Chine: Mot contre le gouvernement pourrait grimper avec la mauvaise gestion de la crise
- l’année dernière
#Chine #Motcontre #gouvernementpourrait
https://gotopnews.com/post/1378762
L'annonce des 60 000 morts liés au COVID par les autorités chinoises pourrait bien faire monter tension dans le pays de Xi Jinping, qui n'avait visiblement préparé aucun plan pour limiter la transmission du virus dans population qui décime le pays. "La Chine est confrontée à un problème interne, car elle s'est tellement exprimée sur sa gestion supérieure du COVID, et là, l'impression du peuple chinois est que le gouvernement fait un travail incroyable en la matière. Il s'agit de contrôler, mais quand il s'agit de gérer, c'est autre chose », a déclaré l'ancien ambassadeur du Canada en Chine, Guy St-Jacques. Pour première fois depuis le début de la levée des mesures sanitaires ultra-restrictives de politique « zéro COVID » début décembre, le gouvernement chinois a dévoilé hier son premier rapport. "Entre 8 décembre 2022 et 12 janvier 2023, un total de 59 938 [décès] ont été enregistrés" dans les établissements médicaux à travers pays, a déclaré hier à la presse responsable des autorités sanitaires Jiao Yahui. La propagande Pour autant, il ne faut pas trop croire les chiffres communiqués par le gouvernement de Xi Jinping, prévient M. St-Jacques. "Cela fait partie d'une opération de propagande, car il est clair qu'il y a beaucoup plus de morts que cela", a-t-il déclaré. Selon tous rapports confirmant, par exemple, la surcharge travail à laquelle crématoriums sont confrontés, mais aussi toutes connaissances que nous avons acquises au cours des trois dernières années sur le virus et taux d'infection, de mortalité et vaccination. » Archives photos, AFP Pour lui, il est pourtant clair que Chine fait un effort pour essayer d'être plus transparente, comme le lui demandait la semaine dernière l'Organisation mondiale de santé. Mais, il ne faut pas oublier que l'Empire du Milieu est encore "très sensible" quant à sa gestion et à l'origine de la pandémie, insiste M. St-Jacques. "Elle cache des informations depuis longtemps parce qu'elle craint de devoir expliquer la racine du problème et cela revient à toute une question de sauver la face. Nous sommes loin de la vérité et finalement nous aurons une meilleure idée de la surmortalité parce que ces chiffres vont sortir », estime-t-il. Même son cloche du côté Loïc Tassé, spécialiste la Chine et chroniqueur au Journal, qui souligne que du point vue des statistiques, les chiffres gouvernementaux ne collent pas. "Compte tenu l'inégalité du système santé chinois, on peut s'attendre à ce qu'il y ait plus décès dans les hôpitaux très peu développés des campagnes et certaines villes. Le chiffre qu'ils donnent est probablement faux, car il semble également que la moitié de la population ait attrapé le COVID-19 », argumente-t-il. Colère et mécontentement Depuis la levée mesures sanitaires, en raison des manifestations et problèmes économiques du pays, le vi
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L'annonce des 60 000 morts liés au COVID par les autorités chinoises pourrait bien faire monter tension dans le pays de Xi Jinping, qui n'avait visiblement préparé aucun plan pour limiter la transmission du virus dans population qui décime le pays. "La Chine est confrontée à un problème interne, car elle s'est tellement exprimée sur sa gestion supérieure du COVID, et là, l'impression du peuple chinois est que le gouvernement fait un travail incroyable en la matière. Il s'agit de contrôler, mais quand il s'agit de gérer, c'est autre chose », a déclaré l'ancien ambassadeur du Canada en Chine, Guy St-Jacques. Pour première fois depuis le début de la levée des mesures sanitaires ultra-restrictives de politique « zéro COVID » début décembre, le gouvernement chinois a dévoilé hier son premier rapport. "Entre 8 décembre 2022 et 12 janvier 2023, un total de 59 938 [décès] ont été enregistrés" dans les établissements médicaux à travers pays, a déclaré hier à la presse responsable des autorités sanitaires Jiao Yahui. La propagande Pour autant, il ne faut pas trop croire les chiffres communiqués par le gouvernement de Xi Jinping, prévient M. St-Jacques. "Cela fait partie d'une opération de propagande, car il est clair qu'il y a beaucoup plus de morts que cela", a-t-il déclaré. Selon tous rapports confirmant, par exemple, la surcharge travail à laquelle crématoriums sont confrontés, mais aussi toutes connaissances que nous avons acquises au cours des trois dernières années sur le virus et taux d'infection, de mortalité et vaccination. » Archives photos, AFP Pour lui, il est pourtant clair que Chine fait un effort pour essayer d'être plus transparente, comme le lui demandait la semaine dernière l'Organisation mondiale de santé. Mais, il ne faut pas oublier que l'Empire du Milieu est encore "très sensible" quant à sa gestion et à l'origine de la pandémie, insiste M. St-Jacques. "Elle cache des informations depuis longtemps parce qu'elle craint de devoir expliquer la racine du problème et cela revient à toute une question de sauver la face. Nous sommes loin de la vérité et finalement nous aurons une meilleure idée de la surmortalité parce que ces chiffres vont sortir », estime-t-il. Même son cloche du côté Loïc Tassé, spécialiste la Chine et chroniqueur au Journal, qui souligne que du point vue des statistiques, les chiffres gouvernementaux ne collent pas. "Compte tenu l'inégalité du système santé chinois, on peut s'attendre à ce qu'il y ait plus décès dans les hôpitaux très peu développés des campagnes et certaines villes. Le chiffre qu'ils donnent est probablement faux, car il semble également que la moitié de la population ait attrapé le COVID-19 », argumente-t-il. Colère et mécontentement Depuis la levée mesures sanitaires, en raison des manifestations et problèmes économiques du pays, le vi