Nathalie et François Capitaine ont mis au point une moustiquaire, sur support souple ou rigide, qui est présentée comme robuste et rafraîchissant l’air de plusieurs degrés en exploitant un phénomène physique.Le brevet pour cette solution baptisée Mostiglass a été déposé en 2018 mais le développement a été un peu freiné par la crise sanitaire.L’entreprise compte néanmoins plusieurs collectivités parmi ses clients et de nombreux particuliers commencent à être séduits par cette solution sur-mesure. Vous rêvez de nuits d’été au frais à l’abri des piqûres de moustiques ? Un couple de Girondins a mis au point une moustiquaire d’un genre nouveau après un séjour à l’île Maurice, où prospèrent les moustiques-tigres parmi les plus petits au monde. Réunissant leurs compétences, Nathalie Capitaine, ancienne professeure de physique, et son mari François Capitaine, ancien industriel spécialiste des polymères, ont mis au point Mostiglass breveté en avril 2018 et validé par l’OMS. Leur invention protège des insectes piqueurs mais apporte aussi un rafraîchissement dans les pièces où il est installé. Plusieurs collectivités comme les villes de Paris, Montpellier et Agde sont déjà clientes. Et, dans toute la France, les particuliers montrent leur intérêt pour cette solution qui s’installe aux fenêtres, portes-fenêtres et baies vitrées, sous une forme souple ou rigide, sous des formats sur-mesure.Comment ça fonctionne ? Ils sont partis du constat que les moustiquaires déjà commercialisées peuvent se déformer avec le temps, et sous l’effet du soleil, perdant de leur efficacité. Certaines assombrissent aussi les pièces des habitations. « François s’y connaît bien en polymères et il a choisi de prendre du polycarbonate, raconte Nathalie Capitaine. On a étudié la perforation, réalisée aux lasers, en demandant l’aide du laboratoire accrédité par l’OMS [Organisation mondiale de la santé] pour étudier la forme du trou et pour qu’il valide la plus performante. » L’ex-enseignante a travaillé sur la forme des perforations qui jouent sur un effet venturi, un principe physique qui permet « d’accélérer » l’air qui entre, cette décompression s’accompagne mécaniquement d’une baisse de la température. Résultat : au-dessus de 20°C de température extérieure, l’air qui rentre est rafraîchi en traversant le dispositif Mostiglass. « S’il fait 29°C à l’extérieur, il fera 25°C à l’intérieur », explicite Nathalie Capitaine. Et cela peut aller jusqu’à un écart de dix degrés si les températures extérieures sont très élevées, selon les analyses du laboratoire. Pour préserver la luminosité des logements, un traitement coloré est appliqué autour de chaque perforation pour permettre à la lumière de pénétrer sans qu’il y ait d'« éclats lumineux ». Les modèles souples Mostiglass dans un enrouleur sont proposés à 35 euros le m2 et
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