Ephel Duath - The Passage

  • il y a 18 ans
On stoppe tout !!! Ephel Duath est très certainement l’une des plus intéressantes expériences en Métal que vous vivrez aux cotés de Dream Theater, Strapping Young Lad, Tool et quelques autres. On se pose. On écoute la formation Italienne de Black Metal / Jazz. Et on le met en favori, croyez-moi.
The Passage est tiré de l’album que vous devez a tout prix vous procurer : The Painter’s palette. C’est également le seul clip de la formation et l’intro de l’album. Les saxos ne sont pas des samples, malgré leur absence du clip.


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I've a thousand ways to ruin all,
But I'm walking to poor choices
A negative pulse will be searching for me.

Immobilised in the cerebral cell
I'm observing my steps...in vain...

Are you coming to poison my remarks?
This grating
Offers

Protective trees and feeble barriers,
But is too distant,
The innocence's round dance.

My various eyes are melting,
'cause the past is kidding me with the same
Consoling mask,
I'm coming to The Passage,
The exit from this opaque, filthy case.....
Come to listen....it's so refined the whisper of my rise
Coming to the passage!
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Pour les curieux, la formation tire son nom d’une chaine de montagnes se situant dans le monde de la terre du milieu, imaginée par JRR Tolkien pour ses écrits.
Dès 1998, date de sa formation, le duo Ephel Duath a déjà l’envie de créer des contrastes, de mélanger ce qui n’a aucune raison de l’être, et c’est tout naturellement que les deux très jeunes membres du groupe se dirigent vers un métal extrême symphonique très original. Leur première démo tape de 6 titres, intitulée Opera attire déjà les regards et les critiques les rangent naïvement dans la case du black symphonique, aux côtés de grands comme Emperor ou Limbonic Art. A la fin de l’année 1999, le groupe signe déjà chez Code666, label chérissant les formations les plus originales et décalées par rapport à la scène et sort début 2000 son premier album, Phormula, mélange d’un black métal très symphonique et d’une très subtile touche de jazz. Ce disque traduit réellement l’ambition et la recherche du groupe sur l’élaboration d’un son novateur et original.
Pourtant, juste après cette sortie, Juliano Mogicato quitte le groupe, pour des raisons à la fois personnelles et d’entente artistique avec son compère. S’en suit une période difficile pour la formation, Davide Tiso se voyant contraint de faire perdurer le projet qui lui tient tant à cœur et de rechercher de nouveaux éléments de motivation.
Dans l’été 2001, celui-ci reçoit des propositions de chez Candlelight Records et Earache Records. Un accord long terme est conclu avec le second, et c’est dans l’année suivante que ressort Phormula, agrémenté de pistes inédites et pour l’occasion rebaptisé Rephormula. Ceci permet de faire découvrir le groupe à des horizons bien moins modestes qu’il ne l’était, le temps que celui-ci puisse enfin sortir de nouvelles créations.
C’est à ce moment là que se joignent à Ephel Duath ceux qui feront beaucoup pour le son et la qualité des interprétations du groupe : Davide Poviesan, batteur quadragénaire à l’expérience solide dans le milieu du jazz et du blues, Fabio Fecchio, bassiste touche à tout, et Davide Tolomei, chanteur à la voix très travaillée. Ces trois membres, tous très éloignés de la musique extrême vont apporter leur expérience à Tiso et au dernier acolyte en date ayant rejoint la formation italienne : Luciano Lorusso George, amoureux de la scène hardcore-noise.
Cette opposition d’appartenances est véritablement la clé de la musique d’Ephel Duath, et le premier album sous cet original line-up, The Painter’s Palette (2003), en est la véritable preuve : un subtil mélange de jazz et de black metal teinté d’expérimentations électroniques et industrielles ravit les critiques et grâce à la maison Earache, fait connaître la formation et nourrit bien des espoirs quand à son rôle à venir. Tout comme la jaquette de l’album (noir et blanc) le contraste est le maître mot.
La suite n’est qu’une évolution logique, puisque le groupe, malgré le départ de Tolomei (la voix claire), continue ses expérimentations et sort fin 2005 son troisième album : Pain Necessary To Know. Plus extreme en tous points. Moins accessible.