chose qu'on ne regarde absolument pas,
14:01 parce qu'on est un peu numérique béat, notamment depuis ces dernières années en France,
14:06 et on ne veut pas voir ces choses.
14:07 Or, les gens qui ont développé ces réseaux sociaux ont une responsabilité sociétale qui est considérable.
14:12 Et je pense que si on doit se poser la question de limiter l'accès à la pornographie aux enfants,
14:18 on a quand même mis 20 ans à se rendre compte que ce n'est pas extraordinaire
14:20 que les enfants de 8 ans aient accès à de la pornographie sur Internet.
14:23 Donc il a fallu quand même qu'on travaille.
14:25 Je peux vous garantir que sur Instagram, par exemple, on aura le même résultat.
14:28 Pourquoi on laisse les jeunes filles aller sur Instagram
14:31 alors qu'on sait que ça leur donne envie de se suicider ?
14:33 Moi, je n'arrive toujours pas à comprendre.
14:35 On a beaucoup d'éléments de preuves qui laissent à penser qu'une jeune fille de 10 ans sur Instagram,
14:41 on va détériorer sa santé en la laissant aller dessus.
14:43 Et pourquoi on la laisse aller dessus ?
14:45 Parce qu'on a la notion de liberté. On dit "il faut être libre de tout faire".
14:48 Mais ça, c'est une vraie question qu'il va falloir se poser demain,
14:50 c'est-à-dire, les frontières entre la liberté et la responsabilité,
14:54 et est-ce qu'on est libre quand on est face à des gens...
14:57 Parce que vous savez, les réseaux sociaux, ce qu'ils étudient le plus,
15:01 c'est les neurosciences et les sciences du comportement.
15:03 Donc, ils font des algorithmes qu'ils ne maîtrisent même pas complètement
15:06 parce que c'est des algorithmes cassés automatiques,
15:08 dont l'objectif est de vous rendre adhérents à un média et de vous pousser des choses.
15:12 Et en fait, ils ne savent même pas ce que vous vous consommez
15:14 parce que c'est des choses qui se font de façon automatique.
15:16 Et ils ne s'inquiètent même pas de savoir si ça détériore la santé des gens.
15:19 Donc pour moi, c'est une des menaces de santé publique du monde de demain.
15:22 - Alors, c'est très important. On va continuer là-dessus,
15:25 parce que c'est très important, juste après cette petite pause.
15:28 Parce que vous posez un vrai problème, liberté et responsabilité,
15:31 qui n'est pas nouveau, mais qui est encore plus posé à l'époque des réseaux sociaux.
15:34 On va en parler.
15:35 - Et vous avez la parole au 0800 26 300 300.
15:38 Vous continuez de nous appeler pour interpeller Martin Blachier sur son livre
15:41 "Les 10 nouvelles menaces sur notre santé".
15:43 A tout de suite sur Sud Radio.
15:45 [Musique]
15:59 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
16:02 - Alors, effectivement, Martin Blachier, dans son livre "Les 10 nouvelles menaces sur notre santé",
16:08 qui est un livre, en tout cas, qu'il faut lire, ne fut ce que pour en discuter,
16:12 mais c'est très bien.
16:13 Il parle de ce qui se passe du cancer, encore une fois l'obésité, en passant par tout le reste.
16:18 Mais vous posez le problème de la liberté et de la responsabilité.
16:22 Et il est vraiment là.
16:24 C'est-à-dire qu'effectivement, il y a des moments où la liberté doit être non pas limitée,
16:33 enfin pour moi, mais elle doit être orientée.
16:36 Par exemple, c'est évident que la protection des enfants doit passer,
16:39 vous avez donné quelques exemples, doit passer avant tout.
16:42 Mais attention, attention, quand les adultes sont empêchés de savoir un certain nombre de choses
16:48 par les pouvoirs, et quels que soient les pouvoirs, droite, gauche, blanc, noir ou autre,
16:53 on sait très bien que les pouvoirs par essence n'ont pas envie de dire la réalité.
16:58 C'est normal, c'est leur jeu et je ne le reproche pas.
17:01 Mais si vous n'avez pas des contre-pouvoirs, et les réseaux sociaux sont un contre-pouvoir,
17:05 vous risquez d'avoir, voyez, que ça tombe vers autre chose.
