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Pour commencer l’année 2023 que nous vous souhaitons très bonne, quoi de mieux que de parler de Michael Jordan, et de son esprit de compétition légendaire ? Si sur le net, on trouve facilement des anecdotes qui racontent ses victoires et qui souvent illustrent son mental de tueur, on parle néanmoins beaucoup moins de ses défaites, alors que pourtant il y en a eu, et pas seulement face aux Celtics de Larry Bird ou aux Pistons d’Isiah Thomas.

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00:00 Salut à tous, pour commencer l'année 2023, que nous vous souhaitons très bonne, quoi de mieux que de parler de Michael Jordan
00:05 et de son esprit de compétition légendaire.
00:07 Si sur le net on trouve facilement des anecdotes qui racontent ses victoires et qui souvent illustrent son mental de tueur,
00:12 on parle néanmoins beaucoup moins de ses défaites alors que pourtant il y en a eu,
00:16 et pas seulement face aux Celtics de Larry Bird ou aux Pistons d'Azaya Thomas.
00:19 Voilà pourquoi pour l'histoire du jour, nous allons revenir en 2003,
00:22 quelques semaines après Clarrière et définitivement raccrocher les sneakers,
00:25 suite à son passage de deux saisons dans la franchise de Washington.
00:28 Mais pensez-vous qu'il a profité de la fin de sa carrière pour prendre du repos ?
00:31 Eh bien non, pas directement, ou pas un repos total en tout cas.
00:35 En effet, juste après la saison, MJ a vite rejoint Las Vegas pour y organiser son camp d'entraînement traditionnel,
00:39 lors duquel il martyrisait quelques fans qui avaient tous dépensé 15 000 dollars
00:43 pour échanger quelques mots avec la légende et tenter de l'affronter en un contre un.
00:47 Parmi les participants, on pouvait trouver tout un paquet de basketeurs venus d'horizons parfois bien différents.
00:52 Entre les fans novices qui avaient reçu le voyage en cadeau,
00:55 les basketeurs universitaires confirmés qui voulaient se tester,
00:57 les anciennes stars locales qui voulaient se prouver que sur un terrain elle valait encore quelque chose,
01:02 ou encore les patrons friqués ou les VIP pour qui 15 000 dollars ne représentait quasiment rien,
01:06 le niveau était complètement hétérogène.
01:08 Cependant, tous n'attendaient qu'une chose avec impatience,
01:11 affronter l'ancien numéro 23 des Bulls en un contre un comme le voulait la tradition
01:15 dans une rencontre où le premier arrivé à trois paniers inscrits sortirait vainqueur.
01:18 Généralement, le scénario on connaissait à l'avance.
01:21 Les joueurs arrivaient avec plein de courage, espérant faire un exploit,
01:24 mais MJ, en souriant, leur mettait la misère rapidement,
01:27 ne se privant pas pour les trash-talker et les embarrasser gentiment.
01:30 Ça peut paraître sévère comme façon de faire, mais dites-vous bien que tous les campeurs avaient signé pour ça.
01:34 Sauf qu'en ce jour estival de 2003,
01:36 après que Michael ait déjà ridiculisé plus d'une vingtaine d'adversaires en un contre un,
01:40 John Rogers fit son apparition au milieu du terrain.
01:43 D'un côté, nous avions Michael Jordan, 40 ans, 1m98,
01:46 6 fois champion NBA et 5 fois MVP, qui encore et toujours détenait une forme exemplaire.
01:51 De l'autre côté, nous avions John Rogers, 45 ans, ancien joueur NCAA, Princeton,
01:55 qui à la fac tournait à moins de 4 points par match, possédait une calvitie, des lunettes,
01:59 affichant un nom d'un point naissant et une taille d'1m83.
02:03 A son palmarès, peu de choses en lien avec le basket,
02:05 mais quand même la fierté d'être le PDG de l'entreprise Ariel Investments,
02:09 boîte qui lui a permis de devenir au fur et à mesure l'un des leaders financiers de tout le pays.
