DORVAL ::: Celle que vous croyez
- il y a 15 ans
Dorval "Celle que vous croyez" (Dièse records)
Quelques notes saillantes, tendues et inquiètes, que lon croirait échappées du Messager de Losey, jadis mis en musique par Michel Legrand.
Ainsi commence Qu'importe, titre douverture du second album de Dorval, ainsi se poursuit cette relation télépathique entre chanson et cinéma entamée en 2003 par Les Choses de la vie, premier opus au titre explicitement cinéphile. Pourtant, si la trame de linspiration demeure inchangée, si les personnages principaux restent les mêmes, le décor musical aura connu pas mal de bouleversements au cours des deux années qui ont conduit à Celle que vous croyez.
A l'époque du premier album, c'était leur complice de toujours, Benjamin Biolay, qui occupait la place, offrant à ces chansons qui cherchaient encore leur mouvement une dynamique orchestrale et certains reliefs directement inspirés par les musiques de film.
Inspirés par quelques balises musicales qui ont rythmé les dernières saisons, le premier Goldfrapp ou le dernier Blonde Redhead notamment, Dorval sétait fixé pour objectif avec ce second album de faire coïncider ses influences avec son amour jamais contrarié pour une certaine chanson française stylée. Françoise Hardy, pour ne citer quelle, nétait jamais très loin des discussions. Lécriture de la très littéraire Pascale appartient dailleurs à cette tradition du verbe élégant, pointilleux, éminemment féminin dans ses thèmes comme dans ses arrondis. Et sa manière de chanter en est comme le prolongement naturel : une alternance de contre-jours et de pleine lumière, un timbre de cristal qui sait à loccasion sébrécher un peu lorsque la gravité du sujet le réclame.
Dans une première vie, Pascal Baehrel fut danseuse, et la souplesse avec laquelle elle sait glisser dune humeur à lautre est sans doute une conséquence lointaine de cet apprivoisement de lespace.Cet album aux variations multiples et aux attractions non moins diverses n'est d'ailleurs peut-être pas celui que vous croyez.
http://www.myspace.com/dorvalmusic
Quelques notes saillantes, tendues et inquiètes, que lon croirait échappées du Messager de Losey, jadis mis en musique par Michel Legrand.
Ainsi commence Qu'importe, titre douverture du second album de Dorval, ainsi se poursuit cette relation télépathique entre chanson et cinéma entamée en 2003 par Les Choses de la vie, premier opus au titre explicitement cinéphile. Pourtant, si la trame de linspiration demeure inchangée, si les personnages principaux restent les mêmes, le décor musical aura connu pas mal de bouleversements au cours des deux années qui ont conduit à Celle que vous croyez.
A l'époque du premier album, c'était leur complice de toujours, Benjamin Biolay, qui occupait la place, offrant à ces chansons qui cherchaient encore leur mouvement une dynamique orchestrale et certains reliefs directement inspirés par les musiques de film.
Inspirés par quelques balises musicales qui ont rythmé les dernières saisons, le premier Goldfrapp ou le dernier Blonde Redhead notamment, Dorval sétait fixé pour objectif avec ce second album de faire coïncider ses influences avec son amour jamais contrarié pour une certaine chanson française stylée. Françoise Hardy, pour ne citer quelle, nétait jamais très loin des discussions. Lécriture de la très littéraire Pascale appartient dailleurs à cette tradition du verbe élégant, pointilleux, éminemment féminin dans ses thèmes comme dans ses arrondis. Et sa manière de chanter en est comme le prolongement naturel : une alternance de contre-jours et de pleine lumière, un timbre de cristal qui sait à loccasion sébrécher un peu lorsque la gravité du sujet le réclame.
Dans une première vie, Pascal Baehrel fut danseuse, et la souplesse avec laquelle elle sait glisser dune humeur à lautre est sans doute une conséquence lointaine de cet apprivoisement de lespace.Cet album aux variations multiples et aux attractions non moins diverses n'est d'ailleurs peut-être pas celui que vous croyez.
http://www.myspace.com/dorvalmusic