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Transcription
00:00 c'est très handicapant de ne pas pouvoir s'exprimer sur les réseaux sociaux.
00:02 - Moi, par exemple, je ne suis pratiquement jamais sur les réseaux sociaux.
00:05 - C'est ça. - Ça ne me dérange pas.
00:06 Ah non, je vous jure que c'est vrai, demandez-leur.
00:08 - Non. - Regarde pas, je mets juste des trucs sur mon compte pour voir un peu,
00:11 mais je ne suis jamais sur les réseaux sociaux.
00:13 Ça ne me dérange pas.
00:14 - Mais parce que je pense qu'on ne fait pas le même métier non plus.
00:16 Enfin, vous avez quand même des réseaux sociaux qui ont plus d'un million d'abonnés.
00:20 - Combien ? - 6 millions.
00:21 - Ça va se casser. - 6 millions.
00:25 - Donc 6 millions. Vous apportez de l'eau à mon moulin.
00:28 - Moi, je trouve que la liberté d'expression, aujourd'hui, la démocratie,
00:31 le pluralisme pour faire passer des idées, on ne peut pas le faire
00:34 si on n'a pas les réseaux sociaux.
00:36 Alors, je ne dis pas que les réseaux sociaux, c'est toute la démocratie
00:38 et tout le pluralisme, mais c'est quand même des outils indispensables.
00:41 La vidéo que vous avez montrée là en 48 heures,
00:43 elle a été vue presque un million de fois.
00:45 Il n'y a aucun autre outil qui ne permet de toucher autant de personnes
00:49 en si peu de temps.
00:50 - Donc, tu as retrouvé ton compte Twitter, vous avez retrouvé.
00:53 Jean, comment ça s'est passé ? Ils vous ont laissé un message ?
00:55 - Ils m'ont envoyé un message, un email en fait, en disant,
00:59 enfin, en anglais, qui dit "nous avons rétabli votre compte
01:03 dans le cadre du rétablissement de tous les comptes qui avaient été bannis".
01:08 Donc, moi, je trouve que c'est une excellente nouvelle,
01:11 pas seulement pour moi, mais c'est une excellente nouvelle
01:12 pour la liberté d'expression.
01:14 J'ajoute que lorsque un homme qui est quand même estampillé de droite,
01:18 en l'occurrence, Elon Musk, reprend un réseau social,
01:22 il réintègre effectivement un certain nombre de comptes
01:25 qui avaient été bannis, mais il ne restreint pas, il ne bannit pas,
01:29 il ne suspend pas les gens qui ne pensent pas comme lui.
01:31 Il n'y a pas eu de main qui s'est abattue, de censure qui s'est abattue
01:35 sur les comptes walkistes, gaucho-progressistes, etc.
01:38 - Allez, les mêmes salades !
01:39 - Donc, en fait, tout le monde a le droit de parler.
01:43 En revanche, je note que lorsqu'un réseau social est aux mains
01:46 d'un homme qui est plutôt estampillé à gauche ou estampillé progressiste,
01:49 Zuckerberg, par exemple, sur Facebook, vous avez des centaines
01:53 et des centaines de milliards pour la France de comptes
01:55 qui ne sont pas ni de gauche ni progressiste et qui sont soit restreints,
01:59 soit bannis, soit suspendus.
02:01 Moi, ma page Facebook, ça fait deux ans sur Facebook qu'elle est restreinte,
02:03 sur Instagram, c'est pareil.
02:05 J'en appelle d'ailleurs à Laurent Soli de suivre la voix d'Elon Musk.
02:09 Donc, Soli qui est le PDG France du groupe Meta.
02:14 Autrement, ça ne sera plus Meta, ça sera Métane.
02:17 - Il me dit pour l'instant, il ne veut pas de toi.
02:19 Non, je rigole, c'est un pote en plus.
02:21 - Le tweet que vous avez été suspendu, vous comprenez pourquoi il a été suspendu.
02:27 Rappelez-nous le tweet.
02:29 - Le tweet, c'est un tweet où je dis qu'effectivement,
02:31 il y a certaines personnes, il y a certaines immigrations en France.
