Mbappe cherche un partenaire spécial
Le refus de Kylian Mbappé d'assister à l'événement a provoqué un petit séisme lors des retrouvailles des Bleus...
#Mbappéchasse #partenairesparticuliers #mbappéchasse
Kylian Mbappé a provoqué un petit tremblement de terre lors du rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Plus important encore, car il a refusé de participer aux événements "sponsorisés" organisés par la FFF. Ou comment toucher les os de la guerre.
justice sociale?
Paradoxe et conséquences
Nicolas Kersis-Martov
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La scène doit être bizarre. Noël Le Graët tente au téléphone de convaincre Kylian Mbappé de quitter sa chambre et de se rendre à la FFF pour mener une campagne marketing auprès des sponsors (en l'occurrence Volkswagen, Uber Eats, Orange, Xbox, Coca-Cola et Konami) qui passent par l'entrée exorbitante les frais font un profit.Cependant, il est facile d'expliquer comment le refus de l'attaquant parisien conduirait à un tel mélodrame. Le poids de ces partenariats dans le budget fédéral d'environ 100 millions d'euros (troublé depuis la pandémie et l'annulation anticipée de l'euro en 2021) avoisine désormais les 240 millions d'euros. L'équipe française est le principal atout de la société FFF. La star française apporte une valeur ajoutée inestimable au redoutable produit d'appel, donnant ainsi la possibilité aux marques d'utiliser leur image, souvent enfermée dans le cadre de contrats individuels ou à travers leurs clubs. Dans un football professionnel dominé par les préoccupations économiques, les équipes nationales ne se limitent plus à un simple dévouement sportif ou à une respectable fierté patriotique. Ne pas avoir l'un des Bleus les plus emblématiques et les plus aimés dans le tournage de la publicité ne peut pas être attribué à un incident ou à une aliénation passagère.Son penalty contre la Suisse, par exemple, et le sentiment d'abandon qui en résulte n'ont rien à voir avec cela. En boycottant ces campagnes marketing, le Parisien a secoué un bâtiment et créé un précédent qui pourrait mettre à mal l'un des axes fondamentaux de la marchandisation par la FFF de l'équipe de France. C'est le nœud du problème, et la question centrale qui se cache derrière est de savoir où tout cet argent finira par aller. Il sert bien sûr en partie à financer les prize money des joueurs, que certains redistribuent ensuite à leurs clubs de formation amateurs ou à des associations caritatives en fonction de leur bonne volonté. Aussi, l'utilisation plus large par Kylian Mbappé de son droit à l'image (d'où la chicane de mardi) pour subventionner plus largement l'association. autour de ça
#Mbappéchasse #partenairesparticuliers #mbappéchasse
Kylian Mbappé a provoqué un petit tremblement de terre lors du rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Plus important encore, car il a refusé de participer aux événements "sponsorisés" organisés par la FFF. Ou comment toucher les os de la guerre.
justice sociale?
Paradoxe et conséquences
Nicolas Kersis-Martov
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La scène doit être bizarre. Noël Le Graët tente au téléphone de convaincre Kylian Mbappé de quitter sa chambre et de se rendre à la FFF pour mener une campagne marketing auprès des sponsors (en l'occurrence Volkswagen, Uber Eats, Orange, Xbox, Coca-Cola et Konami) qui passent par l'entrée exorbitante les frais font un profit.Cependant, il est facile d'expliquer comment le refus de l'attaquant parisien conduirait à un tel mélodrame. Le poids de ces partenariats dans le budget fédéral d'environ 100 millions d'euros (troublé depuis la pandémie et l'annulation anticipée de l'euro en 2021) avoisine désormais les 240 millions d'euros. L'équipe française est le principal atout de la société FFF. La star française apporte une valeur ajoutée inestimable au redoutable produit d'appel, donnant ainsi la possibilité aux marques d'utiliser leur image, souvent enfermée dans le cadre de contrats individuels ou à travers leurs clubs. Dans un football professionnel dominé par les préoccupations économiques, les équipes nationales ne se limitent plus à un simple dévouement sportif ou à une respectable fierté patriotique. Ne pas avoir l'un des Bleus les plus emblématiques et les plus aimés dans le tournage de la publicité ne peut pas être attribué à un incident ou à une aliénation passagère.Son penalty contre la Suisse, par exemple, et le sentiment d'abandon qui en résulte n'ont rien à voir avec cela. En boycottant ces campagnes marketing, le Parisien a secoué un bâtiment et créé un précédent qui pourrait mettre à mal l'un des axes fondamentaux de la marchandisation par la FFF de l'équipe de France. C'est le nœud du problème, et la question centrale qui se cache derrière est de savoir où tout cet argent finira par aller. Il sert bien sûr en partie à financer les prize money des joueurs, que certains redistribuent ensuite à leurs clubs de formation amateurs ou à des associations caritatives en fonction de leur bonne volonté. Aussi, l'utilisation plus large par Kylian Mbappé de son droit à l'image (d'où la chicane de mardi) pour subventionner plus largement l'association. autour de ça