• l’année dernière
Michèle Torr parle de Claude François

Category

🎵
Musique
Transcription
00:00 - Vous avez souvent dit, Michel, que vous avez fait l'école Claude François, parce que vous avez fait les premières parties de Claude François en 1964, et puis plusieurs tournées ensuite.
00:11 L'école Claude François, qu'est-ce que c'est ? C'est à la dure. On va le voir sur ces images lors d'une répétition de Claude François avec ses musiciens, justement, pour l'Olympia 64.
00:23 - Je me mets à genoux, je pleure et tout. Ça n'a rien à voir avec des arpèges. Croche. On y est. Alors c'est ça qui est... Je te l'ai dit hier, Gertrude.
00:35 - Oui, mais il y a la guitare. - Oublie ton guitariste, par pitié, oublie-le.
00:39 - Majeur. Non, mais majeur, le pas. - Je suis un pique-pique.
00:49 - Non, ça, c'est Miles. Moi, je suis Claude. Tu vois la différence de ta peau ?
01:05 - Là, on le voit réglant chaque détail avec ses musiciens perfectionnistes au dernier degré, mais beaucoup ont raconté aussi, hors caméra, ses colères, ses maniaqueries.
01:16 Alors, vis-à-vis de vous, dites-nous quels étaient ses conseils, ses reproches, éventuellement.
01:22 - Il était perfectionniste, il était excessif. Et tout ça, c'était pour son métier, pour faire mieux. Donc voilà, il est passé les bornes, des fois, avec les choristes ou les musiciens.
01:37 Et moi, j'aimais le regarder tout le temps. J'ai beaucoup appris en le regardant, évidemment, répéter, travailler le soir sur scène. C'était jamais pareil sur scène.
01:45 Les textes, c'était jamais les mêmes. Il improvisait. S'il y en avait un qui faisait une fausse note, il disait "Bande de tarés !" Il chantait, tu vois.
01:57 - Et à vous, il vous donnait des conseils ? - Oui, il me faisait des reproches. Je roulais trop les R.
02:03 - Ah, votre Provence. - C'est vrai que je les roulais. Je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas l'accent provençal, vraiment, mais j'ai entendu sûrement maman chanter comme ça.
02:12 Et puis, j'avais trop de vibrato. Il fallait chanter droit. Mais c'est vrai que c'était un peu la mode de chanter droit, très aiguë et droit.
02:25 - Il vous a imposé ou conseillé vivement un parfum ? - Ah ! Il m'a offert mon premier parfum que j'ai gardé toujours, auquel je suis fidèle.
02:38 - Vous voulez le nom ? - Oui, on peut le citer. Il est suffisamment célèbre et tombé presque dans le domaine public qu'on peut le citer.
02:45 - C'est ? - Chalimar, de Guerlain.

Recommandations