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Les municipaux, trop c'est trop

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Transcription
00:00 Est-ce que tu me reçois ?
00:02 Je te reçois Christian, mais je te mets pas 1/5, je te mets 4/5 parce qu'il y a des grésillements.
00:08 Allez !
00:11 Cette fois-ci encore, on l'a bien préservé la planète.
00:15 C'est beau tous ces municipaux. Va falloir commencer à écrémer.
00:20 Rien qu'à l'idée qu'ils vont virer du monde, avec on fait rien.
00:24 On fait rien, on réfléchit d'ailleurs.
00:28 Mais on va pas se laisser faire. La révolte grande.
00:30 La lutte se prépare. C'est la lutte. Pas maintenant.
00:33 Alors ils en sont où à la permanence ? Ils en sont où Ricard ?
00:37 Voilà, voilà, voilà.
00:39 Je te quitte. Tu me quittes ?
00:41 Réfléchis, regarde-toi. Personne n'en voudra.
00:44 Tiens !
00:46 J'ai fait descendre Georges Paul de la section nationale du syndicat.
00:49 Les gars, moi j'ai fait 12 heures de train.
00:51 Faut chier avec leur grève à force.
00:54 C'est pour nos archives.
00:57 Je vous propose la grève du zèle. Travaillez tout le temps.
00:59 Un sur-régime. Cette mesure mérite réflexion.
01:02 Levez le verre, si vous êtes pour.
01:04 Ma mère me dit que si cette véro te prie tant que ça, il faut l'épouser.
01:10 Si tu crois que c'est la femme de ta vie, épouse-la.
01:13 Putain, j'ai les seins qui font pas 12 heures.
01:15 Hé, y'en a pas d'autres.
01:17 Alors, pourquoi on a des cagoules ?
01:19 Pour rester à l'ouest, à la mode, à l'intérieur.
01:22 Pour rester anonyme. Je le savais, j'ai pas osé le dire.
01:26 Putain, il faut les briser mieux à seul coup.
01:29 Il faut les secouer.
01:31 Et on gagnera.
01:33 Et on gagnera.
01:35 On est là anonymement, Monsieur le Maire.
01:38 C'est que c'est du travail de foutre le bordel tout le temps.
01:42 Oui, c'est du boulot.
01:44 Dis donc, tiens, j'ai même pas enlevé mon bus.
01:50 J'ai dit mon but.
01:51 *Bruit de la pluie*

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