Flora Tristan est née en 1803 et meurt en 1844. Ouvrière dans les filatures et femme de lettres, Flora Tristan, surnommée "la paria" est une féministe engagée dans le débat social des années 1840.
Paul Gauguin, le petit fils de Flora Tristan, disait de sa grand-mère qu'elle était une "drôle de bonne femme". Drôle de début dans la vie, en tout cas. Fille d'un noble péruvien et d'une parisienne, tous deux émigrés se marient en Espagne. Mais de retour en France, son père meurt sans prendre le temps de régulariser sa situation. Flora Tristan ne s'en remet pas ; " Mon enfance heureuse s'acheva, à quatre ans, à la mort de mon père", écrit-elle en 1837 dans les Périgrinations d'une paria.
Elevée par une mère seule, dans la pauvreté et l'humuliation, Flora Tristan s'invente des ascendants, un empereur, ou encore Simon Bolivar lui-même ! A 17 ans, elle épouse un homme riche qui la bat et la harcèle de sa jalousie. Elle dira "ma mère m'obligea d'épouser un homme que je ne pouvais ni aimer ni même estimer. A cette union je dois tous mes maux".
En 1833, Flora Tristan s'enfuit au Pérou dans l'espoir de se faire reconnaître par sa famille paternelle. Elle y essuie un cuisant échec et s'y fait traiter de "bâtarde", de "femme seule" donc "de mauvaise vie".
Flora Tristan rentre en France et, en 1835, publie une brochure d'inspiration utopique : "Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères". Elle y propose les statuts d'une association destinée à fournir accueil et logement aux femmes seules.
Aux femmes, Flora Tristan associe de toutes les victimes de l'ordre social, et notamment de la classe ouvrière qu'elle voudrait aider à so'rganiser : " L'affranchissement des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes. L'homme le plus opprimé peut opprimer un être qui est sa femme. Elle est le prolétaire du prolétaire même".
Son mari lui ne l'oublie pas. Il enlève son enfant, Aline Chazal-Tristan, âgée de dix ans, qui sera la mère du grand peintre Paul Gauguin. En 1838, il la blesse d'un coup de pistolet. Mais le divorce est interdit ...
Paul Gauguin, le petit fils de Flora Tristan, disait de sa grand-mère qu'elle était une "drôle de bonne femme". Drôle de début dans la vie, en tout cas. Fille d'un noble péruvien et d'une parisienne, tous deux émigrés se marient en Espagne. Mais de retour en France, son père meurt sans prendre le temps de régulariser sa situation. Flora Tristan ne s'en remet pas ; " Mon enfance heureuse s'acheva, à quatre ans, à la mort de mon père", écrit-elle en 1837 dans les Périgrinations d'une paria.
Elevée par une mère seule, dans la pauvreté et l'humuliation, Flora Tristan s'invente des ascendants, un empereur, ou encore Simon Bolivar lui-même ! A 17 ans, elle épouse un homme riche qui la bat et la harcèle de sa jalousie. Elle dira "ma mère m'obligea d'épouser un homme que je ne pouvais ni aimer ni même estimer. A cette union je dois tous mes maux".
En 1833, Flora Tristan s'enfuit au Pérou dans l'espoir de se faire reconnaître par sa famille paternelle. Elle y essuie un cuisant échec et s'y fait traiter de "bâtarde", de "femme seule" donc "de mauvaise vie".
Flora Tristan rentre en France et, en 1835, publie une brochure d'inspiration utopique : "Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères". Elle y propose les statuts d'une association destinée à fournir accueil et logement aux femmes seules.
Aux femmes, Flora Tristan associe de toutes les victimes de l'ordre social, et notamment de la classe ouvrière qu'elle voudrait aider à so'rganiser : " L'affranchissement des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes. L'homme le plus opprimé peut opprimer un être qui est sa femme. Elle est le prolétaire du prolétaire même".
Son mari lui ne l'oublie pas. Il enlève son enfant, Aline Chazal-Tristan, âgée de dix ans, qui sera la mère du grand peintre Paul Gauguin. En 1838, il la blesse d'un coup de pistolet. Mais le divorce est interdit ...
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