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Le chanteur Eddy Mitchell est à l'affiche du film de Sophie Boudre "Un petit miracle". L'histoire de retraités qui finissent par cohabiter avec des écoliers après l'incendie de l'école du village.

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Transcription
00:00 Eddie Mitchell revient au cinéma aujourd'hui, mercredi.
00:03 Il est à l'affiche d'Un Petit Miracle.
00:05 Et tu m'étonnes que ce n'est pas la dernière séance parce que c'est son troisième film en un an qu'on peut le voir.
00:10 Eddie Mitchell, ben oui, on ne l'arrête plus.
00:12 Il a eu Murder Party, voilà, ça c'était l'année dernière,
00:15 Les Vieux Fourneaux 2 et Un Petit Miracle qui sort aujourd'hui.
00:19 Alors Claire Fleury l'a rencontré et lui a demandé ce qu'il lui avait plu justement dans le scénario.
00:23 Écoutez-le.
00:24 D'abord, je n'avais pas grand chose à faire, sans plaisanter.
00:28 Je trouvais que le personnage était très intéressant,
00:30 à savoir qu'il était déprimé par la mort de sa femme, entre autres.
00:34 Il a décidé de partir dans un Ehpad.
00:36 Jusque-là, ça allait.
00:37 Et puis quand il y est, il n'a aucune envie de s'en sortir.
00:40 C'est ça, il trouvait ça bien quand même.
00:41 Ce n'est pas parce qu'il s'ennuyait complètement.
00:43 En tout cas, il m'a fait le pitch, c'est bien.
00:45 Le scénario, lui, il ne s'installe plus dans la maison de retraite, Eddie Mitchell.
00:48 Mais voilà qu'après l'incendie de l'école du village,
00:51 la classe unique est obligée de s'installer dans l'Ehpad.
00:54 Et du coup, ça fait une drôle de cohabitation forcée.
00:57 Regardez.
00:58 Elle est affreuse, ta maison.
00:59 Mais arrête donc.
01:00 Là, je vois au moins 12 violations d'hygiène et de sécurité.
01:02 Non, ne bois pas ça.
01:04 Qu'est-ce que c'est que ça ?
01:05 C'est Yana et Rebecca qui ont gentiment accepté d'être des fleurs.
01:08 Attention, tu comptes.
01:10 Trois, quatre.
01:12 C'est très joli, c'est tiré d'une histoire vraie.
01:17 Parce qu'aux États-Unis, figurez-vous, il y a une école qui a ouvert dans une maison de retraite.
01:21 Ça s'appelle le Providence Mount St. Vincent.
01:24 Et chacun, en fait, s'apporte mutuellement dans cet établissement.
01:27 Et c'est en voyant un documentaire sur ce concept, qui est un peu original,
01:31 que Sophie Baudre, qui est la réalisatrice, a eu l'idée tout simplement.
01:34 Est-ce qu'il est facile à gérer, Annie Boutiel, vu le caractère ?
01:37 Alors lui, il dit que tout va bien.
01:39 Alors, c'est son quatrième film avec Alice Paul, que vous voyez derrière Mathieu et Marie.
01:45 C'est un vrai duo de cinéma, tous les deux.
01:47 Ils se connaissent.
01:48 Ils sont devenus amis, à l'UPIC même, dans l'assiette à la cantine.
01:51 Mais pour Jonathan Zakai, qui joue le directeur de l'Ehpad,
01:53 c'était la première fois et il n'en menait pas l'arge.
01:56 Il était assez impressionné, c'est ce qu'il a expliqué à Claire Fleury.
01:58 - Rencontrer le personnage, il est impressionnant.
02:01 C'est un personnage impressionnant, parce que ce n'est pas quelqu'un auquel on se dit
02:03 "Je vais aller lui taper dans le dos".
02:05 L'accès, on ne sait pas trop si on va avoir un accès facile, en fait.
02:08 - Non, je ne vois pas ce qu'il y a d'impressionnant à me rencontrer.
02:12 Je ne comprends pas.
02:14 Je ne comprends pas.
02:15 Maintenant, les gens font comme ils veulent.
02:18 - Il ne voit pas le rôle d'Imitia.
02:21 On peut lui taper dans le dos.
02:22 En tout cas, il a encore des films sur le feu.
02:24 Il ne choisit pas entre la musique et le cinéma.
02:26 De toute façon, il n'a jamais voulu savoir.
02:28 Allez voir cette comédie qui est une comédie sociale, parce qu'on rit.
02:31 Moi, j'ai été assez accueillie.
02:33 Ça m'a beaucoup pémue.
02:34 Et puis, c'est une comédie de fond aussi,
02:36 parce que ça parle des manques de moyens dans les écoles et dans les Ehpad.

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