POLITIQUE - Il fallait absolument (essayer de) tourner la page de dix jours de crise durant lesquels le Parti socialiste a étalé ses divisions au grand jour, faisant craindre la scission. Impossible pour Olivier Faure, Premier secrétaire reconduit à la tête du parti, de passer outre dans son discours de clôture, ce dimanche 29 janvier à Marseille. Mais tant qu’à faire, autant en faire une force.
Après deux scrutins à la sincérité entachée, une commission de récolement, un huissier de justice, les socialistes se sont enfin mis d’accord sur leur nouvelle direction où se trouvent les deux principaux concurrents. Tout est bien qui finit bien donc, mais les socialistes se sont fait peur comme l’ont exprimé les militants sur place devant notre caméra. « Nous ne sommes pas obligés de rejouer à chaque fois le grand frisson », a lâché Olivier Faure.
Après deux scrutins à la sincérité entachée, une commission de récolement, un huissier de justice, les socialistes se sont enfin mis d’accord sur leur nouvelle direction où se trouvent les deux principaux concurrents. Tout est bien qui finit bien donc, mais les socialistes se sont fait peur comme l’ont exprimé les militants sur place devant notre caméra. « Nous ne sommes pas obligés de rejouer à chaque fois le grand frisson », a lâché Olivier Faure.
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00:00 Nous sommes un grand parti démocratique.
00:02 Un parti de militantes et de militants qui s'investissent.
00:06 Qui ne se limitent pas à prendre une carte pour se comporter en simples supporters.
00:11 Chez nous, tout se discute.
00:14 C'est ce qui fait notre singularité, peut-être même notre charme.
00:18 Nous pouvons passer des jours à débattre d'une orientation,
00:23 et ensuite passer des nuits à recoller la vaisselle cassée,
00:28 d'où la commission de récollement.
00:31 De ce fait, les journalistes viennent régulièrement assister à notre enterrement,
00:38 et à chaque fois, heureusement, nous les décevons.
00:42 Mais bon, je vous le dis aussi, n'y voyez pas une incitation.
00:52 Nous ne sommes pas obligés à chaque fois de rejouer le grand frisson.
00:57 Mais, chers camarades, merci à toutes et tous de faire vivre le débat.
01:04 Merci Nicolas, merci à toi.
01:08 Se retrouver n'était pas forcément une évidence.
01:11 Il y a eu des mots blessants, des désaccords surjoués de part et d'autre,
01:16 et une dernière semaine où de nombreux militants se sont sentis parfois insultés, pas respectés.
01:21 Mais toi et moi, nous avons fait un choix.
01:25 Celui de dépasser ces moments, de faire ensemble,
01:30 plutôt que les uns contre les autres.
01:33 Et je veux te remercier sincèrement de cet esprit de responsabilité,
01:38 et à travers toi, toutes celles et ceux qui t'ont accompagné dans cette aventure,
01:43 et ont voté pour toi, et ont voté pour ton texte d'orientation.
01:47 Ce n'est jamais simple de faire le choix d'abandonner le confort de la critique
01:53 pour se confronter aux décisions forcément imparfaites.
01:57 Tu es maire, et tu le sais mieux que quiconque.
02:01 Merci donc d'avoir accepté d'intégrer la direction.
02:05 Toi et moi, nous allons faire mieux.
02:08 Toi et moi, nous allons en apporter la démonstration claire,
02:11 avec Johanna, et l'ensemble de la future direction.
02:15 Je crois en nous.
02:17 Merci.
02:18 [SILENCE]