02:13 Cependant, Rogers n'était pas non plus un total random,
02:15 vu qu'en étant originaire de Chicago, il a grandi en affrontant quelques légendes du coin,
02:19 comme Tim Hardaway, Aziah Thomas ou encore Maurice Cheeks.
02:22 Au lycée, il était considéré comme un meneur scoreur,
02:24 mais quand le temps de la fac est arrivé, il n'a suscité que peu d'intérêt parmi les programmes de division 1.
02:29 Chuck Daly, par exemple, le coach légendaire de peine qu'on a connu à Detroit ensuite,
02:33 pour qui il a fait un essai, ne lui a laissé aucune chance et ne lui a promis aucune bourse.
02:36 Ceci dit, à Princeton, quelques jours plus tard, il a fait un try-out,
02:39 il s'est senti en canne et quelques jours après, il recevait le courrier tant attendu.
02:43 Les portes de l'équipe de basket de la fac lui seraient ouvertes.
02:46 Alors que rien ne lui serait offert, peu à peu en taffant, il a gagné sa place
02:49 dans la rotation, obtenant ses premières minutes dans l'équipe 1 lors de sa saison sauf au mort.
02:53 Bon, cette année-là, il ne joua que 7 minutes au total, réparties sur 4 matchs,
02:57 et son coach Pete Carroll n'était pas non plus complètement convaincu.
03:00 Il disait de Rogers que, ok, il savait scorer, mais pour mener le jeu, il était complètement aveugle,
03:05 il n'avait aucun sens de la passe et n'avait aucune chance de faire carrière en tant que meneur.
03:09 Sévère.
03:09 Jouer loin contre un, c'était bien, mais ça ne suffisait pas,
03:12 et son aventure en NCA ne déboucha sur rien, malgré quelques performances intéressantes au scoring
03:16 lors de sa saison junior avec même une pointe à 20 unités.
03:19 Sa capacité à driver et à scorer dès demain lui avait tout de même permis de passer quelques minutes sur le terrain,
03:23 même si son manque de playmaking ne pouvait pas lui laisser entrevoir la possibilité de devenir pro un jour.
03:27 C'est donc à la suite de cette expérience compliquée que Rogers a décidé de laisser tomber sa carrière de sportif,
03:31 pour s'orienter vers le business, mais continuant quand même régulièrement de tâter le ballon par passion,
03:36 avant de se lancer à un dernier défi en 2003 pour le training camp de MJ à Vegas.
03:40 Il avait par exemple lancé son équipe de 3 contre 3, qui souvent participait à des tournois à Chicago,
03:44 durant lesquels il avait eu l'occasion d'affronter et de battre des joueurs comme Michael Finley,
03:48 ou Juwan Howard, pas mal.
03:50 Si certains de ses potes ne prenaient pas ce genre de compétition au sérieux,
03:53 et s'enfilaient des cheeseburgers avant les matchs, ce n'était pas le cas de John Rogers,
03:56 qui ne manquait aucune rencontre de ses adversaires afin de les scouter au maximum avant de les rencontrer.
04:02 Le basket était plus qu'un loisir pour lui, c'était même plus qu'une passion, c'était sa vie,
04:06 et même s'il n'avait pas pu passer pro, il en était complètement addict.
04:09 Voilà pourquoi l'idée de dépenser 15 000 billets verts pour affronter MJ à Vegas
04:13 représentait énormément de choses pour lui.
04:15 Il faut noter aussi que les deux hommes se connaissaient déjà un peu.
04:17 Deux ans plus tôt, en 2001, lorsque Jordan en tant que proprio des Wizards avait commencé à envisager un retour,
04:22 Rogers fit partie des joueurs locaux invités lors des Pick-Up Games,
04:25 organisés pour que Ease Ernest retrouve son endurance.
04:27 Il a ainsi joué cinq ou six matchs face à Jordan avant d'être finalement écarté,
04:31 au profit de joueurs universitaires plus jeunes, qui offraient une adversité plus élevée,
04:34 au fur et à mesure que MJ retrouvait son basket.
