• il y a 2 ans
En débat cette semaine, deux films : « Licorice Pizza » de Paul Thomas Anderson et « Ouistreham » d’Emmanuel Carrère.

« Licorice Pizza » de Paul Thomas Anderson
“Licorice pizza”, deux goûts : le réglisse et la pizza, mais c’est aussi le nom familier qu’on donne aux vinyles, autant de plaisirs régressifs pour le réalisateur de Magnolia et de Phantom Thread. Nous sommes à Los Angeles dans les années soixante-dix, dans un lycée, un jeune homme débrouillard et ambitieux rencontre une jeune femme de dix ans plus âgée que lui, elle assiste le photographe de l’école. Lui sait très bien ce qu’il veut dans la vie, elle traîne la fin de sa jeunesse. Ils se donnent des rendez-vous plus ou moins galants, ils s’associent pour monter une affaire de waterbeds, ces matelas gonflés d’eau, ils courent beaucoup, pour se fuir ou se retrouver, le long d’un film construit comme une comédie romantique ou un teenmovie, mais qui reste très étrange

« Ouistreham » d’Emmanuel Carrère
Emmanuel Carrère, écrivain et cinéaste, adapte un ouvrage de l'auteure et journaliste Florence Aubenas, "Le quai de Ouistreham", paru en 2010. Le résultat d’une expérience radicale : elle s’était fait passer pour une demandeuse d’emploi, et sous une fausse identité avait intégré pendant plusieurs mois une société d’entretien, qui travaillait notamment sur les ferries reliant Ouistreham à l’Angleterre.

Pour en parler, aux côtés de Lucile Commeaux : Thierry Chèze, rédacteur en chef du magazine Première et critique cinéma pour Ouest France et Jérôme Momcilovic, critique de cinéma

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