World Handball World: "De l'or au bar pour un entraîneur" ... le DIKA MEM sur le bon moment est de r

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Les frères Karabatic, Valentin Porte, Elohim Prandi, sans oublier les sept blessés avant même le début la compétition... Les blessures s'accumulent au sein de l'équipe France hand, mais il y a peut-être une raison d'espérer y chercher. Les Bleus, qui affrontent la Suède ce vendredi en demi-finale de la Coupe du monde, ont réussi à se hisser dans le dernier carré alors que leur arme numéro 1, Dika Mem, n'a pas encore vraiment débuté. Egalement blessé après le premier match à la Pologne, l'arrière droit du Barça n'est revenu que pour le dernier match du tour principal face à l'Espagne, avant de vraiment trouver sa place aux Allemands en quarts, mercredi. Alors que Nikola Karabatic traîne des douleurs au pied, il est temps pour le gaucher 25 ans d'endosser définitivement le rôle auquel il se destine depuis des années, celui de leader la relève. Comme ses compagnons Nedim Remili et Ludovic Fabregas , Dika Mem fréquente les Bleus depuis longtemps déjà. Comme il se doit au sein de la dynastie royale des Bleus de la main, il a peu à peu pris sa place, couvé par les glorieux aînés Michaël Guigou, Luc Abalo ou Cédric Sorhaindo. Champion du monde 2017 à 19 ans, il fait désormais partie de ceux qui ont « leur mot à dire et sont écoutés », vante le capitaine Luka Karabatic. Dika Mem en jeune sous le maillot des Bleus, lors du championnat du monde 2017 en France. -AFP Plus que par les mots cependant, c'est par son volume de jeu et son extraordinaire bras gauche que le joueur francilien s'est imposé. Naturellement et inévitablement, comme partout où il est passé depuis qu'un ballon de main lui est resté coincé dans les mains. L'histoire commence à être connue. A 13 ans, Dika Mem, plutôt féru foot et basket, n'avait jamais mis les pieds sur un terrain handball avant d'y être entraîné par un ami, sélectionné lors d'une journée détection dans le Val-d'Oise. "On n'avait pas trouvé de gauchers, alors on a demandé aux jeunes s'ils en connaissaient qui pourraient être intéressés", rembobine Fabrice Le Roy. C'est ainsi que l'ancien entraîneur de Sannois-Saint-Gratien, qui a participé à ces détections, a vu arriver à l'entraînement la suite d'un gamin déjà grand, costaud, avec un talent évident entre les mains, en plus de représenter l'énorme avantage d'être parti- remis. « C'est dur à décrire comme ça, mais on voyait tout de suite son aisance en course, son saut. Et puis il avait un savoir-faire technique, en débordement par exemple, alors qu'il ne connaissait pas la main, raconte son premier entraîneur. avait des qualités intrinsèques qui marquent un entraîneur. » "Mon-tru-eux" S'ensuit une ascension express et rarissime au plus haut niveau français. En l'espace trois ans, Dika Mem a intégré le centre espoir d'Eaubonne, les équipes France jeunes, l'équipe première Saint-Gratien en National 1 puis celle Tremblay-en-