04:36 Il se rappelle plusieurs fois à s'être retrouvé en défense face à Mike,
04:39 mais à chaque fois qu'il a cru pouvoir le limiter, il a fini par se prendre un panier sur la tronche.
04:44 Classique.
04:44 Autant le dire, Rogers a priori n'avait aucune chance dans ce duel,
04:47 mais s'il avait une carte à jouer, il voudrait la jouer à fond.
04:50 Dès le début d'ailleurs, Michael, comme c'était attendu de lui, a commencé à le chambrer,
04:53 en lui demandant de ne pas lui en vouloir s'il était trop fort.
04:55 Jordan, tout en lui passant le ballon pour ouvrir le bal, continuait d'ailleurs,
04:59 ne fermant absolument jamais sa bouche.
05:01 Mais là, alors que l'ancien arrière des Bulls n'avait même pas fini sa phrase,
05:04 Rogers pose deux dribbles main droite, attaque le cercle et score un lay-up en double pump.
05:08 1-0, le tiers du chemin est déjà fait.
05:10 Rogers dira plus tard que déjà à ce moment là, il était très fier.
05:13 Il ne s'était pas fait contrer, n'avait pas envoyé de airball,
05:15 et avait même réussi à scorer sur la légende du basket que représentait MJ.
05:19 On avoue que c'est déjà énorme.
05:20 Certains campeurs commençaient alors à l'acclamer, mais pas de raison de trop s'enflammer non plus.
05:24 Lors de ces one-on-one, MJ avait l'habitude de laisser le premier panier à ses adversaires,
05:27 avant de les ridiculiser par la suite.
05:29 Les sourires s'affichent sur tous les visages, et déjà Rogers a l'occasion de creuser son avantage.
05:33 Il se positionne au périmètre à 45°, part cette fois-ci de sa main gauche après une feinte de shoot,
05:38 et boum, un autre lay-up après deux dribbles.
05:39 Rogers 2, Jordan 0, le gymnase est tout acquis à sa cause.
05:43 D'un coup, le PDG rappelait que, ok, il n'était pas un assez bon organisateur pour devenir pro,
05:47 mais que d'un autre côté, le 1v1 ça le connaissait.
05:50 Il avait également la réputation d'être un compétiteur, un mec qui se jetait sur tous les ballons,
05:54 et qui ne lâchait jamais rien, que ce soit dans le basket, ou même dans sa carrière de businessman.
05:58 Là, il se retrouvait avec dans les mains une balle de match qui lui permettrait de ridiculiser son idole de toujours,
06:02 MJ, en un contre un, sans même que ce dernier n'ait touché la gonfle ou marqué un point.
06:07 Pourtant, curieusement, la légende de la NBA ne semble toujours pas défendre à fond.
06:10 Toujours souriant, toujours sûr de lui.
06:11 Rodgers repart de sa main droite, alors il y croit, mais cette fois-ci, il ne trouve pas la cible.
06:15 Dommage pour lui.
06:16 Jordan récupère le ballon, et désormais, c'est au tour de Rodgers d'ouvrir sa bouche,
06:20 disant à MJ qu'il a été chanceux, car habituellement, c'est un shoot qu'il met.
06:23 Le jeune retraité continue de sourire, et s'apprête à attaquer pour la première fois de ce duel.
06:27 Il fait remarquer à son adversaire que c'est une erreur de porter des adidas et non pas des Nike,
06:30 le travaille, en enchaînant les feintes, continue de parler, prend son temps, puis dégaine derrière la ligne à trois points.
06:36 Swish. Et ce, à deux reprises. Aïe.
06:39 Là, Rodgers croit que le match est terminé, vu que dans ce genre de 1 contre 1, les shoots de loin rapportent d'habitude deux points.
06:43 Mais Jordan le rappelle.
06:44 Il avait annoncé que le gagnant serait celui qui marquerait en premier trois paniers,
06:48 et que ces deux tirs ne valaient qu'un point. Intéressant.
06:50 Le score est donc de 2-2, et même si MJ semble bouillant, Rodgers possède encore une petite chance de s'imposer.
