Oscar Rivas: Champion ... et pas un Cenne
- il y a 2 ans
#OscarRivas #Champion #Cenne
https://gotopnews.com/post/1251050
Le petit monde de la boxe québécoise est en ébullition. Oscar Rivas est-il retraité ou non ? Sa blessure à l'œil, au moins la douzième de sa carrière, l'empêchera de remonter sur le ring pour espérer gagner de quoi nourrir sa famille, ou vaut-il mieux qu'il raccroche à ses gants ? En 2013, le promoteur Yvon Michel avait conseillé à Oscar Rivas de prendre sa retraite, alors qu'il avait devant lui Jean Pascal, Adonis Stevenson, Eleider Alvarez et Artur Beterbiev qui venait de débuter sa carrière professionnelle. À cause du danger que représentait son œil blessé. En 2022, bientôt en 2023, et 12 blessures au même œil plus tard, Yvon Michel semble se battre pour inciter Rivas à remonter sur le ring. Sans aucun doute, les temps et l'environnement ont changé. Question de vie et de vue Je n'ai jamais insisté pour qu'un athlète prenne sa retraite. J'ai toujours pensé que l'athlète devait prendre ses propres décisions. Mais dans le cas d'Oscar Rivas, c'est différent. Rivas est toujours champion du monde. Mais "grâce" aux conseils de son promoteur et de son manager, Stéphane Lépine, il n'a pas un foutu sou noir. Rivas n'a pas combattu depuis octobre 2021. Et même s'il s'agissait d'un combat de championnat du monde WBC, cela se passait à l'Olympia, sans la télévision américaine. Rivas n'avait reçu qu'une modeste bourse. Avant, il n'avait fait qu'une bonne année, en 2019. Après avoir réglé ses comptes avec son manager et versé environ un tiers de ses gains à son promoteur et 10% à son entraîneur, après impôts payés, il n'avait plus d'argent sur le compte bancaire. . Nous sommes face à une abominable absurdité. Je pèse tous mes mots car je ne veux pas blesser la fierté et l'estime de soi de ces deux hommes. Mais on se retrouve à Montréal avec deux champions du monde qui vivent dans un trois et demi et qui sont cassés comme des ongles en fin de carrière. Eleider Alvarez et Oscar Rivas. Alvarez dupé Ces deux Olympiens venaient de Colombie. Ils s'installent au Québec. Ils ont appris le français et se sont intégrés. Mais bientôt, malgré leurs grandes qualités athlétiques, ils se sont retrouvés obligés de manger au Coin du métro, où le patron leur servait de solides repas. Eleider Alvarez a battu Lucian Bute, a lavé Jean Pascal et assommé Sergey Kovalev. Il était champion du monde. Mais avant de devenir champion du monde, il a tari pendant trois ans, coincé derrière Adonis Stevenson. Le promoteur ne voulait pas perdre son champion du monde et le manager est devenu son complice au lieu de défendre les intérêts de son boxeur. Jamais Eleider Alvarez n'a reçu les sommes d'argent promises pour s'installer lorsqu'il était aspirant obligatoire. Même une clause dans son combat contre Jean Pascal lui garantissait un combat pour le titre contre Stevenson. Nous lui avons ri au nez. C'était très chanceux que Marcus Browne ait ét
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Le petit monde de la boxe québécoise est en ébullition. Oscar Rivas est-il retraité ou non ? Sa blessure à l'œil, au moins la douzième de sa carrière, l'empêchera de remonter sur le ring pour espérer gagner de quoi nourrir sa famille, ou vaut-il mieux qu'il raccroche à ses gants ? En 2013, le promoteur Yvon Michel avait conseillé à Oscar Rivas de prendre sa retraite, alors qu'il avait devant lui Jean Pascal, Adonis Stevenson, Eleider Alvarez et Artur Beterbiev qui venait de débuter sa carrière professionnelle. À cause du danger que représentait son œil blessé. En 2022, bientôt en 2023, et 12 blessures au même œil plus tard, Yvon Michel semble se battre pour inciter Rivas à remonter sur le ring. Sans aucun doute, les temps et l'environnement ont changé. Question de vie et de vue Je n'ai jamais insisté pour qu'un athlète prenne sa retraite. J'ai toujours pensé que l'athlète devait prendre ses propres décisions. Mais dans le cas d'Oscar Rivas, c'est différent. Rivas est toujours champion du monde. Mais "grâce" aux conseils de son promoteur et de son manager, Stéphane Lépine, il n'a pas un foutu sou noir. Rivas n'a pas combattu depuis octobre 2021. Et même s'il s'agissait d'un combat de championnat du monde WBC, cela se passait à l'Olympia, sans la télévision américaine. Rivas n'avait reçu qu'une modeste bourse. Avant, il n'avait fait qu'une bonne année, en 2019. Après avoir réglé ses comptes avec son manager et versé environ un tiers de ses gains à son promoteur et 10% à son entraîneur, après impôts payés, il n'avait plus d'argent sur le compte bancaire. . Nous sommes face à une abominable absurdité. Je pèse tous mes mots car je ne veux pas blesser la fierté et l'estime de soi de ces deux hommes. Mais on se retrouve à Montréal avec deux champions du monde qui vivent dans un trois et demi et qui sont cassés comme des ongles en fin de carrière. Eleider Alvarez et Oscar Rivas. Alvarez dupé Ces deux Olympiens venaient de Colombie. Ils s'installent au Québec. Ils ont appris le français et se sont intégrés. Mais bientôt, malgré leurs grandes qualités athlétiques, ils se sont retrouvés obligés de manger au Coin du métro, où le patron leur servait de solides repas. Eleider Alvarez a battu Lucian Bute, a lavé Jean Pascal et assommé Sergey Kovalev. Il était champion du monde. Mais avant de devenir champion du monde, il a tari pendant trois ans, coincé derrière Adonis Stevenson. Le promoteur ne voulait pas perdre son champion du monde et le manager est devenu son complice au lieu de défendre les intérêts de son boxeur. Jamais Eleider Alvarez n'a reçu les sommes d'argent promises pour s'installer lorsqu'il était aspirant obligatoire. Même une clause dans son combat contre Jean Pascal lui garantissait un combat pour le titre contre Stevenson. Nous lui avons ri au nez. C'était très chanceux que Marcus Browne ait ét