Le maire de Béziers, Robert Ménard, qui avait invité le polémiste Éric Zemmour l'a imploré, ainsi que Marine Le Pen (RN), à « se retrouver en février prochain » pour s'unir avant la présidentielle. « Faire l'union des droites, c'est être capable de faire passer la France avant l'ego des uns et des autres », a plaidé Robert Ménard devant 1 200 personnes réunies dans une salle de Béziers pour voir Éric Zemmour:
« Je demanderai, je souhaiterai, j'implorerai, que vous deux, toi et Marine, Marine et toi, de se retrouver en février prochain, chacun sait que c'est à ce moment-là que les choses se cristallisent », a-t-il demandé.
Robert Ménard, qui avait déjà promis de soutenir Marine Le Pen en 2022, a demandé qu'à cette échéance de février « celui qui à ce moment-là sera derrière l'autre accepte de se retirer ».
Après son intervention, Éric Zemmour, dont la candidature à l'élection présidentielle est toujours hypothétique, a remercié Robert Ménard de ses « sages conseils ». « Mais nous sommes en octobre, nous ne sommes pas encore en février », a-t-il ajouté. « J'ai un peu de mal à me retirer alors que je ne me suis pas encore présenté », a-t-il ironisé.
« Ce n'est pas mon sujet. Mon sujet, c'est défendre mes idées et être entendu par un maximum de gens. Je ne suis pas dans une logique partisane.
L'élection présidentielle au suffrage universel ce n'est pas une élection pour être Premier ministre », a-t-il ensuite développé devant un groupe de journalistes qui l'interrogeaient sur l'appel que lui a lancé Robert Ménard. « Quand je dis Marine Le Pen ne gagnera jamais, je dis ce que tout le monde sait (...) Avant que je ne sois pris en compte par les sondages, on avait une Marine Le Pen très haut mais incapable de gagner le second tour et on avait un candidat de droite incapable d'atteindre le second tour car Marine Le Pen était trop haute. Et Emmanuel Macron attendait tranquillement son second tour (...) et il allait gagner. C'est ça que ma présence a bouleversé », a-t-il ajouté, sans vouloir dire s'il sera ou non candidat.
Éric Zemmour talonne Marine Le Pen dans le sondage Ifop Fiducial pour le Figaro publié vendredi, derrière Emmanuel Macron, toujours en tête dans les intentions de vote.
Lundi, plusieurs personnalités du Rassemblement national (RN) avaient appelé Éric Zemmour à « ne pas diviser le camp national » face au « fossoyeur » Emmanuel Macron.
Fréquemment poursuivi en justice pour des déclarations controversées, Éric Zemmour a été plusieurs fois relaxé mais aussi condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.
« Je demanderai, je souhaiterai, j'implorerai, que vous deux, toi et Marine, Marine et toi, de se retrouver en février prochain, chacun sait que c'est à ce moment-là que les choses se cristallisent », a-t-il demandé.
Robert Ménard, qui avait déjà promis de soutenir Marine Le Pen en 2022, a demandé qu'à cette échéance de février « celui qui à ce moment-là sera derrière l'autre accepte de se retirer ».
Après son intervention, Éric Zemmour, dont la candidature à l'élection présidentielle est toujours hypothétique, a remercié Robert Ménard de ses « sages conseils ». « Mais nous sommes en octobre, nous ne sommes pas encore en février », a-t-il ajouté. « J'ai un peu de mal à me retirer alors que je ne me suis pas encore présenté », a-t-il ironisé.
« Ce n'est pas mon sujet. Mon sujet, c'est défendre mes idées et être entendu par un maximum de gens. Je ne suis pas dans une logique partisane.
L'élection présidentielle au suffrage universel ce n'est pas une élection pour être Premier ministre », a-t-il ensuite développé devant un groupe de journalistes qui l'interrogeaient sur l'appel que lui a lancé Robert Ménard. « Quand je dis Marine Le Pen ne gagnera jamais, je dis ce que tout le monde sait (...) Avant que je ne sois pris en compte par les sondages, on avait une Marine Le Pen très haut mais incapable de gagner le second tour et on avait un candidat de droite incapable d'atteindre le second tour car Marine Le Pen était trop haute. Et Emmanuel Macron attendait tranquillement son second tour (...) et il allait gagner. C'est ça que ma présence a bouleversé », a-t-il ajouté, sans vouloir dire s'il sera ou non candidat.
Éric Zemmour talonne Marine Le Pen dans le sondage Ifop Fiducial pour le Figaro publié vendredi, derrière Emmanuel Macron, toujours en tête dans les intentions de vote.
Lundi, plusieurs personnalités du Rassemblement national (RN) avaient appelé Éric Zemmour à « ne pas diviser le camp national » face au « fossoyeur » Emmanuel Macron.
Fréquemment poursuivi en justice pour des déclarations controversées, Éric Zemmour a été plusieurs fois relaxé mais aussi condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.
Category
📺
TV