Pas sûr que le maître florentin et son amour des formes harmonieuses auraient adoré. En jouant avec une intelligence artificielle capable de construire une image à partir d’une requête écrite, le développeur Eugene Grebenchuk a tenté de lui faire reproduire la célèbre fresque de Michel-Ange La naissance d’Adam...et le résultat est à couper le souffle, pour de bonnes et de mauvaises raisons.
Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, l’IA neuronale Dall-e a simplement été “nourrie” avec un petit extrait du tableau, à charge pour elle de dessiner le reste. “J’ai obtenu cinq variations différentes”, a expliqué Grebenchuk au HuffPost, “et j’ai pris la plus intéressante”.
Cette version, où les visages, les corps qui constituent le coeur de l’oeuvre originale, ont été grossièrement répliqués par l’IA, ne fut que le début du voyage. Le développeur a ensuite répété sa requête, puis une fois encore, et ainsi de suite...jusqu’à ce que l’oeuvre de l’algorithme n’ait plus rien à voir avec celle de l’artiste de la renaissance. À ce moment-là, Grebenchuk décide d’assumer cette étrangeté.
″[l’IA] avait créé quelque chose qui ressemblait à une table jaune, avec des assiettes dessus [...] je lui ai donné alors la dernière requête, qui était “une table avec des plats vue de dessus, à la manière de Michel-Ange”″. Une nouvelle session de création algorithmique plus tard, toutes les images ont été replacées l’une dans l’autre, à la façon d’une poupée russe.
Une incroyable fresque, mélange d’une réplique ratée de la peinture du XVIe siècle et d’un banquet aux mets extra-terrestres était née. L’oeuvre, dans sa complexité et le sentiment d’étrangeté qu’elle provoque, montre bien les limites actuelles des IA dans la réplication du réel. Mais c’est aussi un nouveau coup de projecteur sur Dall-e, une IA graphique de nouvelle génération devenue récemment très populaire sur internet.
Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, l’IA neuronale Dall-e a simplement été “nourrie” avec un petit extrait du tableau, à charge pour elle de dessiner le reste. “J’ai obtenu cinq variations différentes”, a expliqué Grebenchuk au HuffPost, “et j’ai pris la plus intéressante”.
Cette version, où les visages, les corps qui constituent le coeur de l’oeuvre originale, ont été grossièrement répliqués par l’IA, ne fut que le début du voyage. Le développeur a ensuite répété sa requête, puis une fois encore, et ainsi de suite...jusqu’à ce que l’oeuvre de l’algorithme n’ait plus rien à voir avec celle de l’artiste de la renaissance. À ce moment-là, Grebenchuk décide d’assumer cette étrangeté.
″[l’IA] avait créé quelque chose qui ressemblait à une table jaune, avec des assiettes dessus [...] je lui ai donné alors la dernière requête, qui était “une table avec des plats vue de dessus, à la manière de Michel-Ange”″. Une nouvelle session de création algorithmique plus tard, toutes les images ont été replacées l’une dans l’autre, à la façon d’une poupée russe.
Une incroyable fresque, mélange d’une réplique ratée de la peinture du XVIe siècle et d’un banquet aux mets extra-terrestres était née. L’oeuvre, dans sa complexité et le sentiment d’étrangeté qu’elle provoque, montre bien les limites actuelles des IA dans la réplication du réel. Mais c’est aussi un nouveau coup de projecteur sur Dall-e, une IA graphique de nouvelle génération devenue récemment très populaire sur internet.
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