• il y a 2 ans
Quelques centaines de jeunes se sont rassemblés à Paris, à l'appel du mouvement Fridays for Future France, créé en 2018 par Greta Thunberg.


La nouvelle journée mondiale de grèves pour le climat a faiblement mobilisé les jeunes en France. Le mouvement Fridays for Future France, lancé par Greta Thunberg, n'a réuni vendredi que quelques centaines de personnes dans des grandes villes en France. À Paris, la mobilisation a réuni 200 à 300 personnes à l'Académie du Climat, dans le 4e arrondissement.
"À ceux qui veulent polluer le monde, les jeunes répondent: résistance", ont scandé les manifestants, auxquels s'étaient joint des militants des Jeunes écologistes, de la France insoumise et de des jeunes communistes de France.
« On demande au gouvernement de sortir de cette logique mortifère qui est celle de la croissance économique à tout prix », nous explique Pablo Flye, le porte-parole du mouvement Fridays for Future France.
« On veut que l'écologie rentre dans le logiciel de gouvernement d'Emmanuel Macron et que l'ensemble des secteurs de production et de consommation soient compatible avec le combat contre le dérèglement climatique », précise l'étudiant.
« En 2019, le mouvement en France avait été submergé par la vague de mobilisation et nous n'étions pas assez structurés. Après l'essoufflement causé par le Covid, l'été catastrophique que nous avons vécu nous a remobilisés et nous sommes prêts à continuer jusqu'à obtenir des victoires pour le climat, c'est-à-dire le respect des accords de Paris », a-t-il ajouté.
« Pour répondre à l'impératif écologique, il faut aussi créer des emplois dans la transition énergétique comme on le demande depuis longtemps, sur le nucléaire et de nombreux autres domaines », souligne Léon Deffontaines, le secrétaire général des jeunes communistes de France.

Une autre marche est aussi prévue dimanche dans la capitale, ainsi que dans plusieurs villes, organisées cette fois par "Youth for Climate France", une autre organisation se présentant elle-aussi comme la branche française du mouvement créé par Greta Thunberg.
Le "mouvement est en train de se transformer en colère", a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau, venue soutenir les jeunes mobilisés. "On a absolument besoin d'eux, parce qu'à l'intérieur de l'Assemblée nationale, il y a une forme d'ignorance de la gravité du dérèglement climatique", a-t-elle dénoncé.

Sybille, étudiante en faculté, a souhaité rejoindre le rassemblement parisien : « On a l'impression que c'est un problème de pays pauvre donc on reste un peu égoïste sauf qu'on annonce des vagues migratoires de milliards de réfugiés d'ici quelques années. »
D'autres marches initiées par « Fridays for future France » étaient prévus vendredi en fin d'après-midi, notamment à Bordeaux et Toulouse. L'organisation ne prévoit pas de réitérer ces grèves tous les vendredis, mais réfléchit à d'autres formes de mobilisation sur le long terme.

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