17:09 Et n'oubliez pas qu'à la fin, qui décide ?
17:12 Il n'y a pas que le pouvoir politique, il y a le pouvoir économique.
17:14 Donc, qui va manœuvrer ? C'est ça.
17:17 - Non mais moi, je me mets dans mon rôle, si vous voulez.
17:19 Mon rôle, c'est d'essayer d'imaginer ce qui pourrait améliorer la santé des populations.
17:22 Je vais vous donner un autre exemple.
17:24 Il y a une expérimentation qui vient de se terminer en Grande-Bretagne.
17:27 Ils se sont rendus compte qu'en limitant l'accès au soda aux enfants,
17:31 donc une privation de liberté, parce qu'ils n'ont plus le droit de se gaver de soda du matin jusqu'au soir,
17:35 ils ont réussi à faire diminuer l'obésité infantile de 10%.
17:38 - Et c'est très bien !
17:40 - Vous imaginez l'impact que ça a sur la santé des gens ?
17:42 Et le politique qui a fait ça, je vais vous garantir qu'il a bien plus fait pour sa population
17:46 que probablement d'un grand nombre d'autres politiques qui ont fait des mesures,
17:49 qui ont peut-être joué à la marge sur la situation économique du pays.
17:53 - Non mais la liberté d'un enfant n'est pas la même que la liberté d'un adulte.
17:59 Un enfant n'est pas conscient.
18:00 - Vous voulez que je vous dise ?
18:01 Aujourd'hui, il y a des adultes qui ne sont pas capables de faire face à la complexité du monde
18:06 et qui vont plonger dans des pièges qui ont été faits pour les attirer.
18:10 Je vais vous donner un autre exemple.
18:11 Vous savez l'addiction ?
18:12 Tout de suite, je vous dis l'addiction, vous allez penser à la drogue,
18:15 aux héroïnomanes, au crack, à la porte de la chapelle, tout ça.
18:19 Mais en fait, on est dans un monde d'addicts.
18:21 C'est-à-dire que tous les gens qui font du marketing,
18:24 leur objectif, c'est de vous rendre addicts à ce qu'ils vous vendent.
18:27 Ils vous rendent addicts à des biens ou ils vous rendent addicts à des consommations de services.
18:32 Même à la consommation de services.
18:34 Et si vous n'êtes pas éveillé et si on ne vous informe pas là-dessus,
18:37 vous plongez dedans, mais moi le premier.
18:39 Notamment, par exemple, sur la façon de vous nourrir.
18:42 Pourquoi aujourd'hui, il y a du gras et du sucre dans tous les aliments ?
18:44 Parce que c'est la manière de rendre votre cerveau addict à ces aliments.
18:48 Et les marqueteurs vont faire tout en sorte pour que vous ayez de plus en plus envie de vous consommer.
18:52 Et ils ne s'arrêteront jamais.
18:53 C'est-à-dire que même quand vous aurez la moitié de la population américaine qui sera obèse
18:57 et une personne sur cinq aux États-Unis qui mourra de son obésité,
19:00 ils continueront à essayer de vous rendre addicts à ce genre de procédés.
19:03 Oui, mais Marc Tablacher, qui vous éveille là-dessus ?
19:05 Qui peut vous éveiller là-dessus ?
19:06 Puisque, allez, je ne veux pas jouer le marxiste de service,
19:09 mais la quasi-totalité des médias vous poussent à...
19:13 Des médias, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, vous poussent à consommer.
19:17 Vous poussent justement à consommer, à être addicts.
19:19 Pourquoi ? Parce qu'ils veulent vendre.
19:21 Absolument.
19:22 Voilà.
19:23 C'est une force. C'est une force dans la société.
19:25 Et il faut qu'ils s'y opposent une autre, parce qu'on constate des impacts sur la santé de ces procédés-là.
19:31 D'ailleurs, comment on fait ?
19:32 La première chose qu'on fait, c'est qu'on mesure bien la santé des gens.
19:35 Et on arrête simplement de compter les morts et de se dire
19:37 qu'on est ravis parce que les gens vivent jusqu'à 95 ans,
19:40 alors que de l'autre côté, on a des enfants qui vont de moins en moins bien
19:43 sur le plan physique, sur le plan mental.
