Mobilisation contre la réforme des retraites : 14 manifestants selon Gérald Darmanin et 500 millions selon la CGT de Marseille

  • l’année dernière

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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00:00 Jean-Luc Lemoyne, bonjour Jean-Luc.
00:01 - Bonjour Philippe Vandelle.
00:02 - Jean-Luc, tous les jours vous intéressez à un programme pour nous,
00:05 c'est votre session de rattrapage.
00:06 Et aujourd'hui, je ne sais pas de quoi vous allez parler
00:09 parce que vous n'avez pas voulu me le dire.
00:10 Alors comme j'ai quand même l'émission à tenir,
00:12 je vous ordonne de nous le dire, maintenant.
00:15 - Quelle autorité !
00:16 - On a fait ça !
00:17 - Philippe, si tu savais, ma chronique où on te la...
00:21 - Oh non ! Oh non, non !
00:22 - Pardon Philippe, j'ai regardé tout ce qu'il y avait eu sur la grande journée de mobilisation
00:25 contre la réforme des retraites et je crois que ça m'est un peu monté à la tête.
00:28 - Philippe, t'es foutu, tes chroniqueurs sont dans la rue.
00:31 - A la grève !
00:32 - Alors comme à chaque fois, on a eu droit à la traditionnelle bataille des chiffres.
00:35 - 55 000 manifestants à Paris, la CGT a donné 500 000.
00:41 - Oui, on est habitué aux écarts dans les estimations, mais là c'est plus un écart.
00:45 - C'est beaucoup.
00:46 - C'est un trou de météorite.
00:47 Alors rassurez-vous, j'ai pu obtenir les chiffres officiels au niveau national,
00:50 ils étaient 14 selon Gérald Darmanin, 500 millions selon la CGT de Marseille.
00:55 Au final, c'est la France entière qui était dans la rue.
00:57 La preuve, un reporter de BFM a même réussi à avoir une célébrité qui était venue à Conito.
01:01 - Ils travaillent dans le bâtiment, il y a des pénibilités,
01:04 on a des salariés qui sont usés, qu'ils n'arrivent même pas à monter les chavotages.
01:09 - Les chavotages ? Allez, ça va, t'as reconnu Gad Elmaleh.
01:12 Qui s'est donc reconverti dans le bâtiment.
01:15 En tout cas, il évoquait un sujet intéressant, la pénibilité.
01:18 Parce que c'est vrai que c'est pas la même selon les professions.
01:21 Par exemple, humoriste ou chanteur, personne n'en parle,
01:24 c'est quand même une profession où la pénibilité, ça peut être pour les gens qui écoutent.
01:28 Moi perso, c'est vrai, ça ne me dérange pas de trahir jusqu'à 70 ans,
01:34 mais je ne suis pas sûr que tout le monde soit dans le même état d'esprit concernant.
01:37 Chaque métier est particulier, Philippe, comme le rappelle si bien Sandrine Rousseau.
01:41 - Sur la carrière des sportifs, tel est l'amendement dont nous discutons aujourd'hui,
01:45 eh bien je m'interroge, moi, que va faire Mbappé après 50 ans ?
01:48 - Bah oui, Kiki, qu'est-ce qu'il va faire Kiki ?
01:51 On se fait du souci ? Parce que tu sais qu'il est ric-rac en ce moment.
01:54 Avec 80 millions d'euros par an, tu ne fais plus grand-chose.
01:57 C'est dommage, le sujet était bon, la retraite des sportifs, mais avec un exemple pareil, elle l'a tué.
02:01 Non, moi ce qui m'inquiète, c'est plutôt la retraite des sénateurs.
02:04 Ça fait partie des quelques régimes spéciaux maintenus, vous le savez,
02:07 ce qui a fait un peu grincer les dents dans l'opinion publique.
02:10 Mais chez Jean-Marc Morandini, la sénatrice Esther Benbassa a trouvé le meilleur argument pour le défendre.
02:15 - Si on supprime les régimes spéciaux, il faut aussi supprimer le régime du départ des danseurs à 43 ans.
02:22 - A l'opéra ? Bah non !
02:23 Elle a raison, sénateurs et danseurs étoiles, même combat !
