507 reforme des universites une proposition suffisante

  • il y a 15 ans
Après le paquet fiscal et la loi sur la récidive, place à un autre gros chantier depuis l’ouverture de la session extraordinaire à l’Assemblée Nationale, celui de l’autonomie des universités.

Depuis lundi 23 juillet, la réforme des facs est débattue à l’Assemblée Nationale. Après avoir obtenu le vote des sénateurs dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juillet, Valérie Pécresse, en charge de ce dossier quelque peu épineux, doit de nouveau convaincre. Un dossier délicat, puisqu’il a du être remanié après la vague de contestations émises par le monde universitaire. Le gouvernement a donc dû faire de nombreuses concessions pour éviter un mouvement similaire aux manifestations du CPE, et reporter la présentation du texte initial en Conseil des Ministres. Des efforts donc concernant l’autonomie à la carte puisque dans le nouveau texte, est mentionné que toutes les universités ont vocation à devenir autonomes sur une période de cinq ans. Un point notamment sur lequel les organisations étudiantes ne voulaient pas lâcher prises. A la veille de la rencontre avec Nicolas Sarkozy, Julie Coudry, présidente de la confédération étudiante, pointait du doigt cette autonomie optionnelle. Le deuxième point, en ligne de mire du corps universitaire, était la composition du conseil d’administration avec 20 membres au lieu de 60 actuellement et seulement 3 étudiants. Thiebault Weber, président du syndicat modéré La Fage, fustigeait à LaTéléLibre le 25 juin, que cette limitation « [faisait] passer clairement le statut d’étudiants acteurs à celui de simples figurants ». Le texte retravaillé offre une plus grande souplesse dans la composition de ce conseil avec une variation de 20 à 30 membres. Enfin dernier point sur lequel les organisations étudiantes ont obtenu gain de cause : la suppression de la sélection à l’entrée à l’université.