19:45 Et c'est pareil sur le reste de la population.
19:47 Et quand on introduit une innovation dans la vie des gens,
19:50 on s'assure que ce n'est pas mauvais pour leur santé.
19:53 Quand on touche sur quelque chose d'aussi fondamental que le lien social,
19:56 il faut être certain que ça ne va pas avoir d'effet pervers.
19:58 Pour ça, il faut le mesurer.
20:00 Mais le problème, c'est que la mesure qu'on a aujourd'hui en santé,
20:02 elle est totalement dépassée.
20:04 On peut faire des mesures beaucoup plus précises de la santé mentale des gens
20:07 et le faire par type de population.
20:09 - Et pourquoi on ne le fait pas ?
20:10 - On ne le fait pas parce qu'on ne s'intéresse pas.
20:12 L'objectif du politique, ce n'est pas que les gens soient en meilleure santé.
20:15 En fait, on était dans un monde,
20:17 mais peut-être que c'est la crise Covid qui a changé ça,
20:19 on était dans un monde de survie, de subsistance.
20:21 Donc, il fallait survivre, il fallait éloigner le danger
20:24 et il fallait vivre le plus longtemps possible.
20:26 Le problème aujourd'hui, c'est qu'on vit assez longtemps.
20:28 On a une qualité de vie qui n'est pas très bonne.
20:30 Honnêtement, quand on regarde les indicateurs,
20:32 comme je vous dis, les gens sont beaucoup trop gros,
20:35 les gens sont beaucoup trop addicts à tout,
20:37 les gens sont en très mauvaise santé mentale.
20:39 En fait, ils ont trop de sollicitations extérieures
20:42 qui les emmènent vers des comportements de santé qui ne sont pas vertueux.
20:45 Et donc, il faut les ramener vers des comportements vertueux
20:47 et probablement que la force qu'il faut,
20:49 c'est s'opposer à la force d'industrie,
20:52 du secteur industriel qui cherche à vous emmener dans des mauvais comportements.
20:56 - Est-ce que ce ne serait pas le pot de terre contre le pot de fer,
20:59 évidemment, à évaluer ?
21:01 Quand vous dites ça, vous dites vraiment,
21:03 est-ce que la majorité,
21:05 mais je vous pose la question puisque vous étudiez ça,
21:07 est-ce que la majorité des jeunes sont en état de maladie mentale
21:12 ou de mauvaise santé mentale ?
21:14 Est-ce que c'est la majorité ?
21:16 Est-ce que c'est la majorité ou c'est une minorité ?
21:19 - Non mais ça devient une minorité qui est inquiétante.
21:21 Quand vous avez 10%...
21:23 Si vous posez la question aux Français aujourd'hui,
21:25 sur l'année passée, est-ce que vous avez eu des idées suicidaires ?
21:27 Il y en a 10% qui vous disent oui.
21:29 Ce n'est pas inquiétant.
21:31 Et chez les plus jeunes, ça peut aller jusqu'à 20-25%.
21:33 C'est quand même un problème.
21:35 Pour moi, aujourd'hui, on parle de sujets, par exemple,
21:38 comme les retraites, qui sont bien moins importants
21:41 que ces sujets-là.
21:43 - Non mais ça, je vous l'accorde absolument.
21:45 - Prenez par exemple l'obésité.
21:47 Vous savez que l'obésité, c'est une maladie
21:49 qui n'existait pas avant les années 90 en France.
21:52 Avant les années 90, il n'y avait pas d'obèse en France.
21:55 Aujourd'hui, ça va bientôt être un Français sur cinq.
21:58 Un Français sur cinq.
22:00 Et qui sont les gens qui sont touchés par, quelque part,
22:02 tous ces pièges qui existent dans la société ?
22:04 Les addictions, l'obésité,
22:06 très très mal manger,
22:08 faire tout un tas d'activités qui va détériorer
22:10 votre santé mentale ? Ce sont les gens qui sont peu éduqués,
22:12 et ce sont les gens qui sont pauvres.
22:14 Et souvent, d'ailleurs, je parle avec des gens dans Paris,
22:16 ils me disent "mais pourquoi tu me parles tout le temps de l'obésité ?
