Le mont Blanc, plus haut sommet d'Europe occidentale, a été mesuré à la mi-septembre à 4 807,81 m, soit près d'un mètre en moins par rapport à la mesure réalisée en 2017 (4 808,72 m), selon une équipe de géomètres-experts, qui met toutefois en garde contre toute « conclusion hâtive » liée au changement climatique.
La mission, conduite par la chambre départementale des géomètres-experts de Haute Savoie, a réalisé à la mi-septembre l'ascension du toit de l'Europe, pour procéder trois jours durant à des relevés, comme elle le fait tous les deux ans depuis une vingtaine d'années.
C'est en 2007 qu'a été relevée l'altitude la plus élevée (4 810,90 m). Les chiffres attestent d'une décrue de l'altitude du sommet d'une « moyenne » de 13 cm par an depuis 2001, ont noté les géomètres-experts. En réalité, les chiffres varient d'une fois sur l'autre car le sommet est « recouvert d'une couche de neiges éternelles qui fonctionne comme une énorme congère et varie en fonction des vents d'altitude et des précipitations ». Le sommet « rocheux » culmine pour sa part « à 4 792 m », soulignent les géomètres.La mesure effectuée en 2019 avait toutefois été tenue « secrète » car « exceptionnellement basse » (4 806,03 m). Décision avait été prise à l'époque « d'attendre la mesure de 2021 pour davantage d'explications pédagogiques et scientifiques ». Il s'agissait d'une « mesure un peu hors du temps car il est vrai qu'il n'y avait pas eu un niveau d'enneigement énorme pendant cet été et qu'il n'est pas du tout significatif par rapport aux années précédentes », a expliqué Denis Borel, l’un des géomètres.
La mission, conduite par la chambre départementale des géomètres-experts de Haute Savoie, a réalisé à la mi-septembre l'ascension du toit de l'Europe, pour procéder trois jours durant à des relevés, comme elle le fait tous les deux ans depuis une vingtaine d'années.
C'est en 2007 qu'a été relevée l'altitude la plus élevée (4 810,90 m). Les chiffres attestent d'une décrue de l'altitude du sommet d'une « moyenne » de 13 cm par an depuis 2001, ont noté les géomètres-experts. En réalité, les chiffres varient d'une fois sur l'autre car le sommet est « recouvert d'une couche de neiges éternelles qui fonctionne comme une énorme congère et varie en fonction des vents d'altitude et des précipitations ». Le sommet « rocheux » culmine pour sa part « à 4 792 m », soulignent les géomètres.La mesure effectuée en 2019 avait toutefois été tenue « secrète » car « exceptionnellement basse » (4 806,03 m). Décision avait été prise à l'époque « d'attendre la mesure de 2021 pour davantage d'explications pédagogiques et scientifiques ». Il s'agissait d'une « mesure un peu hors du temps car il est vrai qu'il n'y avait pas eu un niveau d'enneigement énorme pendant cet été et qu'il n'est pas du tout significatif par rapport aux années précédentes », a expliqué Denis Borel, l’un des géomètres.
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