Affaire Jubillar : Cédric menace, Delphine téléphone à une expertise inachevée, le point sur l'enquê
- il y a 2 ans
Une amie de Delphine Jubellar s'est confiée sur les menaces reçues par Cédric Jubellar. Du côté des enquêteurs, l'expertise inachevée des appels infirmiers suscite des interrogations. son téléphone existe toujours
#AffaireJubillar #menaces #Cédric
Les enquêteurs savent que le téléphone a été activé six fois entre 00h07 et 06h52 : application WhatsApp ouverte à 00h09, caméra WhatsApp lancée à 01h33, plusieurs interfaces d'appareils déclenchées à 00h07, 01h03 et 6 heures 52 Dans ce dernier temps, Cédric Jubillary s'est présenté à trois gendarmes à son domicile de Cagnac-les-Mines plus de deux heures après avoir signalé la disparition de sa femme auparavant. À l'heure actuelle, difficile de savoir si ces activations sont liées à des manipulations humaines ou à de simples notifications internes au téléphone.
Dans ce cas, cette expertise inachevée reste un mystère. Mais selon les experts, ils n'ont pas pu scanner le téléphone en aussi peu que 15 jours. "Le temps ne nous a pas permis de réaliser ces tests", a conclu le rapport d'expertise, qui a coûté 9.500 euros. Selon les avocats de Cédric Jubellar, qui défend une quatrième libération mardi 15 mars, leur expertise aurait pu "disculper" leur client s'il était prouvé qu'un tiers a traité l'appel à 6h du matin. Cédric Jubillar clame toujours son innocence.
Sur le même sujet Delphine Jubellar disparue : les recherches pour reprendre à l'aide de drones high-tech Les recherches reprendront à Cagnac-les-Mines lundi pour tenter de retrouver le corps de l'infirmière disparue en décembre 2020
"Tu ne devrais pas disparaître"
Dans l'intérêt de la justice, le plâtrier de 34 ans reste le principal suspect. Cédric Jubellar a menacé l'infirmière de 33 ans après sa disparition, selon une amie de Delphine Jubillar, qui s'est confiée à "La Dépêche du midi". "Cédric m'a demandé de le voir car il savait qu'on voulait se constituer partie civile avec le groupe d'amis de Delphine", a-t-elle révélé. Ce dernier lui a demandé de lui confier son téléphone portable à la maison pour éviter d'enregistrer.
"Il m'a demandé d'enlever mes chaussures, m'a tendu les chaussons roses de Delphine, et m'a dit, bon, tu peux mettre ceux de ta copine et sourire. C'est bizarre. Je ne me sens pas bien. Il m'a montré sa peinture, m'a emmené au sous-sol, dans l'obscurité. J'ai descendu l'escalier en colimaçon derrière lui. Là, il m'a dit, tu ne devrais pas disparaître non plus !, promet-elle.
#AffaireJubillar #menaces #Cédric
Les enquêteurs savent que le téléphone a été activé six fois entre 00h07 et 06h52 : application WhatsApp ouverte à 00h09, caméra WhatsApp lancée à 01h33, plusieurs interfaces d'appareils déclenchées à 00h07, 01h03 et 6 heures 52 Dans ce dernier temps, Cédric Jubillary s'est présenté à trois gendarmes à son domicile de Cagnac-les-Mines plus de deux heures après avoir signalé la disparition de sa femme auparavant. À l'heure actuelle, difficile de savoir si ces activations sont liées à des manipulations humaines ou à de simples notifications internes au téléphone.
Dans ce cas, cette expertise inachevée reste un mystère. Mais selon les experts, ils n'ont pas pu scanner le téléphone en aussi peu que 15 jours. "Le temps ne nous a pas permis de réaliser ces tests", a conclu le rapport d'expertise, qui a coûté 9.500 euros. Selon les avocats de Cédric Jubellar, qui défend une quatrième libération mardi 15 mars, leur expertise aurait pu "disculper" leur client s'il était prouvé qu'un tiers a traité l'appel à 6h du matin. Cédric Jubillar clame toujours son innocence.
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"Tu ne devrais pas disparaître"
Dans l'intérêt de la justice, le plâtrier de 34 ans reste le principal suspect. Cédric Jubellar a menacé l'infirmière de 33 ans après sa disparition, selon une amie de Delphine Jubillar, qui s'est confiée à "La Dépêche du midi". "Cédric m'a demandé de le voir car il savait qu'on voulait se constituer partie civile avec le groupe d'amis de Delphine", a-t-elle révélé. Ce dernier lui a demandé de lui confier son téléphone portable à la maison pour éviter d'enregistrer.
"Il m'a demandé d'enlever mes chaussures, m'a tendu les chaussons roses de Delphine, et m'a dit, bon, tu peux mettre ceux de ta copine et sourire. C'est bizarre. Je ne me sens pas bien. Il m'a montré sa peinture, m'a emmené au sous-sol, dans l'obscurité. J'ai descendu l'escalier en colimaçon derrière lui. Là, il m'a dit, tu ne devrais pas disparaître non plus !, promet-elle.