22:18 Mais on n'en voit pas ici, dans Paris,
22:20 on ne voit pas de gens qui sont obèses."
22:22 Je dis "bah c'est parce que, va voir ailleurs, tu verras
22:24 qu'il y a une grande partie de la population qui est obèse,
22:26 qui n'a pas les moyens de se défendre."
22:28 Aussi parce qu'elle a d'autres problèmes.
22:30 C'est-à-dire que vous savez, quelqu'un qui vit dans le 16ème arrondissement,
22:32 c'est problématique, c'est sa santé,
22:34 parce que tous ses autres problèmes sont réglés.
22:36 Et donc, elle va se prendre un coach
22:38 pour son sport, elle va se prendre un coach
22:40 pour sa santé mentale.
22:42 - C'est les 20% des Français les plus aisés, tout va bien. - Exactement.
22:44 Mais vous savez, ce que font les gens les plus aisés,
22:46 souvent, ça laisse penser de ce qu'il faudra faire pour le reste
22:48 de la population. Donc vu qu'aujourd'hui,
22:50 les plus aisés mettent leur argent dans des
22:52 coachs pour leur santé mentale et dans des coachs pour leur
22:54 santé physique, c'est des choses dont il faudrait s'inquiéter
22:56 pour le reste de la population, or on s'en
22:58 inquiète pas. - Sauf qu'ils ont pas les moyens
23:00 les autres de se payer des coachs. - Mais l'État
23:02 a les moyens d'agir, je veux dire, si l'État...
23:04 - L'État c'est nous, mon cher Martin, l'État c'est nous.
23:06 - Non mais ça fait partie du contrat social, et je pense
23:08 qu'il y a certaines choses qu'on pourrait mettre dans le contrat social
23:10 pour faire en sorte que les gens soient en meilleure santé.
23:12 - Mais juste auparavant, et vous en serez d'accord
23:14 avec moi, ce qu'il faudrait, c'est que
23:16 l'État aussi agisse, et ça, ça lui coûte pas
23:18 des milliards, pour peut-être diminuer
23:20 cet appétit de consommation qui affleure
23:22 du matin au soir dans tous les médias. - Mais moi je suis
23:24 pas contre consommer, consommer
23:26 c'est bien, consommer c'est vivre. - Ah bah oui, mais quoi ?
23:28 - Non mais consommer c'est faire, donc la question c'est
23:30 qu'est-ce qu'on consomme. - Non mais je suis d'accord.
23:32 - Donc il faut réguler ça, parce que ça devient trop compliqué
23:34 et ça nous échappe. - Oui, mais la publicité...
23:36 - Laissez les enfants sur Instagram, c'est le monde qui nous a échappé.
23:38 - Mais vous allez comment faire pour que la publicité
23:40 ne donne pas
23:42 "Allez, consommez du soda,
23:44 consommez ceci, consommez cela."
23:46 - Mais vous interdisez ! Pourquoi
23:48 vous laisseriez ? Vous savez ce qu'ont fait
23:50 les Chinois ? Ils ont empêché
23:52 les enfants d'aller sur TikTok.
23:54 Ils l'ont fait, s'ils l'ont fait c'est qu'ils ont des données.
23:56 Et nous on a des données, mais
23:58 personne n'en parle. On s'inquiète pas
24:00 du fait que les enfants aillent de plus en plus mal,
24:02 on les laisse aller sur les réseaux sociaux,
24:04 et pourquoi personne n'en parle ?
24:06 Je veux dire, c'est x7 en consommation d'antidépresseurs,
24:08 on dit que c'est l'effet Covid, mais l'effet
24:10 Covid n'a fait qu'accélérer quelque chose qui existait
24:12 déjà, et on se demande même si
24:14 finalement l'effet Covid chez les plus jeunes n'est pas passé
24:16 par le numérique. Ça c'est quelque chose qu'on est en train de regarder.
24:18 Est-ce que finalement, c'est pas d'avoir mis les enfants
24:20 beaucoup plus... - C'est pas exagéré non plus.
24:22 - Non mais c'est une hypothèse, c'est une hypothèse qui est tout à fait sérieuse.