02:35 - Moi, je l'ai, le tweet.
02:36 - Allez-y, disez-le alors.
02:37 - Alors, pas un jour, pas un, sans que des migrants d'Afrique du Nord
02:42 ou subsahariennes ne s'attaquent aux Français.
02:45 Vous trouvez ça bien de dire ça déjà ?
02:47 - C'est factuel, Justin.
02:49 - Non, ce n'est pas factuel.
02:50 - Ce n'est pas moi qui invente une réalité.
02:51 - C'est votre fantasme.
02:52 - Mais c'est horrible.
02:53 - Mais c'est horrible, vous vous imaginez des gens.
02:56 - Mais je sais qu'une certaine réalité qui percute frontalement votre idéologie
03:01 vous met mal à l'aise, mais il y a des millions de Français
03:05 qui pensent exactement comme moi parce qu'ils voient ce que je vois,
03:07 c'est-à-dire ce qu'il faut voir.
03:08 - Non, mais Bernard, ce qui t'a manqué sur les réseaux ?
03:12 - Ah, lui, il ne me manque pas du tout.
03:14 Il ne m'a jamais manqué, il ne me manquera jamais.
03:16 Je ne sais même pas qu'il avait été suspendu, vous voyez.
03:18 - Quand je m'intéresse.
03:19 - Je vous présente ce soir la bienveillance et l'amour de gauche.
03:22 - Moi, de gauche ?
03:23 - Moi, ça dépend de ton histoire.
03:24 - Il ne m'a pas du tout manqué.
03:25 Moi, il ne m'a pas du tout manqué.
03:26 J'étais très content qu'il soit absent.
03:27 - Ah, je vous attendais, Souleiman.
03:28 - Ma question, elle est...
03:29 - Oh, le salaud !
03:30 - Oh, le salaud !
03:31 - Attendez, c'est le triste visage de...
03:32 - Vous avez changé de nom, non ?
03:33 - J'adore parce que Castaldi, depuis le début de l'émission,
03:34 on l'a abandonné, il ne fait que des sauts.
03:35 Il fait "oh, oh, oh, oh".
03:46 - Vous avez changé de nom ?
03:48 Pourquoi vous n'avez pas, quand on vous appelle
03:49 par votre nouveau nom, "moi, j'ai changé de nom,
03:51 "je n'aimerais pas qu'on m'appelle par mon nom d'origine" ?
03:52 - Laissez-moi remplacer une.
03:53 - Voilà.
03:54 - Est-ce que vous allez changer ?
03:55 Est-ce que vous allez cesser de pourfendre les immigrés et les musulmans ?
03:58 - Est-ce que je vais arrêter de voir le réel ?
04:00 - Non.
04:01 - Non, non, non.
04:02 - Non, non, je ne vais pas rentrer dans une cécité militante comme vous.
04:04 - Donc c'est toujours anti-immigrés, anti-musulmans ?
04:06 - Non, mais moi, je ne suis pas anti-immigrés.
04:07 - Je ne suis pas anti-immigrés.
04:08 - Alors, dehors les immigrés, on vient de lire votre tweet.
04:09 - Non, attendez.
04:10 - Dehors les immigrés.
04:11 - Quand le président de la République lui-même vous dit qu'il y a un lien
04:15 entre la délinquance, la criminalité et certaines immigrations,
04:19 ne venez pas le contredire sur ce plateau, que de grâce.
04:21 - Mais ce n'est pas forcément, comme vous laissez entendre,
04:25 le Maghreb ou d'autres pays comme ça, vous voyez.
04:27 C'est l'immigration en général.
04:28 - Si on avait massivement une immigration d'Amérique du Sud ou de Céanie,
04:31 on aurait eu une immigration d'Amérique du Sud.
04:32 - Non, il n'y a pas que ça.
04:33 - Alors, attendez, restons sur le sujet.
04:34 Raymond.
04:35 - Moi, je ne me réjouis pas qu'ils reviennent,
04:37 mais maintenant, s'ils reviennent, c'est la démocratie.
