Retraites: "Si le gouvernement persiste à ne pas écouter, il faudra monter d'un cran", assure Philippe Martinez

  • l’année dernière
Ce mardi 7 février est la troisième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Philippe Martinez est présent dans le cortège parisien qui s'élancera à 14h. 

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Les syndicats, ils agissent en fonction des débats qu'ils ont avec les salariés de leur secteur.
00:05 Voilà, c'est ça la réalité.
00:07 Après, tout dépend pas de nous.
00:10 Si le gouvernement continue à s'entêter malgré les mobilisations,
00:14 oui, je l'ai toujours dit, il faudra passer à la vitesse supérieure
00:17 avec des actions plus marquées, plus longues dans le temps.
00:23 Mais ça, vous le verrez...
00:25 — Des blocages ? Vous êtes d'accord avec la CFDT là-dessus ?
00:28 — Moi, je suis d'accord avec ce que décident les salariés. D'accord ?
00:32 Non, non, non. Il n'y a pas de blocage. Il y a des grèves. Voilà.
00:37 Quand... Je vais pas vous le répéter 105 fois.
00:39 Quand personne ne travaille dans une entreprise, vous, vous appelez ça des blocages.
00:43 Moi, j'appelle ça un arrêt de l'activité parce qu'il n'y a personne pour bosser.
00:48 Si le gouvernement persiste à ne pas écouter, eh bien forcément, il faudra monter d'un cran.
00:56 D'ailleurs, il y a des salariés qui nous le disent déjà.
00:58 — C'est-à-dire ?
00:59 — Il y a des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles.

Recommandée