24:24 En tout cas, il faut s'en occuper, et il y a tout
24:26 un tas de conduites qu'on a aujourd'hui qui sont très mauvaises
24:28 pour notre santé, il faut s'en inquiéter,
24:30 et il faut réguler. Parce que si on ne régule pas,
24:32 les choses vont nous échapper, on aura des générations
24:34 qui auront quelque part été sacrifiées
24:36 à l'ignorance ou à notre manque de curiosité
24:38 sur ce sujet-là. - Oui, oui. Ça c'est un
24:40 vrai programme politique, il faut réguler
24:42 à tous les niveaux, et c'est tout le problème
24:44 de la consommation et le problème
24:46 des intérêts et des conflits d'indirects. - Non mais d'autant
24:48 qu'il faut... Si vous comprenez comment
24:50 les sociétés réfléchissent
24:52 pour vendre des produits, vous comprenez
24:54 qu'il faut s'en inquiéter. Parce que quand vous comprenez
24:56 que les algorithmes des réseaux sociaux,
24:58 ils sont faits pour
25:00 que vous les regardiez le plus possible, et qu'ils ne savent même pas
25:02 en fait, et qu'après, à postérior,
25:04 ils se rendent compte, ah bah finalement c'est des choses extrêmement
25:06 violentes, et qui font très très mal aux gens,
25:08 que les gens vont aller consommer eux-mêmes. C'est-à-dire que les gens
25:10 se mettent à avoir un comportement
25:12 qui détériore leur propre santé. Là, à ce moment-là,
25:14 vous devez agir. - Oui, mais avant les
25:16 trois années du Covid, à la télévision,
25:18 vous aviez beaucoup de publicités
25:20 qui incitaient à consommer, et pas spécialement
25:22 dans le bon sens. - Oui. - Vous le savez très bien.
25:24 - Dans ce cas-là, il faut être fort. Si le politique n'est pas
25:26 capable d'être fort sur ces comportements
25:28 qui sont induits par une certaine
25:30 communication, ça veut dire qu'il est impuissant.
25:32 Et tout le reste qu'il fait, franchement, sera insignifiant
25:34 par rapport au vrai défi. Parce que
25:36 la mortalité, on a gagné. Je veux dire, les gens
25:38 meurent à 100 ans. Ils vivent
25:40 presque trop longtemps. - Mais la santé, on a pas gagné.
25:42 - Mais la santé, on est loin d'avoir gagné. Et on est en train de perdre.
25:44 Et on est en train de perdre la vie avec le Covid. - On va en parler
25:46 avec les auditeurs du Sud Radio, et effectivement
25:48 tout le problème est ça. Est-ce que les
25:50 politiques resteront impuissants devant
25:52 ce fait ou pas ? C'est une vraie
25:54 question. - Oui. Vous avez la parole
25:56 au 0826-300-300 pour
25:58 interpeller Martin Blachier sur son livre
26:00 "Les 10 nouvelles menaces sur notre santé". Et on accueille
26:02 Chantal de Bastia. Bonjour Chantal.
26:04 - Oui, bonjour Chantal. - Bonjour André.
26:06 Bonjour Martin Blachier.
26:08 Alors moi, j'ai une addiction,
26:10 c'est Bercov dans tous ses états.
26:12 Je l'avoue.
26:14 Je l'avoue, humblement.
26:16 - Merci, merci. C'est là,
26:18 je pense pas qu'elle sera dans les
26:20 maladies capitales.
26:22 - Je prends pas parti des 10 critères
26:24 de M. Blachier. Alors déjà,
26:26 je voudrais dire à M. Blachier que
26:28 j'étais absolument...
26:30 Moi, je suis personnel hospitalier.
26:32 Moi, ça fait 26 ans que
26:34 je suis professionnel de santé
26:36 et en tant que patiente,
26:38 j'ai eu des problèmes de santé
26:40 toute ma vie, donc j'ai 55 ans
26:42 d'expérience hospitalière. Mais de
26:44 l'autre côté de la barrière,
26:46 d'abord, je veux dire à M. Blachier
26:48 qu'il a beaucoup de courage d'avoir
26:50 réfléchi à tout ce qui s'était passé
26:52 et j'ai beaucoup de respect pour
26:54 lui parce qu'il a su, même si au départ
26:56 son discours, je le trouvais
26:58 un peu...