04:39 - Alors, il est tout seul.
04:40 - C'est la liberté d'expression, tant qu'il reste dans le cadre de la loi.
04:44 Après, il ne dit pas "un jour sans".
04:45 Moi, j'ai des jours où il ne se passe rien.
04:47 Vous ne voyez pas un jour sans.
04:48 Vous, il n'y a pas un jour où il ne se passe rien.
04:50 Tous les jours, il y a un migrant qui tue quelqu'un.
04:52 - Je lis la presse quotidienne régionale.
04:53 - Tous les jours, il y a un migrant qui tue quelqu'un ?
04:55 - Oui, oui, oui.
04:56 - Ah bon ?
04:57 - Aujourd'hui, il y a quelqu'un qui a tué quelqu'un.
04:58 - Ouvrez la presse quotidienne régionale et vous serez surpris,
04:59 ce n'est pas un, c'est plusieurs.
05:00 - Ah bon ?
05:01 - Ah oui, oui.
05:02 - C'est quelle presse ? C'est où ?
05:03 - Non, mais vous lisez quel journal ?
05:04 Si vous lisez Le Monde, il ne se passe rien.
05:05 - Non, je ne l'ai pas, moi.
05:06 Je ne sais pas lire.
05:07 - Ou Libé, ça, effectivement, il ne se passe rien.
05:08 - Non, mais regardez votre tweet.
05:09 Moi, je suis des mecs comme vous qui reviennent.
05:10 - Et toi, tu penses que ?
05:11 - Oui, exactement.
05:12 Parce que moi, tous ceux à qui on coupe le micro me manquent, par définition.
05:15 Je trouve qu'on ne peut pas comprendre l'évolution d'une société
05:17 si on ne peut pas entendre la voix de tous ceux qui la composent.
05:20 Jean Messiaen, je pense qu'il n'est pas le seul à penser ce qu'il pense.
05:22 Et bien, il a le droit de faire porter la voix de ceux qui pensent comme lui, etc.
05:26 Il serait d'extrême gauche, je penserais exactement la même chose.
05:28 - C'est ça ?
05:29 - Et je ne suis pas d'extrême gauche, je ne suis pas d'extrême droite non plus,
05:31 je suis plutôt dans le centre.
05:32 Mais je trouve que le fait que tout le monde ait le droit de parole,
05:34 c'est le fondement de la démocratie.
05:36 Et heureusement qu'on redonne la parole à ceux qui ont des choses à dire.
05:39 Qu'on soit d'accord ou pas avec eux.
05:40 - Je ne suis pas pour, par exemple, qu'on coupe la chic à Yves Verdez.
05:43 - Bien sûr, et moi non plus.
05:44 - Je pense radicalement à l'opposé de ce qu'il pense.
05:46 Mais il ne me viendrait pas à l'esprit de vous bannir.
05:48 - Mais moi, je ne fais pas des tweets négno contre une catégorie de la population.
05:50 - Vous faites des tweets qui énervent des millions de Français
05:52 parce qu'ils sont anti-réels, si vous voulez.
05:54 Ce n'est pas pour ça qu'on va vous couper la chic.
05:56 - Et votre réel, c'est quoi ?
05:57 - Attendez.
05:58 - Un réel fantasmé où tous les musulmans sont mauvais,
06:00 où tous les immigrés doivent être jetés dehors ?
06:02 C'est ça, votre réel ?
06:03 - Qui enfreinte ?
06:04 Non mais attendez, ce que vous dites, vous savez, le racisme,
06:06 ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
06:07 Et le délit, il est décrété, il est jugé par la justice.
06:11 Ce n'est pas à une entreprise privée, ou ce n'est même pas à des individus
06:14 qui, au prétexte qu'ils sont choqués par certaines opinions,
06:17 qu'ils rebadigeonnent sa haine et racisme pour mieux le censurer.
06:22 Vous comprenez ce que je veux dire ?
06:23 C'est la justice, c'est un tribunal qui décide de ce qui est haineux,
06:26 de ce qui est raciste ou pas.
