Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
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Une « épidémie de non-vaccinés » ! Ils sont nombreux à user ou avoir usé de ce slogan choc, censé convaincre les hésitants à se faire vacciner. Parmi eux : le Président américain Joe Biden, la responsable de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, en passant par le cabinet du ministre de la Santé en France. Mais onze mois après les premières piqûres, peut-on vraiment continuer à parler d'une pandémie de non-vaccinés ?
Le vaccin, bien sûr, participe toujours au freinage de l’épidémie : plus il y a de vaccinés, plus le virus peine à circuler. De même, plus il y a de vaccinés, moins on s’attend à recenser des formes graves de Covid-19. Et si les vaccins n'offrent pas de protection totale contre les contaminations, et ont même tendance à être moins efficaces avec le temps, leur effet n’est pas nul – loin s’en faut. Aujourd'hui encore, il y a quatre fois moins de cas positifs en France, parmi les vaccinés que chez les non-vaccinés.
Mais quand les trois quarts des habitants, comme dans l'Hexagone, sont vaccinés, les cas positifs finissent mathématiquement par se retrouver en majorité dans cette population. Début novembre, il y avait même deux fois plus de vaccinés que de non-vaccinés parmi les nouveaux cas positifs.
« Il est logique que les vaccinés soient désormais les plus nombreux à relayer le virus », confirme à Désintox Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, qui ajoute que dans ces conditions : « il est effectivement faux de parler d’épidémie de non-vaccinés ».
Ce slogan, en plus d'être erroné, peut surtout se révéler contre-productif. Le 24 novembre, le directeur de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, exprimait sa préoccupation quant au « faux sentiment de sécurité selon lequel les vaccins ont mis fin à la pandémie, et que les personnes vaccinées n’ont pas besoin de prendre d’autres précautions ».
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Le vaccin, bien sûr, participe toujours au freinage de l’épidémie : plus il y a de vaccinés, plus le virus peine à circuler. De même, plus il y a de vaccinés, moins on s’attend à recenser des formes graves de Covid-19. Et si les vaccins n'offrent pas de protection totale contre les contaminations, et ont même tendance à être moins efficaces avec le temps, leur effet n’est pas nul – loin s’en faut. Aujourd'hui encore, il y a quatre fois moins de cas positifs en France, parmi les vaccinés que chez les non-vaccinés.
Mais quand les trois quarts des habitants, comme dans l'Hexagone, sont vaccinés, les cas positifs finissent mathématiquement par se retrouver en majorité dans cette population. Début novembre, il y avait même deux fois plus de vaccinés que de non-vaccinés parmi les nouveaux cas positifs.
« Il est logique que les vaccinés soient désormais les plus nombreux à relayer le virus », confirme à Désintox Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, qui ajoute que dans ces conditions : « il est effectivement faux de parler d’épidémie de non-vaccinés ».
Ce slogan, en plus d'être erroné, peut surtout se révéler contre-productif. Le 24 novembre, le directeur de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, exprimait sa préoccupation quant au « faux sentiment de sécurité selon lequel les vaccins ont mis fin à la pandémie, et que les personnes vaccinées n’ont pas besoin de prendre d’autres précautions ».
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