02:27 Et en même temps, quand je vous dis ça, j'ai une image de Gérard Larcher en tutu.
02:32 Je crois que mon innocence est envolée à tout jamais.
02:36 Alors évidemment, les débats étaient très animés sur tous les plateaux,
02:39 et notamment dans l'heure des Pro 2 sur CNews, entre Pascal Praud et Elisabeth Lévy.
02:43 Prenez-en de la graine, Philippe, si vous voulez vous faire respecter dans votre émission.
02:46 - Mais non, la question qui est intéressante, c'est est-ce qu'on doit écouter toujours la rue ?
02:50 - Oui, on doit écouter les gens. La réponse est oui.
02:53 - Donc on doit faire ce qu'ils disent ? - Oui !
02:54 - Ça s'appelle la démocratie. On écoute effectivement.
02:57 Mais au nom de qui vous décidez contre les gens ? Vous êtes qui ?
03:01 - Enfin, Pascal !
03:02 - Le "mais enfin Pascal" est magique.
03:07 On dirait maman qui tente de raisonner papa parce que ça vient de partir d'un engueulage pendant un repas de famille.
03:11 Enfin, Pascal, pas devant les enfants !
03:13 Pascal Praud qui a trouvé un nouveau jeu pour s'amuser.
03:16 Pire que le combat de chiens, pire que la boxe clandestine, maintenant il organise des combats de méméma.
03:21 C'est comme du MMA mais avec des mémés.
03:24 C'était chez nos confrères de RTL.
03:26 Dans le coin gauche, Annick, dans le droit, Michel.
03:29 Attention, round 1, fight !
03:31 - Arrêtez de me faire la morale ! - Mais madame, c'est la vie !
03:35 - Je sais comment j'ai fait ma vie ! - Vous m'avez fait de ne pas téléphoner, madame !
03:39 - Mais bien sûr ! - Mais pourquoi je ne vous ai pas téléphoné ?
03:42 - Pourquoi ? - Michel et Annick, s'il vous plaît !
03:44 Écoutez-moi, s'il vous plaît !
03:46 - Monsieur Praud ! - S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît !
03:48 Ah mais, Elisabeth Lévy à côté d'elle, c'est sursourire.
03:52 Là, on est sur des combattantes de premier plan.
03:54 Heureusement qu'il n'y avait pas une aiguille à tricoter ou un télésatyroulé sur lui-même qui traînait dans le coin
03:58 parce que ça finissait en bain de sang, cette histoire.
04:00 Mais Pascal, il n'a peur de rien.
04:02 Alors, il va quand même tenter une réconciliation à la fin.
04:04 Annick et Michel, vous vous dites au revoir quand même ?
04:07 - Comment ? - Annick et Michel, vous vous dites au revoir ?
04:09 - Non, non, moi je ne dis pas au revoir à une dame qui meurt.
04:12 - Non, je ne dis pas au revoir ! - Non, je ne dis pas au revoir !
04:14 - Il y a un beau débit, hein ! - C'est horrible !
04:17 Bon, en même temps, il a bien essayé de les faire parler séparément,
04:19 mais pas sûr qu'on y gagne au change.
04:21 On me dirait de travailler là, actuellement, jusqu'à 64, j'en ai 65.
04:25 Non, mais je ne pourrais pas !
04:27 Logique ! Cette dame pose une vraie question.
04:30 Comment on fait pour faire travailler les gens de 70 ans jusqu'à 64 ans ?
04:34 Une remise de 20% sur leur âge ?
04:36 Chaque année, on retire deux ans ?
04:38 Je crois qu'on n'est vraiment pas au bout de cette réforme des retraites.
04:40 Merci beaucoup Jean-Luc Le Moine.
04:43 Demain, vous serez en spectacle, c'est à Bouglou-Gliard, en Corse.
04:45 - Mais vous serez aussi dans l'émission. - Je serai partout.
04:47 Oh là là, il va faire les deux.
04:48 Et puis on vous retrouve chaque jour dans Historiquement Vaud,
04:50 de 16h à 18h, avec Stéphane Bern sur Europe.
04:53 Et vous serez aussi demain avec Stéphane Bern.
04:55 - Exactement. - Mais tout ceci est magique !
04:57 Et sur France 3 le soir aussi.
04:58 Mais qui êtes-vous ?
05:00 Stéphane Igoire, votre indispensable aujourd'hui.

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