• l’année dernière
Avec "Terminus Malaussène", Daniel Pennac met fin à la saga d’une tribu qui accompagne ses lecteurs depuis presque 40 ans. Pour autant, l'ex-enseignant assure n’en avoir pas fini avec l’écriture.

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Transcription
00:00 J'ai autre chose à écrire, j'ai d'autres projets, j'ai un livre sur le silence, j'ai
00:22 beaucoup de choses encore à écrire et peu de temps pour le faire.
00:31 En fait, je me suis aperçu par le courrier que je reçois, etc., qu'en effet, un certain
00:51 nombre de lecteurs ont la sensation d'être en dialogue avec cette tribu.
00:56 Une petite conversation, légère, mais qui les accompagne, qui prend une certaine densité
01:08 parce que ça dure depuis 40 ans.
01:09 Je ne me pose pas la question statutaire sociale de la littérature, je ne me pose pas la question
01:24 de la postérité, je ne me pose pas non plus la question des prix ou des contre-coûts
01:32 sociaux de l'écriture, dont je me tape un peu.
01:35 Mais ça paraît toujours une sorte de fausse modestie.
01:40 Non, mais sincèrement, j'ai simplement eu la chance d'être lu, ce que je n'imaginais
01:48 pas au début, la première fois qu'on publie.
01:50 D'abord, on n'imagine pas qu'on va être publié, ensuite on n'imagine pas qu'on va
01:54 être lu, et quand on a un pot insensé, ce qui a été mon cas, on est publié, lu, relu,
02:02 etc.
02:03 [Musique]
02:10 [SILENCE]

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