• il y a 3 ans
Si le Parlement a adopté définitivement le projet de loi étendant le pass sanitaire, quelque 161 000 personnes ont défilé ce samedi pour s’y opposer (ministère de l’Intérieur). 

Avec le pass sanitaire, va-t-on perdre ou gagner en liberté ? 

François-Xavier Bellamy, philosophe et député européen LR : «[px_nbsp:nbsp]Aujourd’hui, pour la première fois, il va falloir, pour les actes les plus simples du quotidien, présenter un document de santé et une pièce d’identité pour aller faire des choses aussi simples que prendre un café, un train, rentrer dans un centre commercial. 

Et il y a là quelque chose qui transforme notre société – non pas au sens où la question du vaccin est nouvelle, ni même la question de l’obligation vaccinale car c’est n’est précisément pas une obligation vaccinale –, une situation dans laquelle n’importe quel citoyen va se mettre à contrôler tous les autres. Et l’Etat, d’une certaine manière, se défausse de sa responsabilité sur la société qui va devenir responsable de la surveillance qu’elle organise.

Et il me semble que ce qu’il y a de particulièrement dangereux avec le pass sanitaire, c’est que les restrictions de liberté puissent peser seulement sur une catégorie de la population et sur une catégorie dont on expliquera que c’est bien de sa faute si elle ne dispose dispose plus des libertés les plus fondamentales.

Je crois que nous n’avons pas le droit de nous résigner à ce que, même face à une épidémie, même face à une crise, des libertés aussi fondamentales que la liberté de circulation, que la liberté d’accéder à l’espace public, que la liberté d’entrer en interaction avec ses semblables soit potentiellement remise en question, cela ne peut être fait sous aucune espèce de prétexte lorsqu’on parle de citoyens qui n’ont pas été condamnés, qui n’ont pas commis de crime, qui n’ont pas commis de faute.[px_nbsp:nbsp]»

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