06:27 Ce n'est ni à Gilles Verdez, ni à Twitter, ni à personne.
06:30 Moi, je n'ai jamais été condamné pour la haine.
06:32 Et d'ailleurs, si vous dites que j'incite à la haine ou que je suis dans la haine,
06:36 je peux vous poursuivre pour diffamation parce que ce n'est pas le cas.
06:39 Je n'ai jamais été condamné pour ça.
06:40 - Alors Géraldine, toi, c'est non ?
06:41 - Non, moi, en fait, vos éducubrations et vos pensées, je les connais.
06:44 Donc en fait, ça ne m'intéresse pas plus que ça.
06:47 Vous tweetez, tant mieux.
06:48 Vous ne tweetez pas, tant mieux, tant pis, tout me va.
06:50 En revanche, quand vous dites Elon Musk, vous applaudissez Elon Musk des deux mains
06:53 en disant c'est formidable, il a rétabli.
06:55 Rassurez-moi, vous êtes quand même pour qu'il interdise les violeurs, les antisémites,
06:59 les pédocriminels, les terroristes.
07:02 - Tout à fait.
07:03 - Parce qu'on peut se réjouir de ce qu'il a fait, Elon Musk.
07:05 - Tout à fait.
07:06 Mais attendez, tout ce que vous soulignez là, madame, c'est contraire à la loi.
07:09 - Mais vous avez été condamné, monsieur ?
07:11 - Qui ça ?
07:12 - Vous n'avez jamais été condamné.
07:13 - Je n'ai jamais été condamné pour la haine ou pour incitation à la haine, jamais.
07:15 - Vous n'avez jamais été condamné pour 1500 euros d'amende pour avoir injuré le préfet des Yvines, ami des djihadistes ?
07:20 - C'est une injure publique, mais ce n'est pas une incitation à la haine.
07:23 - Oui, mais vous l'avez fait.
07:24 - Et d'ailleurs, le procès est en cours, ce n'est pas définitif, donc je ne vous permets pas de dire ça.
07:30 - Moi, j'ai lu que c'était définitif.
07:31 - Non, ce n'est pas définitif.
07:32 - Donc vous avez fait appel de la décision.
07:33 - Voilà.
07:34 - D'accord, mais en première instance, on vous a condamné par la justice.
07:36 - Exactement.
07:37 - Donc c'est très bien.
07:38 En fait, moi, j'adore quand la justice...
07:39 - Ne faites pas d'amalgame, parce que là, vous vous emballez le truc comme ça à toute vitesse.
07:42 Injure publique, ce n'est pas incitation à la haine.
07:45 - Non, mais c'est une condamnation.
07:46 - Non, non, c'est une condamnation, mais attendez.
07:48 Si vous voulez virer tous les gens qui ont la moindre condamnation de Twitter, il n'y a pas resté grand monde.
07:53 - Ce que je vous dis, c'est que je trouve ça très bien quand, justement, les lois de la République s'emparent de Twitter,
07:57 quand il y a évidemment une sortie de route et à ce moment-là, on est condamné ou on n'est pas condamné.
08:01 - Gilles Verdez a été condamné pour diffamation par Bernard Laviradière, il est toujours sur Twitter.
08:05 Pourquoi vous ne lui dites pas ? - Eh bien, de la même manière, je vous...
08:07 - Ah, ben oui, là, vous avez une petite amnésie temporaire.
08:12 - On parle de Gilles Verdez, là, ou on parle de vous ?
08:14 - Oui, mais on parle d'une règle. La règle, elle s'applique à tout le monde.
08:16 - La règle, c'est bien.
08:17 - Elle s'applique de manière sélective en fonction de ce que vous aimez.
08:18 - Absolument pas de...
08:19 - Ce que vous êtes désespérant.
08:20 - Parce que vous n'assumez jamais rien.
08:21 - Voilà, c'est tout.
08:22 - S'il vous plaît.
08:23 - Vous l'assumez, vous ?
08:24 - Delphine, toi, oui.
08:25 - Je pense que la plateforme Twitter est, en fait, à l'image de cette émission.
