Planète interdite – la fin du monde Krell

Bernard Brinette

par Bernard Brinette

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Cet extrait montre la fin de ce remarquable film Planète interdite. C’est le moment où le nouvel équipage dut affronter un monstre invisible contre lequel tout arme matérielle semblait inefficace. L’origine de ce mal se situait dans le subconscient, les Krells venaient d’inventer une machine qui pouvait matérialiser les pensées. Or cette machine si merveilleuse soit-elle, devenait un outil de destruction à partir du moment où cette volonté de destruction est présente dans notre subconscient. La morale du film disait cette phrase à la fin de l’extrait : « la science (si performante soit elle) ne fera jamais de nous des Dieux ».

Ce film est un savant mélange du passé, du présent et du futur, digne d’un grand roman de Jules Verne. On y retrouve assurément l’influence de Shakespeare par son œuvre, la tempête. Le scénario est à peu près le même. Au niveau présent, ce film symbolise, la vision du futur (même plus proche que les chiffres indiqués dans le film) de notre civilisation. Celle d’un monde dominé par des immenses constructions et utilisations d’énergie, la prodigieuse domestication de l’électricité, mais aussi un avertissement sur la nécessité de faire évoluer notre esprit et d’y ôter toute velléité, sous peine de nous voir disparaître.

On retrouve enfin l’image d’un futur où l’homme utilisera des soucoupes volantes pour se déplacer dans l’espace pour explorer d’autres planètes, sur ce point de vue, le scénario est aussi vraisemblable que l’a été le roman de Jules Verne « de la terre à la lune ».

Le réalisateur et le scénariste venaient de créer un film qui sera devenue LA référence en matière de science-fiction. C’est le pionnier des films « Star treks », « 2001, l’odyssée de l’espace » ou encore « perdus dans l’espace ».

(Mes excuses pour le léger retard de la bande sonore).