Covid-19 : Les carnets de vaccination arrivent à terme ?

  • il y a 2 ans
Son application n’est même pas entrée dans sa forme la plus complète, qui imposera la dose de rappel dès la semaine prochaine à tous les Français de plus de 16 ans, qu’on...

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l'essentiel Son application n’est même pas entrée dans sa forme la plus complète, qui imposera la dose de rappel dès la semaine prochaine à tous les Français de plus de 16 ans, qu’on n’hésite pas à évoquer sa fin… Le pass vaccinal devrait ainsi disparaître "bien avant le mois de juillet", comme l’a déclaré Olivier Véran. Quand précisément ? Difficile à dire.

C’est l’histoire d’un pass qui est sans doute arrivé trop tard. Ou en tout cas à contretemps. Alors que la 5e vague portée par l’extrême contagiosité du variant Omicron semble marquer le pas en France, le pass vaccinal, menace brandie par l’exécutif au début de l’hiver pour pousser le maximum de Français à la vaccination, n’est en place que depuis… une quinzaine de jours. Il n’est même pas encore entré dans sa phase la plus "sévère", celle qui imposera aux plus de 16 ans la dose de rappel afin d’être conservé. Ça, ce sera pour la semaine prochaine, le 15 février.

Pourtant, on se questionne déjà sur la fin de son existence. Et même le gouvernement ne semble pas en être étonné. Olivier Véran, le 2 février dernier, sur un plateau de télé, n’a ainsi eu aucun mal à concéder que "le pass vaccinal aura une fin, et vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet". Le 31 juillet, c’est la date jusqu’à laquelle court l’état d’urgence sanitaire permettant l’existence du pass à l’heure actuelle. Et même si à dire vrai, personne n’envisageait que le pass vaccinal soit maintenu jusqu’à l’été, a fortiori avec l’échéance présidentielle qui arrive, rares sont ceux qui avaient anticipé la possible - très - faible durée de vie du pass.

Politique versus sanitaire

"Pour nous, ce pass vaccinal est arrivé beaucoup trop tard, souligne le professeur Yves Buisson, président de la cellule Covid au sein de l’Académie nationale de médecine. Nous nous étions prononcés en faveur de ce genre d’outil au mois de mai 2021, dès que nous avons eu suffisamment de doses pour le mettre en place, mais le gouvernement a tergiversé et attendu que la double menace Delta-Omicron se présente…" Une succession de décisions "plus politiques que sanitaires", nous glisse un médecin toulousain, qui ont occasionné "un retard permanent tout au long de cette crise en France, comme un fil rouge".

La difficulté de jongler entre politique et impératifs sanitaires, le ministre de la Santé l’a encore expérimentée au moment d’évoquer les conditions qui permettraient d’envisager la fin du pass : "Quand on aura vidé les réanimations, et rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réa, qu’il n’y aura plus de soins