Chez Jean-Charles de Castelbajac, sur son grand bureau, un iPad qui lui sert de support créatif, se mêle à des dizaines de feuilles de papiers sur lesquelles les idées du créateur sont couchées de façon aléatoire. Des dessins de mode des modèles qu’il imagine pour Benetton sont posés à côté d’images plus personnelles, une aquarelle représentant sa fille, des silhouettes d’hommes, de femmes, des images sacrées. Un joyeux mélange coloré qui lui ressemble.Les dessins de Jean-Charles de Castelbajac sont comme les tenues qu’il crée, reconnaissables en un coup d’œil, avec leur signature pop, poétique, colorée. Il y a plus de dix ans, il est le premier à faire rêver avec son imprimé nuage, qui en a ensuite inspiré beaucoup. Il aime aussi dépeindre des figures célèbres : on se souvient de la robe sequins à l’effigie de Barack Obama, bien avant son accession à la Maison-Blanche, ou encore de la robe Andy Warhol à cheveux. Il pense une robe représentant Lady Di, parée d’un collier de perles. Il puise aussi dans les références animées, comme la robe caftan montrant une scène de « Bambi », ou les pulls avec Riri, Fifi et Loulou, et bien sûr, Mickey décliné à gogo. L’art s’est aussi immiscé à plus d’une reprise dans ses collections, comme le tableau « Ophélie » de John Everett Millais, couchée sur une robe.Jean-Charles de Castelbajac, que l’on a souvent vu son sur compte Instagram dessiner des anges sur les murs de Paris à la craie, nous a laissé pénétrer chez lui pour filmer son coup de ...
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