06:55 Pour la troisième attaque de Jordan, même histoire le concernant.
06:58 Il pose des feintes, trash-talk des crotches, bouge un peu, en lui disant qu'il le déteste, puis dégaine de loin.
07:03 Mais cette fois-ci, c'est manqué.
07:04 Les "Let's go John" prennent de plus en plus d'ampleur dans le gym,
07:07 mais la pression commence à être forte pour le PDG.
07:10 MJ lui dit qu'il lui laisse libre le shoot de loin, il ne défendra pas.
07:12 Rodgers tend de sa chance, mais il ne le met pas.
07:14 Jordan possède donc une nouvelle occasion de tuer le match, et évidemment, il continue à parader.
07:18 On entend que lui dans la salle.
07:20 Visiblement d'ailleurs, il ne cherche pas à se faire mal ou à attaquer le cercle.
07:23 Après sa feinte à une main signature que l'on connaît si bien, il retente un shoot de loin, mais à nouveau, celui-ci ne rentre pas.
07:28 Rodgers reprend alors ses esprits, et décide de se focus comme si c'était le match.
07:33 L'action de sa vie.
07:34 Je me disais que j'allais observer comment il se placerait défensivement, afin de suivre mes instincts.
07:38 Je pensais prendre un jumpshot, mais j'ai finalement décidé d'attaquer le cercle.
07:41 Après deux dribbles, j'envoyais une prière dans les airs,
07:44 et je me rappelle encore comment je regardais la balle s'élever pendant que je tombais en dehors du terrain.
07:48 Je me souviens encore l'avoir entendu dire "Oh no" avant que le ballon ne rentre dans le panier.
07:52 Il avait compris que j'étais à l'aise avec ce genre de layup.
07:54 Pourtant, encore une fois, Michael n'avait pas hésité à chambrer avant ce tir décisif, toujours en rigolant.
07:59 Il lui avait demandé de quel côté il voulait partir,
08:01 Rogers lui répondit qu'il préférait le droit, et MJ lui dit "Ok, ne pense même pas à m'attaquer de ce côté là."
08:07 L'ancien déboule s'a donc positionné ses appuis devant l'hilarité des gens présents,
08:10 obligeant son adversaire à partir sur sa gauche, ce qu'il fit.
08:13 Encore une fois, il posa deux dribbles, alla au contact, et mille shoot de la gagne.
08:17 Avec la planche, incroyable, John Rogers avait battu Michael Jordan en un contrat.
08:22 Les deux adversaires se sont alors congratulés, toujours tout sourire,
08:25 devant une foule toute acquise à la cause de Rogers.
08:27 Parmi eux, l'acteur Damon Wayans, bien connu pour avoir joué dans tout un tas de comédies,
08:31 et ami proche de Jordan.
08:32 Ce dernier a alors montré le mur où était affiché un poster de MJ,
08:36 demandant à tout le monde de l'enlever pour le remplacer par une image de Rogers.
08:40 Encore une fois, l'ambiance était super bonne, enfant,
08:42 mais le PDG, lui, ne célébrait pas en tête, il n'avait qu'une idée,
08:46 récupérer l'enregistrement vidéo et le mettre en sécurité pour garder un souvenir de cette victoire face à Michael Jordan à jamais.
08:52 Wayans explique qu'il l'a demandé immédiatement, il a insisté,
08:55 mais l'organisation a pris son temps, promettant de le lui faire parvenir après le camp.
08:59 Ce fut long, ça a pris deux mois, et cette durée a semblé se prolonger une éternité pour un Rogers
09:05 qui pensait que toutes les preuves avaient fini par être détruites, et qui avait baissé les bras.
09:08 A la réception, il s'est ensuite précipité pour en faire un max de copies,
09:12 et les distribuer à tous ses proches, comme un trophée dont il était ultra fier.
09:15 On peut le comprendre, il avait battu Michael Jordan en un contre un,
09:18 qui pouvait se vanter de ça et en détenir la preuve ?
