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L’humoriste Christophe Alévêque, était l’invité de BFMTV ce mercredi soir.

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Transcription
00:00 Moi je sens que depuis des mois, en dehors de la réforme des retraites, je sens les gens très résignés.
00:12 Et puis un rapport avec la démocratie, moi, qui me fait très peur.
00:20 C'est-à-dire on le voit d'élection en élection, les taux d'abstention pètent des records tout le temps.
00:27 Si là, le débat, enfin faux débat qu'il y a, se termine par un 49-3 ou par des arrangements aux coulisses avec ceux qui ont claqué la porte,
00:42 moi je pense que tout ça va très très mal finir.
00:47 Ça va faire encore beaucoup d'abstentions, encore plus.
00:52 Une extrême droite qui monte, des gens qui ne croient plus.
00:55 Moi souvent, les gens me disent à la fin du spectacle, parce que j'aborde le sujet dans le spectacle,
01:01 qui ne croient plus aux hommes politiques, ça fait déjà assez longtemps, ce qui se passe en ce moment, ça ne va pas arranger les choses,
01:09 mais surtout qui ne croient plus à la démocratie.
01:14 C'est-à-dire que si là, où il y a quand même des millions de personnes dans la rue, je ne dis pas que la réforme soit bonne ou pas bonne,
01:22 mais si la population, si le peuple n'est pas au moins écouté un minimum, je pense que ça va passer cette fois-ci.
01:32 Derrière, ça peut être, je pense, un champ de ruines, une catastrophe.
01:37 Et je trouve que cette réforme, enfin moi souvent, dans la revue de presse, je me moque des politiques,
01:43 mais là, je n'ai qu'à redire ce qu'ils font.
01:47 C'est mal préparé, c'est mal torché, ils ne sont pas d'accord entre eux.
01:54 Les 1200 euros de minimum retraite garantie, je n'ai toujours pas compris si c'était du brut ou du net.
02:01 On ne le sait toujours pas.
02:03 C'est du brut.
02:04 On a appris quelque chose aujourd'hui.
02:05 Pour une carrière complète.
02:07 Oui.
02:09 Pour ceux qui ont baptisé Osmic.
02:10 Oui, on n'a pas compris.
02:12 Et puis en dehors, moi je vois ça en tant qu'homme de spectacle.
02:16 La présentation de la réforme de retraite le 10 janvier par Elisabeth Borne,
02:23 on avait l'impression qu'elle nous annonçait un enterrement avec le nom des morts.
02:28 C'est-à-dire qu'il y a quelque chose dans ce gouvernement.
02:31 Bon, ça va aussi, je ne vais pas faire du délit de faciès.
02:35 Quand on dit ça, c'est qu'après on va le faire.
02:37 Mais non, mais c'est fait, je crois même.
02:38 Mais c'est fait.
02:39 Non, mais c'est-à-dire que ça compte, excusez-moi, énormément.
02:44 C'est-à-dire qu'on avait l'impression qu'elle nous annonçait quelque chose d'absolument terrible.
02:49 Et donc du coup, qu'elle n'y croyait pas vraiment elle-même.
02:52 Ah ça, c'est encore une autre question.
02:53 Mais c'est la question que vous posez.
02:55 Et puis moi, je me demande pourquoi à chaque fois,
02:59 je crois que la réforme des retraites, ça dépasse la retraite.
03:03 C'est un sujet de société.
03:04 Ça, on est d'accord.
03:05 Comment on veut vivre ?
03:06 Il s'agit de nos vies.
03:07 Comment on veut vivre ?
03:08 Comment on envisage le bonheur, le plaisir, la vie ?
03:15 Et ça mériterait largement un débat beaucoup plus large que ça.
03:20 Et là, quand on entend que de toute façon, quoi qu'il arrive, ce sera...
03:24 C'est pas négociable, les 64 ans ?
03:25 C'est pas négociable.
03:27 Moi, j'entends, votre vie n'est pas négociable.
03:30 Vous ferez, voilà, vous ferez comme on vous a dit de faire.

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