08:28 Il faut de la confrontation d'idées pour faire avancer les choses.
08:31 Donc, tout simplement, si on lisse Twitter, c'est comme si on lissait cette émission.
08:35 Ça n'aurait plus de sens et ça ne ferait pas avancer les choses.
08:38 - D'ailleurs, je précise que, ici, par exemple, quand je viens, je ne viens pas en terrain conquis.
08:43 C'est le moins qu'on puisse dire.
08:44 Mais Cyril Hanouna a toujours...
08:45 - Mais vous attendez, vous victimisez, monsieur Méchard.
08:47 - Cyril Hanouna a toujours le...
08:48 - Vous attendez.
08:49 - Non, mais laissez-moi finir.
08:50 Cyril Hanouna a toujours le courage d'inviter sur ce plateau.
08:52 Et je dis ça sans flagornerie et sans flatterie.
08:55 A toujours le courage d'inviter sur ce plateau toutes les opinions.
08:58 Toutes les opinions, quel qu'elles soient.
08:59 - Mais Jean, ce n'est pas la question qu'on nous pose.
09:00 La question qu'on nous pose, c'est est-ce que vous nous avez manqué ?
09:02 Honnêtement, moi, vous ne m'avez pas manqué.
09:03 Vous êtes là, c'est bien.
09:04 Vous n'êtes pas là, ce n'est pas grave.
09:05 - Je vais vous faire une confidence.
09:06 Vous m'avez tous manqué.
09:07 - Mais je termine, Jean.
09:08 En revanche, effectivement...
09:09 - Comme toi, Bernard.
09:10 - Oui, mais c'est normal, dans la plateforme.
09:11 C'est normal que vous manquiez parce que, comme ça, ça vous met de la lumière.
09:16 - Pas du tout, je n'ai pas besoin de sortir.
09:18 Je suis une lumière à moi tout seul.
09:20 - C'est ma forme.
09:21 Mais Jean, effectivement, moi, je suis comme mes petits camarades.
09:24 Moi, ça ne me pose aucun problème que vous ayez le droit de vous exprimer.
09:27 Encore une fois, dans le respect de la loi, dans le cadre de la loi.
09:30 Et moi, ce que je veux, c'est que les GAFAM collaborent avec la loi.
09:33 Et ce n'est pas toujours le cas.
09:34 Moi, c'est le seul problème que j'ai avec cette idée de...
09:37 On va remettre en place tous les bannis.
09:39 Et tous les bannis pourront dire ce qu'ils veulent.
09:41 Moi, OK, pour rétablir tout le monde.
09:43 Si les GAFAM coopèrent réellement et efficacement avec la loi, avec la justice.
09:47 Parce que parfois, on a beau leur demander, la justice a beau aller les chercher,
09:51 la police a beau leur demander, ils ne vous donnent pas les adresses IP, etc.
09:55 Donc, quand il y aura cette égalité-là,
09:57 moi, je suis tout à fait d'accord pour qu'il y ait, évidemment, une libre parole sur le secteur.
10:00 - Madame Benahim, au nom de quoi...
10:02 C'est une question que je pose.
10:03 Au nom de quoi on va interdire de s'exprimer quelqu'un
10:07 juste sous le prétexte qu'il n'est pas d'accord avec la majorité ?
10:11 Non, mais je suis d'accord avec vous.
10:12 Donc, soit on rétablit la liberté d'expression pour tout le monde.
10:15 Moi, personnellement, je lutte pour que tout le monde ait la liberté d'expression.
10:19 Si demain, on m'annonce que Jean-Luc Mélenchon ou l'un des membres de la France Insoumise,
10:23 dont pourtant je suis aux antipodes de l'idéologie,
10:26 est censuré pour des raisons obscures, ce qui a été mon cas,
10:29 je me battrai pour qu'il puisse s'exprimer.
10:31 Parce que moi, si vous voulez...
10:33 - Non, mais Jean, il y a des gens qui disent...
10:35 Parce que c'est ça, c'est le sujet.
10:37 En plus, ce n'est pas du tout un pote.
