Jean-Pierre Chevènement avec Emmanuel Macron ce jeudi à Belfort

  • il y a 2 ans
Le chef de l'État se rend dans le Territoire de Belfort, fief politique de l'ancien ministre de François Mitterrand, pour évoquer son plan de relance du nucléaire.

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Le chef de l'État se rend dans le Territoire de Belfort, fief politique de l'ancien ministre de François Mitterrand, pour évoquer son plan de relance du nucléaire.

Figure emblématique de la gauche souverainiste, Jean-Pierre Chevènement sera aux côtés d'Emmanuel Macron ce jeudi, en déplacement à Belfort (Territoire de Belfort) pour dévoiler son plan de relance du nucléaire.

Le chef de l'État avait annoncé en décembre dernier la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les annonces de ce jeudi devraient porter sur les modalités de cette annonce et notamment sur le nombre de nouveaux EPR de deuxième génération.

En invitant Jean-Pierre Chevènement à l'accompagner ce jeudi, comme le dévoilait Le Parisien mercredi, Emmanuel Macron s'entoure d'une figure politique de la région: l'ancien membre du Parti socialiste, fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), parfois surnommé le "lion de Belfort", a été successivement président du conseil régional de Franche-Comté, maire de Belfort, député puis sénateur jusqu'en 2014.

Appel à voter Macron au 2e tour en 2017

L'ancien ministre de l'Intérieur, de la Défense et de l'Éducation nationale sous François Mitterrand et Jacques Chirac pendant la cohabitation constitue par ailleurs une personnalité emblématique de la gauche dite souverainiste.

En 2016, il avait été nommé à la tête de la Fondation de l'islam de France, qu'il avait quittée en 2018.

Au lendemain du ralliement de l'ancien ministre sarkozyste Éric Woerth, Emmanuel Macron, qui n'est pas officiellement candidat à sa réélection, peut-il espérer une nouvelle prise de guerre avec Jean-Pierre Chevènement?

En 2017, dans l'entre-deux-tours, celui qui fut candidat à la présidentielle en 2002 en remportant 5,33% des suffrages avait appelé à un "vote résolu" pour l'ancien ministre de l'Économie, invoquant la nécessité "d'écarter Marine Le Pen" et le besoin d'un "renouvellement des visages et d'un personnel politique usé par un bipartisme devenu de plus en plus artificiel".

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