Une habitante de l'Hérault a reçu fin novembre, un avis d'expulsion pour avoir sous-loué son logement sur Airbnb cinq jours. Cette mère et ses deux enfants devront partir fin mars, après la trêve hivernale. Si la sous-location est illégale pour un locataire, cette habitante juge la décision du bailleur trop sévère et souhaite payer une amende en compensation.
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00:00 En novembre, cette habitante d'un logement social de Lerau se voit remettre ce document par un huissier.
00:05 Le commandement de quitter les lieux.
00:07 Elle et ses deux enfants devront partir le 31 mars à la fin de la trêve hivernale.
00:11 Une décision prise par FDI Habitat et confirmée par la justice,
00:15 car elle a enfreint les conditions de son bail en souloiant son appartement en 2021.
00:20 Cinq jours pour un total de 250 euros qui lui coûte très cher aujourd'hui.
00:24 Ça impliquerait de déménager plus loin où les loyers sont moins chers, donc dans l'arrière-pays.
00:30 Beaucoup de changements, notamment un changement de collège pour mes enfants.
00:34 Ça implique un changement de vie en fait.
00:39 Donc voilà, j'aimerais bien pouvoir rester là et payer une amende effectivement.
00:44 Elle reconnaît son erreur, mais ne pensait pas que cela prendrait une telle ampleur.
00:47 C'est vraiment un sentiment d'injustice qui prime.
00:49 Je ne comprends pas pourquoi cette décision est aussi sévère.
00:51 Car le bailleur explique vouloir appliquer une tolérance zéro pour lutter contre cette pratique.
00:55 On assiste à de plus en plus de sous-locations illégales,
00:59 tant dans les locaux d'habitation classiques que aussi dans les logements type HLM.
01:07 Cette mère de famille a fait appel,
01:09 mais le jugement en seconde instance n'aura pas lieu avant au moins un an.
01:12 Une période pendant laquelle elle n'aura pas le droit de rester dans le logement.
01:16 Une pétition a été lancée par ses voisins et amis pour faire pression sur le bailleur.
01:20 Elle a pour l'instant recueilli près de 400 signatures.