10:39 Il nous fait chier, lui aussi.
10:41 - Pourquoi vous appelez sur Twitter à faire bloquer le compte de Jean-Michel Apathy ?
10:44 Vous avez dit ça ?
10:45 - Non, mais c'était une blague.
10:46 Vous avez vu comment le tweet est formulé ?
10:48 - C'est son premier tweet.
10:49 - C'était une boutade.
10:50 - D'accord.
10:51 Donc, vous ne voulez pas qu'il soit censuré ?
10:52 - Ah, bien sûr que non. Vous rigolez.
10:53 - Très bien. Oui.
10:54 Alors, vous dites, Jean Messia, que...
10:55 Monsieur Messia, vous dites que vous êtes fidèle dans vos opinions.
10:58 Alors, un petit coup, ancien RN, après porte-parole de Zemmour,
11:02 vous êtes où, là, maintenant ? On ne sait plus.
11:04 - Mais c'est quoi, le rapport avec le sujet, en fait ?
11:05 - Mais si, c'est intéressant.
11:06 C'est par rapport à toute la haine que vous déversez, en général.
11:08 - D'abord, je ne déverse aucune haine. Je ne vous permets pas de dire ça.
11:11 La haine vient de tous ceux qui...
11:12 - Et la liberté d'expression, vous la connaissez ?
11:14 - La haine vient de tous ceux qui...
11:15 Justement, la liberté de l'expression, c'est un des meilleurs...
11:16 - C'est pour ça que je peux le dire.
11:17 Je peux le dire, moi aussi.
11:18 - Mais sauf que, moi, je ne vous interdis pas de le dire, contrairement à vous.
11:20 - Je vous le redis, alors.
11:21 Vous déversez de la haine.
11:22 - Je ne déverse pas de la haine.
11:23 - Si, si.
11:24 - Non ? - Ben, si.
11:25 - Moi, je pense que vous...
11:26 - Arrête avec ton cigare, ringard !
11:27 - Vous déversez de la haine.
11:28 Moi, je t'ai dit que tu me manquais.
11:31 - T'es mignon, toi.
11:32 - C'est pas moi qui suis haineux.
11:34 C'est toi qui dis que tu...
11:35 - Ah, c'est pas haineux ?
11:36 - Voilà, c'est toi qui suis...
11:37 - Et moi, je trouve ça bien que tu retrouves ton compte, franchement.
11:39 - Et moi, pour répondre à ta question...
11:40 - Mais il ne faut pas déverser de la haine.
11:41 C'est pas bien.
11:42 - Non, mais dire...
11:43 Non, mais c'est pas la...
11:44 Excusez-moi, mais la haine, elle est dans le réel.
11:46 Je veux dire, moi...
11:47 - Ah, on ne commence pas avec ça.
11:48 - Je vais vous dire un exemple.
11:49 Lorsque les féministes brocardent les hommes
11:52 parce qu'ils sont prépondérants dans les violences conjugales,
11:55 est-ce qu'on dit qu'ils font des amalgames ?
11:56 On dit que c'est juste factuel.
11:58 C'est factuel.
11:59 Donc, quand on dit que certaines immigrations sont surreprésentées
12:02 dans la délacance et la fémininité...
12:04 - Ah, ça recommence.
12:05 - C'est pas une idéologie.
12:06 C'est juste factuel, c'est tout.
12:07 - Daniel, Daniel...
12:08 - Ça vous emmerde, mais c'est factuel.
12:09 - Daniel, tu as une idée ?
12:10 - Daniel Castaldi, s'il vous plaît.
12:11 Daniel Castaldi, après, on passe à autre chose.
12:13 - Alors, moi, j'ai mis oui, vous m'avez pas manqué,
12:15 parce que je ne suis pas vraiment sur les réseaux sociaux, mais...
12:18 - Elle veut pécho.
12:19 - Je ne suis pas d'accord avec toutes vos opinions, mais je sais...
12:21 - J'ai appris.
12:22 - J'adore les hommes avec des gros barreaux, d'ailleurs.
12:24 - Ah...