09:21 Et ouais, évidemment, l'homme d'affaires était bien heureux d'avoir pu choper l'enregistrement face à un MJ,
09:25 qui on le sait déteste perdre, et apprécie encore moins que ça se sache,
09:28 lui qui pouvait servir de n'importe quel prétexte pour trouver une motivation supplémentaire.
09:32 Il existe par exemple une rumeur racontant que lors d'un événement caritatif,
09:36 l'ancien déboule s'avait perdu face à Elliot Gould, acteur qui joue notamment le père de Monica et Rose
09:40 dans la série Friends, à l'occasion d'un tour du monde en mode concours de shoot.
09:43 Malheureusement pour le comédien, il n'existe aucune preuve vidéo pour vérifier la véracité de ses dires.
09:48 Est-ce que ça avait été filmé ? Est-ce que ça avait été détruit ?
09:51 Ou alors Gould a-t-il inventé cette histoire de toute pièce,
09:53 sachant qu'il n'y avait que peu de monde présent ce jour-là,
09:56 et qu'aucun enregistrement ne pouvait prouver qu'il mentait ?
09:59 Impossible à dire, car Michael Jordan lui n'est jamais vraiment revenu sur cette affaire, sur cette rumeur.
10:03 Cette légende avec le comédien restera donc un mystère éternel,
10:06 que seuls les deux protagonistes et les quelques personnes présentes pourraient valider ou non.
10:09 On veut bien croire Elliot Gould, mais le doute existe toujours.
10:12 Ce jour-là, il y avait bien eu un horse filmé entre les deux hommes,
10:15 mais Michael Jordan l'avait remporté.
10:17 Par contre, aucune trace de ce fameux tour du monde.
10:19 Ce qui est sûr néanmoins, c'est que pour Rogers, des doutes il n'y en a pas,
10:22 car depuis sa fameuse vidéo a fait le tour du net,
10:25 à tel point que le PDG explique que désormais, on le reconnaît dans la rue.
10:28 Comme ce gars qui a battu Michael Jordan, chose dont il est toujours aussi fier.
10:32 Même quand on le présente dans son boulot en tant qu'homme d'affaires aujourd'hui,
10:34 ses collègues n'hésitent pas à mettre bien en valeur cette ligne dans son CV,
10:38 et définitivement, Rogers ne s'en lasse pas.
10:40 Depuis ce jour, il y a presque 20 ans, on l'invite désormais à tout plein d'événements,
10:43 à des matchs caritatifs avec Barack Obama, qui depuis est devenu un ami proche,
10:47 pendant qu'en parallèle, le businessman a activement participé à l'intronisation du 3 contre 3 aux Jeux Olympiques.
10:52 Bien sûr, quand il reparle de ça aujourd'hui, il est très ému,
10:54 mais il fait le modeste quand même,
10:56 affirmant qu'il avait surtout eu de la chance que Jordan ne le prenne pas au sérieux,
10:59 et que les shoots de loin n'aient compté que pour un point.
11:01 Il explique en plus qu'il aurait pu faire 101 contre 1 face à Jordan après celui-là,
11:05 et qu'il les aurait tous perdus, c'était certain.
11:07 Mais peu importe, il a suffi d'une fois à John Rogers pour s'en sortir avec toute la réussite
11:12 dont il n'aurait même pas osé rêver.
11:13 Et désormais, il affirme en rigolant que cette vidéo,
11:16 il est persuadé de l'avoir rematée plus d'un million de fois,
11:19 qui ne l'aurait pas fait encore une fois.
11:21 Bravo donc à ce no-name, à John Rogers,
11:23 pour cette prestation très remarquée face à son idole de toujours,
11:26 lui qui affirme que ce 1 contre 1 représente peut-être plus que tout ce qu'il n'a jamais fait dans le business.
11:30 Ce moment qui a fait rentrer l'homme d'aujourd'hui 64 ans dans l'histoire,
11:33 ce dernier s'en rappellera toute sa vie probablement.
11:36 Et pas de doute sur le fait qu'il devrait traverser encore pas mal de générations.
11:40 Il mérite.
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