EXPLORATION - On l’utilise pour observer la Terre, voyager depuis son salon, ou localiser sa maison… Mais Google Earth ne fait pas que le bonheur des curieux. Il a aussi changé la vie des explorateurs, comme nous a raconté Mike Horn dans la vidéo à découvrir en tête de cet article.
L’aventurier explore les zones les plus hostiles du globe depuis 1997. À cette époque pas si lointaine, l’atlas virtuel n’existait pas encore. Et le Sud-Africain n’avait d’autres choix que de dessiner sur des cartes ses itinéraires en amont, comme pouvait le faire d’autres explorateurs avant lui de Jacques Cartier à Christophe Collomb.
« Avant, pour faire une expédition, avoir la connaissance du terrain n’était pas suffisant : il fallait aussi savoir lire les cartes, connaître les marées pour être capable d’anticiper tous les obstacles que l’on peut trouver sur le terrain », explique-t-il au HuffPost « On avait notre règle et notre compas et on déterminait ainsi le cap que nous voulions prendre à l’avance ».
« Une source d’information énorme pour les explorateurs »
Depuis juin 2001, la préparation des expéditions de Mike Horn a beaucoup évolué avec le lancement du logiciel de visualisation. Ce dernier assemble des millions de photographies aériennes ou satellitaires pour générer un plan extrêmement précis. Une petite révolution dans le monde de l’exploration, selon l’aventurier.
« Google Earth représente une source d’information énorme pour les explorateurs. Cela permet de zoomer avec beaucoup de précisions dans des zones comme des rivières : on peut mesurer la distance d’une berge à une autre », confie celui qui présente ce dimanche 4 septembre une Master class au Grand Rex, dans laquelle il reviendra sur son incroyable descente de l’Amazone en 1997.
Au cours de ce périple délirant de 171 jours et 6 700 kilomètres à la nage, l’aventurier s’était fait une grande frayeur dans un canyon en cassant sa rotule après une chute de six mètres de haut. « Si j’avais eu Google Earth durant cette expédition, jamais je ne me serais cassé la rotule parce que j’aurais su qu’il y avait une cascade à cet endroit-là », poursuit l’aventurier qui a malgré tout réussi à terminer son défi.
Repérer les crevasses en Antarctique
En 2017, Mike Horn a effectué la plus longue traversée nord sud sans assistance de l’Antarctique, parcourant 5 100 kilomètres en skis, tracté par cerf-volant. Une aventure au cours de laquelle l’explorateur devait éviter les grandes crevasses sur son parcours. « Google Earth est pour très important sur cette expédition car la glace ne change pas très rapidement, donc je pouvais étudier les crevasses sur le logiciel pour les éviter et dessiner un chemin à travers des glaciers. »
L’aventurier explore les zones les plus hostiles du globe depuis 1997. À cette époque pas si lointaine, l’atlas virtuel n’existait pas encore. Et le Sud-Africain n’avait d’autres choix que de dessiner sur des cartes ses itinéraires en amont, comme pouvait le faire d’autres explorateurs avant lui de Jacques Cartier à Christophe Collomb.
« Avant, pour faire une expédition, avoir la connaissance du terrain n’était pas suffisant : il fallait aussi savoir lire les cartes, connaître les marées pour être capable d’anticiper tous les obstacles que l’on peut trouver sur le terrain », explique-t-il au HuffPost « On avait notre règle et notre compas et on déterminait ainsi le cap que nous voulions prendre à l’avance ».
« Une source d’information énorme pour les explorateurs »
Depuis juin 2001, la préparation des expéditions de Mike Horn a beaucoup évolué avec le lancement du logiciel de visualisation. Ce dernier assemble des millions de photographies aériennes ou satellitaires pour générer un plan extrêmement précis. Une petite révolution dans le monde de l’exploration, selon l’aventurier.
« Google Earth représente une source d’information énorme pour les explorateurs. Cela permet de zoomer avec beaucoup de précisions dans des zones comme des rivières : on peut mesurer la distance d’une berge à une autre », confie celui qui présente ce dimanche 4 septembre une Master class au Grand Rex, dans laquelle il reviendra sur son incroyable descente de l’Amazone en 1997.
Au cours de ce périple délirant de 171 jours et 6 700 kilomètres à la nage, l’aventurier s’était fait une grande frayeur dans un canyon en cassant sa rotule après une chute de six mètres de haut. « Si j’avais eu Google Earth durant cette expédition, jamais je ne me serais cassé la rotule parce que j’aurais su qu’il y avait une cascade à cet endroit-là », poursuit l’aventurier qui a malgré tout réussi à terminer son défi.
Repérer les crevasses en Antarctique
En 2017, Mike Horn a effectué la plus longue traversée nord sud sans assistance de l’Antarctique, parcourant 5 100 kilomètres en skis, tracté par cerf-volant. Une aventure au cours de laquelle l’explorateur devait éviter les grandes crevasses sur son parcours. « Google Earth est pour très important sur cette expédition car la glace ne change pas très rapidement, donc je pouvais étudier les crevasses sur le logiciel pour les éviter et dessiner un chemin à travers des glaciers. »
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