12:25 - Non, mais c'est vrai que je trouve qu'il y a tellement...
12:28 Moi, j'en ai marre de l'hypocrisie, c'est-à-dire qu'on tombe tous
12:32 sur Jean Messiaen, on lui enlève son compte,
12:34 avec les menaces de mort qu'il y a tous les jours,
12:36 le cyberharcèlement, le sexuel pour les enfants,
12:40 la pédocriminalité, mais je trouve ça...
12:42 Mais d'un ridicule, on tombe tous sur Jean Messiaen.
12:45 OK, moi, quand je vois ce tweet-là, je l'aime pas.
12:47 - Il y en a pas tout le monde qui tombe sur Jean Messiaen.
12:49 - D'accord, mais excusez-moi, est-ce que Jean Messiaen
12:51 est l'homme le plus dangereux de France ?
12:53 Je ne crois pas, il n'a pas des idées que je partage,
12:55 mais il faut arrêter avec cette hypocrisie.
12:56 Il y a beaucoup plus urgent que d'arrêter le compte de Jean Messiaen.
12:58 - J'ai une question à poser à Soleilman.
13:01 - Oh...
13:02 - Ça t'a marqué, hein ?
13:04 - Ça t'a marqué, hein ?
13:06 - Ça t'appelle Soleilman, hein ?
13:08 - Est-ce que vous trouvez ça normal ?
13:10 Non, mais je l'appelle pour sa nouvelle identité.
13:12 - Parce que dans son esprit, c'est insultant.
13:14 - Mais moi, attendez, moi, si quelqu'un...
13:16 - Alors, vas-y, la question.
13:17 - Si quelqu'un appelle Mohamed Ali "Cassius Clay",
13:18 je lui dirais "Non, il a choisi de s'appeler Mohamed Ali.
13:20 Pourquoi l'appeler Cassius Clay ?"
13:21 Donc c'est pareil.
13:22 - Alors, c'est quoi, la question ?
13:23 - La question, est-ce que vous trouvez ça normal
13:25 que, par exemple, le compte d'Ali Kamenei,
13:28 le président de la République islamique d'Iran,
13:30 sur lequel il déverse des idées très progressistes
13:33 comme l'élimination d'Israël
13:35 et une nouvelle Shoah à l'encontre des Juifs,
13:38 est-ce que vous trouvez ça normal
13:40 que, pendant que moi, je suis banni,
13:41 le compte Twitter d'Ali Kamenei reste ouvert ?
13:44 - Non.
13:45 - Est-ce que vous trouvez ça normal
13:46 que le porte-parole des talibans
13:47 qui appelle à des idées très progressistes
13:49 comme l'immolation des homosexuels
13:51 soit toujours sur Twitter alors que moi, je suis banni ?
13:54 Est-ce que c'est ça, la liberté d'expression, ça, d'après vous ?
13:56 - Je peux répondre ?
13:57 - Allez-y.
13:58 - Pour moi, les comptes que vous venez de citer et le vôtre
14:00 doivent être bannis.
14:01 - Eux, eux, eux.
14:02 - Ah, attendez, ne mettez pas sur le même plan qu'eux, j'espère.
14:04 - Non, mais j'ai une question.
14:05 - Vous êtes vraiment coté de l'impression.
14:06 - J'ai une question, une question pour moi.
14:08 - Non, mais si vous répondez à la question,
14:09 répondez de manière honnête, pas de manière idéologique.
14:13 - Eux doivent être bannis.
14:14 - Mais eux ne sont pas susceptibles.
14:15 - Et vous aussi.
14:16 Parce que tous les trois, pour moi,
14:17 vous dispensez l'un de l'autre.
14:18 - Non, pas du tout.
14:19 - Alors, ce qu'on pense, c'est que les spectateurs...
14:20 - Vous avez rien compris, Aurél.
14:21 - Oui, il vous a manqué à 62 %.
14:23 - Ah, mais tu vois.
14:24 - Non, à 37 %.
14:25 - Merci, au revoir.
14:26 - Voilà.
14:27 - Oh, regarde-le !
14:28 [Musique]

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