L'économiste Marc Touati, au sujet des répercussions économiques de la grève du 31 janvier 2023 : «Si on a une baisse d'activité de l'ordre de 15% sur l'ensemble du territoire, cela veut dire que potentiellement on aurait une baisse de l'ordre de 1,5 milliard de richesse en moins».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 ce qui m'inquiète également, tout à l'heure, je me suis un peu baladé dans Paris ce matin,
00:02 parce que pour différentes raisons, et j'ai vu qu'il y a pas mal de lycéens
00:06 qui sont dehors déjà, qui bloquent leur lycée.
00:08 Ça, c'est quand même dangereux.
00:09 C'est à dire qu'effectivement, si les lycéens se mettent dans le cortège,
00:12 déjà, c'est compliqué effectivement de les arrêter.
00:14 Et puis surtout, ils ont de la force, ils ont de la pêche.
00:17 Donc on va voir.
00:18 Plus que vous.
00:20 Quand même, je suis plus lycéen malheureusement, mais heureusement d'ailleurs.
00:24 Mais bon, ce que je dis par là, c'est que ça peut quand même montrer une certaine
00:27 ampleur, puis bien sûr, il y a le blocage quand même.
00:30 Je vous souviens le chiffre, parce qu'on m'a beaucoup posé beaucoup de questions
00:33 sur le chiffrage du coût 1,5 milliard.
00:35 Pourquoi?
00:36 Par jour, vous dites que la grève, une journée comme demain,
00:39 ça coûte 1,5 milliard d'euros à la France.
00:41 De grands blocages, c'est à dire dans la mesure où effectivement,
00:43 on estime que le PIB, c'est à dire la richesse qu'on génère chaque jour en France,
00:48 chaque jour ouvré, c'est autour des 10 à 13 milliards d'euros.
00:52 Donc, si on a une baisse d'activité de l'ordre de 15% sur l'ensemble du territoire,
00:56 ce qui est toutefois jouable vu qu'il n'y aura pas beaucoup de transport, etc.
00:59 Même s'il y a du télétravail et autres,
01:01 ça veut dire que potentiellement, il y a une baisse de l'ordre de 1,5 milliard
01:03 de richesse en mois.
01:05 [Musique]
01:08 [SILENCE]