27:00 où on manquait d'éléments, aujourd'hui,
27:02 avec le recul, il a su
27:04 revenir sur certaines
27:06 choses et c'est tout un son d'honneur.
27:08 - À tout péché, miséricorde.
27:10 - Voilà, je voulais vraiment
27:12 le signaler. Après,
27:14 concernant la santé
27:16 d'une population,
27:18 déjà, la santé, il faut savoir que la santé,
27:20 c'est un business. On parle de
27:22 consommation, il y a des consommations
27:24 médicamenteuses, il y a la consommation
27:26 bien sûr de l'alimentation qui donne
27:28 des maladies, l'obésité
27:30 en est une, mais
27:32 je veux dire, on ne devient pas obèse
27:34 simplement par l'alimentation, on vit dans une société
27:36 qui est très anxiogène
27:38 et je pense que le Covid
27:40 a fait ressortir, nous avons eu un gouvernement
27:42 plutôt que d'apaiser,
27:44 c'est-à-dire quand on dit qu'on est en guerre,
27:46 c'est très, très anxiogène,
27:48 par rapport aux enfants,
27:50 il faut éduquer les parents,
27:52 il faut peut-être, comme dit M. Blachier, interdire
27:54 les publicités
27:56 et c'est très dur parce qu'il y a des lobbies
27:58 aussi bien pharmaceutiques pour le médicament
28:00 que des lobbies économiques
28:02 concernant, ben voilà,
28:04 le sucre, tout ça.
28:06 Est-ce qu'ils auront,
28:08 M. Blachier, pensez-vous,
28:10 que nos gouvernants, nos politiques,
28:12 quel que soit le bord, je ne parle pas
28:14 forcément de M. Macron,
28:16 est-ce que vous pensez
28:18 que les politiques prendront
28:20 un bras-le-corps
28:22 de ce fait ?
28:24 Même quand on parle de la qualité de vie au travail,
28:26 il y a aussi tout ça,
28:28 qui est quand même quelque chose d'assez...
28:30 - Ok, Chantal, j'ai bien entendu.
28:32 Donc je vous dis juste parce que
28:34 on a énormément d'honnêteurs et merci
28:36 parce que vous posez, en tout cas,
28:38 la question est très bien et clairement posée,
28:40 est-ce qu'effectivement,
28:42 on aura les gens, qu'ils soient politiques
28:44 ou décideurs, d'ailleurs, dans tous les domaines,
28:46 auront le courage de s'attaquer à ce que vous dénoncez,
28:48 M. Blachier ? - En tout cas, c'est de l'expérience
28:50 que j'ai eu de la crise Covid, c'est que les politiques bougent
28:52 quand on les fait bouger. Et donc, moi, c'est pour ça
28:54 que j'ai... - La pression, vous voulez dire ? - Exactement.
28:56 C'est pour ça que j'écris ce livre et c'est pour ça que j'ai envie de travailler sur
28:58 le sujet des réseaux sociaux et des enfants
29:00 avec mes équipes parce que je me dis que si jamais
29:02 j'arrive à montrer, à prouver
29:04 qu'il faut bouger sur ce sujet des réseaux sociaux
29:06 chez les enfants, à ce moment-là,
29:08 ils bougeront, la société civile
29:10 bougera, donc je pense que c'est possible,
29:12 mais je ne crois pas qu'aujourd'hui les politiques se saisissent
29:14 de sujet. Je crois qu'ils ne font que réagir
29:16 à des sujets qu'on leur présente.
29:18 - D'accord. Merci Chantal.
29:20 - Merci beaucoup Chantal. On va tourner une rapide
29:22 page de pub et on accueillera Jean-Marc Denarbonne
29:24 mais vous continuez de nous appeler bien sûr
29:26 au 0826 300 300.
29:28 *Musique*
29:30 *Ici Sud Radio*
29:32 *Musique*
29:34 *Les Français parlent au français*
29:36 *Musique*
29:38 *Je n'aime pas la blanquette de veau*
29:40 *Je n'aime pas la blanquette de veau*
29:42 *Musique*
29:44 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:46 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:48 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:50 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:52 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:54 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:56 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
29:58 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
30:00 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
30:02 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
30:04 *C'est un peu comme la blanquette de veau*
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