La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo s'est rendue cette nuit devant les jardins d'Eole, point de fixation des consommateurs de crack à Paris, pour demander au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de mettre fin à "un grand marché à ciel ouvert de crack", a-t-elle dit à l'AFP.
"Cette situation n'a que trop duré", a expliqué la candidate à la présidentielle en arrivant rue Riquet, dans le 19e arrondissement, où se trouvait plus d'une centaine de toxicomanes. Ces derniers ont pris l'habitude de consommer là depuis que, mi-mai, préfecture et mairie se sont accordées pour les regrouper dans la partie nord des jardins d'Eole afin de soulager le quartier voisin de Stalingrad.
Fin juin, Anne Hidalgo avait décidé de mettre fin à cette situation provisoire en interdisant les consommateurs de crack d'accès au parc, afin que les habitants en reprennent possession. "Cela a eu un effet pervers qui est de les regrouper dehors", a reconnu Anne Hidalgo, mais "le fait de laisser un grand marché à ciel ouvert de crack dans la tolérance totale des autorités de police, ce n'est pas acceptable", a-t-elle ajouté à l'intention du préfet de police Didier Lallement.
A la mi-journée, la préfecture avait répondu aux critiques répétées de la maire. "Le secteur de Stalingrad et d'Eole continue plus que jamais de faire l'objet d'une action policière très soutenue", avait-elle affirmé par communiqué.
Quelques riverains ont échangé avec la maire, d'autres l'interpellant de manière plus hostile. Anne Hidalgo refuse la proposition de la préfecture d'évacuer les consommateurs de crack porte de La Villette, privilégiant une "solution pérenne" qui consiste pour elle en la multiplication de petites structures d'accueil.
"Cette situation n'a que trop duré", a expliqué la candidate à la présidentielle en arrivant rue Riquet, dans le 19e arrondissement, où se trouvait plus d'une centaine de toxicomanes. Ces derniers ont pris l'habitude de consommer là depuis que, mi-mai, préfecture et mairie se sont accordées pour les regrouper dans la partie nord des jardins d'Eole afin de soulager le quartier voisin de Stalingrad.
Fin juin, Anne Hidalgo avait décidé de mettre fin à cette situation provisoire en interdisant les consommateurs de crack d'accès au parc, afin que les habitants en reprennent possession. "Cela a eu un effet pervers qui est de les regrouper dehors", a reconnu Anne Hidalgo, mais "le fait de laisser un grand marché à ciel ouvert de crack dans la tolérance totale des autorités de police, ce n'est pas acceptable", a-t-elle ajouté à l'intention du préfet de police Didier Lallement.
A la mi-journée, la préfecture avait répondu aux critiques répétées de la maire. "Le secteur de Stalingrad et d'Eole continue plus que jamais de faire l'objet d'une action policière très soutenue", avait-elle affirmé par communiqué.
Quelques riverains ont échangé avec la maire, d'autres l'interpellant de manière plus hostile. Anne Hidalgo refuse la proposition de la préfecture d'évacuer les consommateurs de crack porte de La Villette, privilégiant une "solution pérenne" qui consiste pour elle en la multiplication de petites structures d'accueil.
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